jeudi 31 mai 2012

JournalDuMali.com: Le Téléthon pour la Paix, le nouveau défi d'Alphadi

JournalDuMali.com: Le Téléthon pour la Paix, le nouveau défi d'Alphadi

Un nouvel « Etat islamique au Nord-Mali » sur le modèle mauritanien ? | Mediapart

Un nouvel « Etat islamique au Nord-Mali » sur le modèle mauritanien ? | Mediapart

L'obstacle algérien

Eclairage : L’obstacle algérien





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Le président Yayi Boni est l’un des chefs d’Etats africains les plus déterminés pour que le Mali sorte rapidement de la crise politico-institutionnelle où l’a plongé le coup d’Etat du 22 mars et recouvre aussi vite que possible l’intégrité de son territoire national. Dans la dépêche ci-dessus, on relève qu’il s’est montré ‘’très prudent’’ s’agissant de la date à laquelle le Conseil de sécurité pourrait être saisi par l’Union africaine pour la création d’une force d’intervention africaine au Mali, préconisée par lui-même. Cette prudence étant expliquée en partie par ‘’les concertations pour obtenir l’accord des pays du champ‘’.

C’est de là que pourrait venir la plus grosse difficulté à la mise en place de cette force panafricaine. En effet, l’Algérie, considérée comme ‘’la puissance régionale’’ (eu égard à son poids économique et à l’importance supposée de ses moyens militaires) devrait tenir le leadership dans la lutte coordonnée contre le terrorisme dans l’espace sahélo-saharien.

D’autant qu’elle détient une responsabilité particulière dans l’émergence et le développement du fléau, parti de son territoire pour se répandre, tel un cancer, chez ses voisins du sud. Or non seulement elle ne s’est guère aventurée au-delà des innombrables réunions ministérielles et d’états-majors militaires accouchant de belles résolutions, mais en plus elle a toujours affiché une hostilité farouche à l’intervention de troupes étrangères à la zone, estimant que cela ne ferait qu’’’aggraver la situation’’.

C’est ainsi que lorsque la CEDEAO a décidé, lors de son sommet spécial tenu à Abidjan en avril, de l’envoi de contingents au Mali pour l’aider à recouvrer les parties de son territoire passées sous contrôle de groupes armés, l’Algérie a immédiatement initié un mini sommet à Nouakchott, avec la Mauritanie et le Niger, pour s’opposer à ‘’l’intervention de forces étrangères’’.

Convaincre ce pays de la nécessité de mettre en place une force africaine sous bannière onusienne pour libérer le Nord-Mali de l’emprise des séparatistes et autres islamistes radicaux et, du même coup, éradiquer AQMI, est la rude tache qui attend Yayi Boni. Et quand on sait l’énorme capacité de nuisance dont la diplomatie algérienne a su faire preuve dans certains dossiers, notamment celui du Sahara occidental, il faudrait se garder de tout enthousiasme excessif quant à l’issue heureuse du projet du président de l’UA.

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Saouti Labass HAIDARA

Source : L’Indépendant

Maliactu du 31 mai 2012

Septentrion malien : Les masquent tombent - maliweb.net

Septentrion malien : Les masquent tombent - maliweb.net

Le dernier plan machiavélique de ATT contre les populations noires du nord : «Le coup d’Etat a empêché un projet de loi suicidaire sur le nord-Mali de passer», dixit Alhassane Abba, député Codem de Goundam - maliweb.net

Le dernier plan machiavélique de ATT contre les populations noires du nord : «Le coup d’Etat a empêché un projet de loi suicidaire sur le nord-Mali de passer», dixit Alhassane Abba, député Codem de Goundam - maliweb.net

Fusion MNLA-Ansar Dine : Requiem pour une alliance contre nature - maliweb.net

Fusion MNLA-Ansar Dine : Requiem pour une alliance contre nature - maliweb.net

Proclamation de la République Islamique de l’Azawad : La vraie face de l’irrédentisme et de l’intégrisme s’affiche - maliweb.net

Proclamation de la République Islamique de l’Azawad : La vraie face de l’irrédentisme et de l’intégrisme s’affiche - maliweb.net

