Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le
Un touareg devant une mosquée de Tombouctou datant du 13e siècle. | REUTERS/LUC GNAGO |
La ville de Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali, était, jeudi 26 avril, en partie contrôlée par un nouveau groupe armé, le Front national de libération de l'Azawad (FNLA), a appris l'AFP de sources concordantes. Le mouvement, formé par des Arabes, ne se dit ni rebelle ni islamiste.
Le FNLA, créé courant avril, a pris jeudi le contrôle des entrées est et sud de la ville, où sont arrivés une centaine de ses hommes, selon ces sources. Les entrées nord et ouest ainsi que le reste de la ville étaient tenus par
deux autres groupes armés, Ansar Eddine (islamiste) et le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touarègue indépendantiste).
"Les Arabes ont décidé de défendre leur région", a déclaré Mohamed Ould Fany, un des responsables du FNLA. "Nous avons demandé à ceux qui réclament l'indépendance [du nord du Mali] de quitter notre région. Nous, nous sommes pour la paix, et nous sommes dans le Mali, pas pour créer une République à part", a-t-il précisé.deux autres groupes armés, Ansar Eddine (islamiste) et le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touarègue indépendantiste).
UNE CENTAINE DE COMBATTANTS
Selon une source sécuritaire d'un pays voisin du Mali parlant sous strict anonymat, "les gens du FNLA sont venus prendre jeudi le contrôle des entrées est et sud de la ville de Tombouctou avec de très nombreux combattants armés arrivés à bord de véhicules". "Il y avait plus d'une centaine d'hommes, des combattants armés", a de son côté affirmé un responsable de la police, qui ne travaille plus depuis que cette cité mythique du vaste nord malien est tombée, début avril, sous le contrôle d'Ansar Dine, du MNLA, d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et de divers groupes criminels.
Le nord du Mali, une vaste région en majorité désertique, qui représente la moitié du pays, est tombé fin mars-début avril sous le contrôle de rebelles touaregs appuyés par divers mouvements armés, dont des islamistes. Cet événement a provoqué un coup d'Etat dans le pays, le 22 mars, les militaires ayant accusé l'ex-président Amadou Toumani Touré d'incurie dans la gestion de la crise.
L'Afrique de l'Ouest annonce l'envoi de forces militaires au Mali et en Guinée-Bissau
Les chefs d'Etat ouest-africains, réunis en sommet à Abidjan, ont annoncé jeudi l'envoi de forces militaires régionales dans le nord du Mali, ainsi qu'en Guinée-Bissau - deux pays déstabilisés par de graves crises politico-militaires.
Ils demandent à la commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) de "commencer avec effet immédiat le déploiement de la force d'attente de la Cédéao" au Mali, dont le Nord est contrôlé depuis un mois par des groupes armés. Ils demandent aussi de "déployer avec effet immédiat un contingent" de la force en Guinée-Bissau.
Les chefs d'Etat ouest-africains ont par ailleurs annoncé que la période de transition au Mali, après le coup d'Etat militaire du 22 mars, est fixée à douze mois. La transition doit se clore par des élections présidentielle et législatives.
Les chefs d'Etat ouest-africains, réunis en sommet à Abidjan, ont annoncé jeudi l'envoi de forces militaires régionales dans le nord du Mali, ainsi qu'en Guinée-Bissau - deux pays déstabilisés par de graves crises politico-militaires.
Ils demandent à la commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) de "commencer avec effet immédiat le déploiement de la force d'attente de la Cédéao" au Mali, dont le Nord est contrôlé depuis un mois par des groupes armés. Ils demandent aussi de "déployer avec effet immédiat un contingent" de la force en Guinée-Bissau.
Les chefs d'Etat ouest-africains ont par ailleurs annoncé que la période de transition au Mali, après le coup d'Etat militaire du 22 mars, est fixée à douze mois. La transition doit se clore par des élections présidentielle et législatives.
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