dimanche 23 août 2015

Mohamed Anacko, (PCR d’Agadez) : « Le Mali va au devant d'un danger qu’il n’a jamais connu auparavant » - JeuneAfrique.com

Mohamed Anacko, (PCR d’Agadez) : « Le Mali va au devant d'un danger qu’il n’a jamais connu auparavant » - JeuneAfrique.com

« Le Mali va au devant d’un danger qu’il n’a jamais connu auparavant »

Mohamed Anacko, président du Conseil régional d'Agadez et ancien rebelle touareg.. © Conseil régional d'Agadez
Avec l’annulation de la réunion de réconciliation entre les mouvements armés du nord du Mali, qui devait se tenir du 19 au 21 août à Niamey, et la multiplication des combats près de Kidal, l’application des accords d’Alger semble encore s’éloigner. Mohamed Anacko, ancien leader touareg nigérien, devait participer aux discussions. Il livre son analyse à "Jeune Afrique".
Aujourd’hui président du Conseil régional d’Agadez, l’ancien rebelle a créé en 2013 le Cabinet d’analyses et d’actions pour la sécurité et la paix au Sahel et s’implique depuis plusieurs années dans la résolution des conflits, au Mali ou dans le sud de la Libye. Invité à la réunion de réconciliation, annulée, qui devait se tenir à Niamey entre les mouvements armés du nord du Mali, il est décidé à promouvoir le développement des zones transfrontalières du Sahel afin de prévenir les risques de conflit.

Jeune Afrique : Quand le Niger peut-il espérer organiser une nouvelle réunion de réconciliation ?

Mohamed Anacko : Difficile à dire. Il n’y a pas encore de dates car cela dépend de la situation sur le terrain. Les communautés invitées sont désormais encore un peu plus en état de guerre.

Qu’est ce qui coince encore dans l’application des accords d’Alger ?

Je crois qu’il y a surtout une mauvaise volonté de la part du gouvernement. Il devait créer l’environnement propice à l’application du cessez-le-feu. Pourtant, c’est une milice progouvernementale qui aurait provoqué les combats ayant abouti à l’annulation de la rencontre de Niamey. Donc, soit le gouvernement contrôle cette milice et est complice, soit celle-ci est hors de contrôle et cela voudrait dire qu’il n’y a plus d’État et plus d’armée nationale, ce qui est encore pire.

Le gouvernement malien ne voudrait pas de l’application de ces accords ?

Le gouvernement malien a surtout à cœur la reprise de Kidal. Malgré la signature des accords d’Alger, cette plaie est toujours là, ouverte. Je pense que Bamako veut absolument récupérer Kidal avant de véritablement mettre en place les accords. Mais diviser pour régner est un mauvais calcul. À force de diviser, il finit par ne plus y avoir personne à gouverner. Les milices qu’un gouvernement a créées peuvent échapper à son contrôle, voire se retourner contre lui, et tout ce qu’il reste, c’est le chaos. Je pense que le Mali va dans le mauvais sens, au devant d’un danger qu’il n’a jamais connu auparavant.

Quel rôle peut jouer le Niger dans cette situation ?

Le Niger peut évidemment aider à la réconciliation. Aujourd’hui, ce n’est plus seulement un problème entre l’État du Mali et le Nord. Il y a désormais un conflit entre des communautés qui peuvent être présentes à la fois au Niger et au Mali. Mais, au-delà de cette aide, c’est surtout la sécurité du territoire nigérien qui se joue. Il y a toujours un risque de contagion.

Vous vous êtes également inquiété de la situation dans le sud de la Libye. Pourquoi ?

Pour les mêmes raisons. Si les communautés s’entredéchirent dans le sud libyen, il n’y a pas de raisons que cela s’arrête à la frontière du Niger. C’est une préoccupation du gouvernement nigérien et nous avons créé, au niveau de la région d’Agadez, un comité de paix chargé de prévenir les risques de conflit, dans lequel on a impliqué toutes les communautés, touarègues et arabes. L’idée est qu’elles aient une action de sensibilisation dans le sud de la Libye, en particulier chez les jeunes, pour leur expliquer que la guerre au nord du pays n’est pas la leur. Tant que la crise entre les deux « gouvernements » n’est pas résolue, il faut éviter que les communautés du Sud choisissent un camp.