Proclamation de la République Islamique de l’Azawad : La vraie face de l’irrédentisme et de l’intégrisme s’affiche - maliweb.net

Proclamation de la République Islamique de l’Azawad : La vraie face de l’irrédentisme et de l’intégrisme s’affiche - maliweb.net

Face-à-face MNLA Assarid Ag Imbarcaouane au parlement Européen : Les masques sont tombés - maliweb.net

Face-à-face MNLA Assarid Ag Imbarcaouane au parlement Européen : Les masques sont tombés - maliweb.net

“Une solution pacifique est bien possible” Selon des responsables maliens reçus par les autorités algériennes - Liberté Algérie , Quotidien national d'information

“Une solution pacifique est bien possible” Selon des responsables maliens reçus par les autorités algériennes - Liberté Algérie , Quotidien national d'information
“Une solution pacifique est bien possible”
 Par : Farid Abdeladim
L’Algérie ne peut que se féliciter de “la vision partagée de la majorité de ces acteurs sur le maintien de l’unité et de l’intégrité du Mali”.
Nord du Mali : “Une solution pacifique au problème de l’Azawad est bien possible”. L’affirmation émane de hauts responsables maliens reçus cette semaine par les autorités algériennes dans l’objectif de trouver une issue à la crise du Mali. Réaffirmant son rôle de médiateur historique exprimé lors des différentes crises au nord du Mali, l’Algérie a, en effet, entrepris, depuis quelque temps, une série de rencontres avec différents acteurs de ce pays, dont de hauts responsables militaires et politiques, et des représentants de la société civile. “Notre visite a pour objectif d’explorer les possibilités d’un retour rapide de la paix et le rétablissement de la sécurité au Mali”, confirment les invités des autorités algériennes, dont deux hauts gradés de l’Armée malienne et un diplomate.
Lors de cette rencontre informelle, l’accent a été mis notamment sur “la nécessité de la concertation pour l’ouverture rapide d’un dialogue positif avec toutes les parties prenantes, les représentants de l’ensemble des composantes ethniques (Touareg, Sonrhaïs, Arabes et Peulhs)”. Et l’Algérie ne peut que se féliciter de “la vision partagée de la majorité de ces acteurs sur le maintien de l’unité et de l’intégrité du Mali”.
Selon nos sources, l’ensemble des acteurs s’étant préoccupé de “la situation alarmante des populations qui ont fui les exactions” que ne cessent de commettre, notamment au nord du Mali, les groupes armés y imposant leur diktat depuis l’effritement de l’État malien, résultat du putsch du 22 mars. Comment faut-il agir pour que la paix revienne rapidement dans le nord du Mali ? Pour les personnalités maliennes reçues à Alger, l’unique voie salutaire consiste en l’engagement d’un dialogue élargi aux représentants réels des populations, et non pas aux groupes armés terroristes (Aqmi et Mujao) et leurs complices.
Les invités d’Alger, alertent, en effet, contre le danger de toute solution se limitant aux groupes armés lesquels ne représentent guère les habitants du nord du Mali. “Les groupes armés ne représentent pas la population ; ces groupes disparates ont des objectifs totalement différents avec les aspirations du peuple malien”, insistent nos interlocuteurs. En ce sens qu’ils dénoncent l’imposition de la charia par Aqmi au Mali.
Les responsables maliens s’indignent à ce titre “des restrictions sur la pratique de l’islam tolérant, en l’occurrence l’islam pratiqué pendant des siècles et qui a fait le rayonnement des cités de Tombouctou et Gao”. Par la même occasion, les acteurs maliens ont exprimé à l’Algérie la nécessité de trouver une solution aux deux grands fléaux que sont le terrorisme et le crime organisé, (enlèvement, drogue, trafic d’armes, vandalisme…). D’où leur appel à “la synchronisation de  toutes les bonnes volontés et la sensibilisation de la communauté internationale  en vue de trouver une solution rapide et durable à la crise”.
Ceci, non sans exprimer leur souhait de voir l’Algérie jouer “un rôle central et déterminant”, en sa qualité du pays le plus influent parmi les quatre pays du champ, (Algérie, Niger, Mali et Mauritanie). “Les émissaires” maliens s’opposent catégoriquement à l’option de faire intervenir la Cédéao pour le règlement de la crise malienne. “L’intervention militaire de la Cédéao est le pire des maux qui puisse arriver à notre pays” avertissent-ils.
Tout en remerciant le gouvernement et le peuple algériens pour leur rôle joué par le passé, ils souhaitent naturellement que “l’Algérie poursuive son accompagnement au peuple du Mali dans le futur”.