Comment se passe la cohabitation avec l’opération française Barkhane, déployée notamment à Agadez et censé combattre le terrorisme au Sahel ?

Avant tout, il faut dire que, si Barkhane n’avait pas été là, le dernier verrou nigérien aurait sauté lors de la guerre du Mali. L’armée nationale n’aurait pas pu empêcher les terroristes de venir s’installer dans le Nord. Mais il est vrai que Barkhane a pâti au départ d’un manque de communication. Quand vous envoyez des hélicoptères et des avions dans le désert, sans avoir mis en place un dispositif d’information, il faut s’attendre à ce que les populations y voient une nouvelle forme de colonialisme. Avec le temps, cela s’est arrangé, même s’ils ne sont toujours pas proches des gens.

Il faut une collaboration avec les habitants, qui connaissent la région. Sinon, Barkhane va se contenter de faire du tourisme dans le désert
C’est-à-dire ?

Les habitants ne comprennent pas que Barkhane n’agisse que sur certains groupes armés. Il y a des bandes, venues du Tchad ou du Soudan par exemple, qui pratiquent le pillage, en particulier depuis que l’orpaillage a pris une place importance. Mais Barkhane, parce que ce n’est pas sa mission, ne s’intéresse pas à eux. Pas davantage que les forces de sécurité nigériennes d’ailleurs. Pourtant, ce sont ces personnes qui créent les conditions propices à l’installation du terrorisme. Le risque, c’est que la population crée des milices pour se défendre. De plus, la lutte contre le terrorisme, c’est d’abord le renseignement. Il faut une collaboration avec les habitants, qui connaissent la région. Sinon, Barkhane va se contenter de faire du tourisme dans le désert.

La résolution des conflits sahéliens passe donc d’abord par le dialogue avec les communautés transfrontalières ?

Bien sûr. C’est pour cela que nous avons créé le Cabinet d’analyses et d’actions pour la sécurité et la paix au Sahel, basé à Niamey. Notre idée est d’organiser des conférences, des rencontres entre les groupes présents en Libye, au Mali, en Algérie, au Niger et au Tchad. Nous voulons donner un outil aux États pour le dialogue et le développement dans leurs zones frontalières. C’est une sorte de bureau de liaison pour lequel le gouvernement nigérien nous a promis de sensibiliser les pays voisins.

Pensez-vous que ces États soient d’accord pour appuyer cette initiative ?

Difficile à dire. Il y a toujours une peur des communautés transfrontalières sous prétexte qu’elles finiraient par revendiquer un État indépendant, ce qui est faux. Il faut dépasser cette crainte. Bien sûr, c’est difficile. Nous l’avions fait il y a quinze ans au Niger, en intégrant des populations touarègues du Nord aux forces de sécurité. Pourtant, aujourd’hui, nous sommes en train de revenir à la case départ, parce que la bureaucratie se méfie toujours. Les personnes intégrées partent à la retraite et il n’y a pas de relève. Résultat : l’armée, par exemple, est dominée par deux ethnies du Sud et, à Agadez, les locaux ne lui font pas confiance. Nous n’avons toujours pas réussi à faire en sorte que les gens se sentent chez eux

Nord du Mali : de l'irrédentisme touareg à la guerre tribale ? - JeuneAfrique.com

Nord du Mali : de l'irrédentisme touareg à la guerre tribale ? - JeuneAfrique.com

de l’irrédentisme touareg à la guerre tribale ?

Le général El Hadj Ag Gamou et Alghabass Ag Intalla (HCUA). © Émilie Régnier pour J.A. et Ahmed Ouoba/AFP/Montage J.A.
Alors que les combats entre groupes rebelles et milices loyalistes se multiplient au nord du Mali,

jeudi 20 août 2015

maliweb.net - Mali – « Azawad », suite… et fin d’une illusion

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La Coordination des Mouvements de l’Azawad (la CMA) a ratifié, le 20 juin 2015, l’accord de paix au Mali. Pourtant, le texte n’a pour objet que la relance du processus de décentralisation promise depuis les années 1990, suite aux soulèvements du nord-Mali qui avaient eu lieu à l’époque déjà, et jamais réellement mise en œuvre ; aucune des revendications des groupes armés qui composent la coalition rebelle de l’Azawad n’a été prise en considération.

Intragrist-El-Ansari
Intragrist-El-Ansari


Le 15 mai, dans la capitale, Bamako, les représentants de l’État malien ont signé en grande pompe « l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali » en présence des factions armées qui supportent

Combats entre rébellion touareg et groupe armé pro-Bamako dans le Nord du Mali | Maghreb

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Nord du Mali

Les affrontements armés entre la CM
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De violents combats ont opposé lundi dans le nord du Mali des membres d'un groupe armé progouvernemental et la rébellion à dominante touareg, tous signataires de l'accord de paix, selon

lundi 17 août 2015

Crise malienne : à son tour, le Niger va jouer les médiateurs - JeuneAfrique.com

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Par - à Bamako



Le Premier ministre nigérien Brigi Rafini, le 6 juin 2012 à Bruxelles. © Virginia Mayo/AP/SIPA
Le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, a initié une rencontre à Niamey du 19 au 21 août, dans le but de réconcilier les tribus du nord du Mali pour une meilleure application de l'accord de paix d'Alger.
Du 19 au 21 août prochain, Niamey doit abriter une réunion de réconciliation entre les mouvements armés du nord du Mali. Initiée par le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, la rencontre vise à réconcilier la plateforme des mouvements du 14 juillet 2014, alliée du gouvernement malien, et

vendredi 14 août 2015

Malijet Ali Nouhoum Diallo sur la crise du nord : « Il faut négocier avec Iyad Ag Ghaly… » Bamako Mali

Malijet Ali Nouhoum Diallo sur la crise du nord : « Il faut négocier avec Iyad Ag Ghaly… » Bamako Mali

« Il faut négocier avec Iyad Ag Ghaly… »

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Ali Nouhoum Diallo sur la crise du nord : « Il faut négocier avec Iyad Ag Ghaly… »
Interrogé sur la gestion de la crise sécuritaire que traverse le pays, l’ancien président de l’Assemblée nationale du Mali, a été on ne peut plus clair : il faut associer Iyad Ag Ghaly aux négociations pour

jeudi 13 août 2015

Les ressources minières du nord pillées ? Bamako Mali

Malijet Uranium – pétrole – eau minérale : Les ressources minières du nord pillées ? Bamako Mali

Les ressources minières du nord pillées ?

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Axe Anefis et KidalAxe Anefis et Kidal
Les ressources minières du nord sont-elles en train d’être exploitées à l’insu des Maliens? Certaines sources sont formelles. Un pays partenaire du Mali dans le règlement du conflit du nord

Pourquoi la France a changé de stratégie au Mali

maliweb.net - Lutte contre le terrorisme : Pourquoi la France a changé de stratégie au Mali

Pourquoi la France a changé de stratégie au Mali

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Antoine Glaser, fondateur et rédacteur en chef  de "La Lettre du Continent"
Antoine Glaser, fondateur et rédacteur en chef de « La Lettre du Continent »
Pour Antoine Glaser, fondateur et rédacteur en chef durant 26 ans de « La Lettre du Continent« , lettre confidentielle bimensuelle consacrée à l’Afrique, et ancien directeur de la rédaction d' »Africa Intelligence », le Mali reste profondément déstabilisé et la présence des forces françaises y est de plus en plus indispensable.

Dans une interview accordée à nos confrères français de « Marianne », il explique surtout pourquoi « la communication de la France sur la lutte contre le terrorisme au Mali » aujourd’hui beaucoup plus prudente. Pour lui, « dans le Sud du Mali, il y a eu à un moment donné un certain nombre de mouvements anti-français. Et parfois dans le pays, quoi qu’il se passe, c’est la faute de la France ».