F A

L'Expression - Le Quotidien - Washington se concerte avec Alger

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Alger et Bruxelles se penchent sur la crise au Mali Messahel a rencontré hier les chefs de missions diplomatiques européennes - Liberté Algérie , Quotidien national d'information

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Libération du Nord-Mali : Le téléphone pleure

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Allons enfants de l’Azawad… | Slate Afrique

Allons enfants de l’Azawad… | Slate Afrique
Touareg et groupes islamistes ébauchent la république islamique de l'Azawad. Recette constitutionnelle inédite de Damien Glez.



l'auteur
Damien Glez

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Ahmed al-Mansur Saadi  Azawad  coup d'Etat Mali  Coupé-Décalé  MNLA 

 Le monde “civilisé” frémit à l’idée de voir naître un émirat taliban en plein cœur de l’Afrique noire; un califat islamiste à la lisière du Sahara et du Sahel, dans ce territoire presque entièrement désertique du Nord du Mali que l’on nommait déjà traditionnellement “Azawad”. Mais le monde s’inquiète-il vraiment pour ces populations qu’il a largement ignorées depuis l’annonce d’une grave crise alimentaire? Rien n’est moins sûr. C’est peut-être moins à la chair humaine qu’à la chère pierre que l’on pense. N’est-ce pas le sort des richesses touristiques qui préoccupe? Tombouctou et Gao, les deux villes maliennes inscrites sur la liste du patrimoine mondial d'une UNESCO déjà financièrement malmenée; les ruines médiévales et les gravures rupestres de la zone d'Essouk; la région de l'Adrar des Ifoghas où les apprentis aventuriers viennent faire du trek.
Tétanisée, la communauté internationale voit les barbes islamistes pousser hors de leur terrier et tenter d’imposer leurs lois sur une zone devenue, par ailleurs, plaque tournante des trafics de toutes sortes. Echaudé par l’aventure libyenne de son prédécesseur, le nouveau président français exhorte les pays africains à saisir le Conseil de sécurité des Nations Unies. Sait-il que l’Union africaine se cherche toujours un président de Commission et que la CEDEAO est concentrée sur la situation de Bamako?
Quant au puissant voisin, l’Algérie –dont sont originaires maints dirigeants d’Al-Qaïda au Maghreb islamique–, il cultive l’ambiguïté. Au XVIe siècle, le sultan marocain Ahmed al-Mansur Saadi avait profité de l'instabilité de l'empire Songhaï pour fondre sur Gao puis Tombouctou. De nos jours, quelle carte jouera Alger sur la carte malienne, le pays maghrébin observant que les Touaregs s'émancipent avec fragilité? Il faudra scruter l’ambiance, le 9 juin, lorsque se déroulera le match de football délocalisé Algérie-Mali…
Unité qui menace celle du Mali
Pendant que les uns tergiversent et que les autres s’enlisent, le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et le groupe islamiste Ansar Dine tentent une unité qui menace celle du Mali. Evidemment, l’indépendance incantatoire de l’Azawad ne suffit pas à créer un Etat fonctionnel. Peut-être, d’ailleurs, les autorités de la capitale malienne attendent-elles que les djihadistes et les Touareg se rognent le nez. L’ébauche de ce nouveau pays finira-t-elle explosée ou implosée?
Pas facile pour les indépendantistes de se mettre d’accord sur la forme du nouvel Etat. La datte de discorde est la charia (loi islamique), cet ensemble de normes doctrinales lui-même sujet à caution parmi les exégètes de l’Islam. L’Azawad deviendra-t-il la cinquième république islamique du monde? Les quatre autres ne semblent pas des exemples de grands épanouissement. La République islamique d'Afghanistan continue de dénombrer des morts. La République islamique de Mauritanie traîne les boulets de récents putschs militaires et de l’esclavage moderne. La République islamique d'Iran rechigne à s’intégrer pleinement dans la communauté internationale.
La République islamique du Pakistan ne se départit pas de sa réputation de bienveillance à l’égard du terrorisme international.
Qu’en sera-t-il de l’Etat islamique de l'Azawad? A bien y regarder, les cinq piliers de l'Islam ne semblent pas inapplicables au Nord-Mali. Le jeûne? Rien de plus facile dans une région menacée de disette. La prière? Facilement suscitée au sein d’une population terrorisée qui ne peut que s’en remettre au Très-haut. Le pèlerinage? Tentant pour des Maliens du Nord qui ne rêvent que d’exil. L’aumône et la charité? On y vient vite en période de dèche…