Ainsi, « ne plus se placer en première ligne mais se mettre en deuxième est une vraie stratégie, car dans la réalité des faits, la France est extrêmement active dans toute la région et à tous les niveaux ». Désormais, ajoute-t-il, « la France ne communique que lorsque ses forces spéciales ou ses soldats engagés dans l’opération Barkhane – 3000 soldats près de la frontière libyenne depuis août 2014 – ont effectivement éliminé des jihadistes ».

Il explique alors que « ce qui est évident c’est qu’il y a maintenant, stratégiquement, un très grand silence de la France sur tout ce qu’il se passe sur le plan sécuritaire au Mali ». Et cela « change complètement de tout ce qu’on a pu entendre, en particulier en 2013 après l’opération Serval qui a bloqué la descente des jihadistes dans le Sud du pays ».

Monsieur Glaser rappelle « d’ailleurs à l’époque, il y avait une vraie volonté d’intervenir à Mopti et à Sévaré, là où justement la prise d’otage a eu lieu ce week-end. Aujourd’hui, il s’agit pour la France de ne plus se trouver en première ligne dans la communication à propos de la sécurité du pays, sauf quand ses forces se trouvent victorieuses dans la chasse aux jihadistes ».

En septembre 2010, il a cédé la rédaction en chef de « La Lettre du Continent » à Frédéric Lejeal.

Nabila

mercredi 12 août 2015

Mali: l'ex-rébellion touareg condamne toutes "les attaques terroristes"

Mali: l'ex-rébellion touareg condamne toutes "les attaques terroristes"

L'attaque vendredi de l'hôtel Byblos de Sévaré a fait treize morts dont "cinq contractuels de l'ONU, quatre soldats maliens et quatre terroristes", selon un bilan du gouvernement publié dimanche.
Des combattants touareg dans le désert malienDes combattants touareg dans le désert malien
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Des combattants touareg dans le désert malien
Des combattants touareg dans le désert malien
 
La Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), l'ex-rébellion à dominante touareg du nord du Mali, condamne "les attaques terroristes" au Mali dont celle survenue vendredi à Sévaré (centre)

maliweb.net - Le FLM revendique la prise d’otage de Sévaré : Qui est Hamadoun Kouffa?

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L’Imam Hamadoun Diallo dit Hamadoun Koufa : il était connu dans tout le delta du fleuve Niger

mardi 11 août 2015

Malijet Stabilisation du Mali : Iyad Ag Ghaly, le vrai boss Bamako Mali

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Iyad Ag Ghaly, le vrai boss

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Stabilisation du Mali : Iyad Ag Ghaly, le vrai boss
L’insécurité va crescendo au Mali malgré la signature de l’Accord pour la paix et la

Malijet Le chef du bureau de la MINUSMA à Gao, Francisco Osier : «Nous ne sommes pas là pour chasser les terroristes» Bamako Mali

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«Nous ne sommes pas là pour chasser les terroristes»

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Le chef du bureau de la MINUSMA à Gao, Francisco Osier : «Nous ne sommes pas là pour chasser les terroristes»
Après les entretiens que nous avons eus avec le Gouverneur de Kidal et celui de Gao, nous

Malijet Le groupe Al Mourabitoune revendique l'attaque de Sévaré Bamako Mali

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Al Mourabitoune revendique l'attaque de Sévaré

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Le groupe Al Mourabitoune revendique l'attaque de Sévaré
NOUAKCHOTT (Reuters) - L'organisation islamiste Al Mourabitoune a revendiqué la responsabilité de la prise d'otages dans un hôtel de Sévaré, dans le centre du Mali, lors de laquelle 17 personnes ont été

Mali: l'ex-rébellion touareg condamne toutes "les attaques terroristes"

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lundi 3 août 2015

maliweb.net - Processus de paix et de réconciliation au Mali : Le Roi du Maroc, Mohammed VI y contribue

maliweb.net - Processus de paix et de réconciliation au Mali : Le Roi du Maroc, Mohammed VI y contribue

Le Roi du Maroc, Mohammed VI y contribue

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En vue d'un retour définitif de la paix et la stabilité dans les régions du Nord du Mali, la Fondation Mahmoud Archane pour la solidarité et la justice sociale a, dans le cadre de ses activités culturelles et en partenariat avec le centre de recherche et d'études " Tombouctou ", organisé une conférence sur le thème " les orientations stratégiques de la politique marocaine en Afrique pour la stabilité et le développement ".



Processus de paix et de réconciliation au Mali : Le Roi du Maroc, Mohammed VI y contribue
Hamma Ag Mahmoud, Sg de la plateforme des chefs traditionnels et coutumiers
C’était le 11 juillet à Rabat. Invité à participer à cette conférence, notre compatriote Hamma Ag Mohammed, Secrétaire général de la Plateforme des Chefs Traditionnels et Coutumiers Touaregs

maliweb.net - CMA=CMA : Le Congrès Mondial des Amazigh demande «la libération des détenus de l’Azawad dans les prisons maliennes suite au conflit entre l’Azawad et le Mali»

maliweb.net - CMA=CMA : Le Congrès Mondial des Amazigh demande «la libération des détenus de l’Azawad dans les prisons maliennes suite au conflit entre l’Azawad et le Mali»

Le Congrès Mondial des Amazigh demande «la libération des détenus de l’Azawad dans les prisons maliennes suite au conflit entre l’Azawad et le Mali»

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CMA
Kamira Nait Sid
A l’issue de son congrès général tenu du 24 au 26 juillet 2015 à Agadir au Maroc, l’assemblée internationale du Congrès Mondial Amazigh (CMA) a adopté une déclaration qui apporte son soutien aux prisonniers politiques Amazighs actuellement incarcérés.

En Algérie, il s’agit d’une trentaine de citoyens Mozabites arbitrairement détenus selon eux, dont le Dr Kamel-Eddine Fekhar, défenseur des droits humains.

L’assemblée invite les Etats du nord de l’Afrique à «reconnaître aux peuples Amazighs le statut de peuples autochtones et à respecter dans sa totalité la Déclaration des Nations Unies pour les droits des peuples autochtones» ; elle exige «la libération des détenus de l’Azawad dans les prisons maliennes suite au conflit entre l’Azawad et le Mali» et déclare apporter son soutien au «droit à l’autodétermination de tous les peuples, sans distinction et particulièrement les peuples qui souffrent d’une situation coloniale ». Le conseil fédéral de la CMA a élu Mme Kamira Nait Sid, comme nouvelle présidente du Congrès Mondial Amazigh et 10 vice- présidents dont Moussa Ag Assarid, secrétaire aux relations extérieures chargé de la communication du MNLA, Moussa Ag Assarid du Mali comme vice président pour le prétendu Azawad.

La Rédaction

Le Malien Iyad Ag Ghali, l’agent triple (7/30) | Mondafrique.com



Séries d’été: Le Malien Iyad Ag Ghali, l’agent triple (7/30) | Mondafrique.com

Touareg du nord Mali devenu djihadiste, Iyad Ag Ghali est un personnage de roman, de l'armée de Kadhafi aux services de renseignements algériens (DRS).

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Crédit photo: Tous droits réservés d.r.
Personne ne semble très pressé d’arrêter Iyad Ag Ghali, le charismatique leader du mouvement islamiste Ansar Dine pourtant inscrit sur la liste des terroristes recherchés par le département d’Etat américain. Réfugié un temps avec son épouse dans le sud algérien vers la ville de Tinzawaten où il possèderait une maison, l’homme navigue régulièrement à travers les dunes entre l’Adrar des Ifoghas au Mali et le sud de la Libye.

S’il n’est jamais arrêté, c’est que celui que l’on surnomme « le lion du désert » n’a rien perdu de