Petite liste de détails à régler
Le territoire de l’Azawad a déjà ses 822 000 km2, son drapeau aux bandes verte, rouge et noir et au triangle jaune et sa capitale, Gao. Il ne reste aux apprentis gouvernants qu’une petite liste de détails à régler, afin que le nouvel Etat bénéficie d’une page Wikipedia renouvelée:
- Un gentilé officiel: les habitants de l’Etat islamique de l'Azawad pourraient se baptiser «azawais» et «azawaise» ou «azawadien» et «Azawadienne».
- Une monnaie: lorsque le contact sera définitivement rompu avec les instances monétaires du franc cfa -instances dominées par des pays hostiles à son indépendance- l’Azawad pourrait revenir au cauri. Avant le troc…
- Un nom d’équipe de football: Azawad signifiant «territoire de transhumance»  en langue tamasheq, les footeux pourraient être les «bovins de l’Azawad», à moins que ne s’impose l’intitulé «les barbus de l’Azawad». A moins que cette compétition en short ne soit jugée indigne d’un territoire islamique…
- Une armoirie: une combinaison de signes empruntés à l’alphabet tifinagh fera l’affaire, saupoudrée de quelques arabesques.
- Un hymne national: le chant du muezzin suffira, la musique risquant d’être interdite, comme dans la ville somalienne de Jowhar, par les islamistes radicaux shebab.
- Un fuseau horaire: à bien regarder le mode de fonctionnement des islamistes d’Ansar Dine, on pourrait se croire en 2012 moins 1000 ans. Le décalage horaire avec le reste du monde est tel que c’est le calendrier qu’il faut changer.
- Une langue officielle: pour gommer la dispersion entre langues touareg, songhaï et peul, l’arabe pourrait être privilégié…
- Un système judiciaire: la politique de la main tendue sera remplacée par celle de la main coupée.
- Une constitution: il suffira de copier-coller quelques sourates de nature à encadrer le comportement quotidien. De la constitution actuelle du Mali, l’article 2 du Titre premier (“des droits et devoirs de la personne humaine”) sera légèrement aménagé. «Tous les Maliens naissent et demeurent libres et égaux en droits» deviendra «Tous les hommes (avec petit “h”) naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les femmes, elles, sont déjà parfaitement identiques dans leurs burqa». «Toute discrimination fondée sur l'origine sociale, la couleur, la langue, la race, le sexe, la religion et l'opinion politique est prohibée» sera remplacé par «Toute discrimination fondée sur la religion est encouragée».
- Une devise : «la barbe ou la mort nous vaincrons”.
- Un domaine internet : “.halal”.
Damien Glez
Retrouvez tous ses Coupé-Décalé

Madagascar-Tribune.com | Déclaration des Coprésidents de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE concernant la situation politique à Madagascar

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L'implosion du Mali serait désastreuse pour ses voisins (UE) - china radio international

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L'Expression - Le Quotidien - Mali: arrivée à Gao (nord) d'un chef d'Aqmi qui détient deux otages français

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L'Assemblée ACP-UE met en garde contre les conséquences du conflit libyen pour le Sahel

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Rébellion touarègue : Le Niger prend les devants - leFaso.net, l'actualité au Burkina Faso

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Charia et chaos dans le Nord du Mali - Libération

Charia et chaos dans le Nord du Mali - Libération
Rébellion. Touaregs et islamistes se sont unis et ont proclamé samedi l’indépendance de l’Azawad.
 Par HÉLÈNE DESPIC-POPOVIC
La rébellion touareg et le mouvement islamiste Ansar ed-Dine ont annoncé samedi leur fusion et proclamé un «Etat islamique» dans la région Nord, l’Azawad, qu’ils contrôlent depuis près de deux mois. Leur programme tient en quelques formules. «Nous sommes tous pour l’indépendance de l’Azawad», «nous acceptons tous l’islam comme religion» , le Coran et la Sunna (paroles et actions du prophète Mahomet) sont «la source du droit».

Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), un groupe indépendantiste, affichait dans les années 1990 et 2000, alors qu’il se battait pour un Etat touareg, une idéologie laïque. A l’origine de l’offensive contre l’armée malienne, en janvier, il avait dû céder la primauté à Ansar ed-Dine («l’Armée de la religion», en arabe), un mouvement qui prône l’imposition de la charia (loi islamique) dans tout le Mali, et qui est appuyé par les jihadistes d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi). Aujourd’hui, on ignore quelle est la place qui est censée revenir à Aqmi dans l’Azawad, créé par Ansar ed-Dine et le MNLA. Les islamistes ont récemment demandé à leurs combattants de commencer à appliquer la charia dans le nord.

L’Etat malien, en complète confusion depuis le putsch militaire du 22 mars contre Amadou Toumani Touré, a rejeté «catégoriquement» la création d’un Etat islamique dans le Nord. «Même si c’est la création d’un Etat sur papier, et non dans les faits, nous prenons les devants pour dire que le Mali est un pays laïc, qui restera laïc», a affirmé le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Hamadoun Touré.

En l’absence du président de transition, Dioncounda Traoré, qui se trouve à Paris où il se soigne des conséquences de son agression la semaine dernière par des manifestants, la parole est revenue à la médiation ouest-africaine qui suit la crise depuis le putsch. Celle-ci estime paradoxalement que cet accord pourrait favoriser une solution négociée. «Il est toujours mieux d’avoir à négocier avec un seul groupe qu’avec plusieurs aux intérêts parfois diamétralement opposés», a déclaré à l’AFP le ministre burkinabé Djibrill Bassolé, dont le pays conduit actuellement la médiation au nom de l’Afrique de l’Ouest.

L'Azawad n'est pas encore mis à genoux. Les Touaregs résistent

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Au nord du pays, rebelles touareg et islamistes créent un « État islamique » - Journal Numérique - France-Monde - www.lavoixdunord.fr

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MALI • La rébellion touareg et les islamistes peinent à s'entendre | Courrier international

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MALI. Fusion bloquée entre la rébellion touareg et les islamistes - Le Nouvel Observateur

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Les rebelles touaregs et les islamistes maliens fusionnent - Egalite et Réconciliation

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Mali, l’inévitable guerre au nord ! | Lnt.ma

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La feuille de route esquissée par Messahel ~ Diaspora Saharaui

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Nord du Mali : nouvelles dissensions entre rébellion touareg et groupe islamiste

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LE MALI : TERRE DE TOUTES LES INCERTITUDES ? | OujdaCity

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Nord du Mali: fusion bloquée entre rébellion touareg et groupe islamiste

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Messahel appelle à un dialogue entre Bamako et la rébellion touareg

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La crise malienne est partie pour durer | Slate Afrique

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Debut du message Reste du message

lundi 28 mai 2012

Dans le nord du Mali, les rebelles islamistes fixent les règles | La-Croix.com

Dans le nord du Mali, les rebelles islamistes fixent les règles | La-Croix.com

Dans le nord du Mali, les rebelles islamistes fixent les règles | La-Croix.com

Dans le nord du Mali, les rebelles islamistes fixent les règles | La-Croix.com

Création d'un état islamique | Chrétienté Info | Eglise Catholique

Création d'un état islamique | Chrétienté Info | Eglise Catholique
Le Salon Beige , le 28 mai 2012 à 0:30  
CmLu ici :
« La rébellion touareg et le mouvement islamiste Ansar Dine, deux des groupes qui contrôlent le nord du Mali depuis près de deux mois, ont annoncé samedi leur fusion et proclamé un « Etat islamique » dans la région.
Ce « protocole d’accord », aboutissement de plusieurs semaines de discussions parfois difficiles entre deux mouvements longtemps séparés par leurs objectifs et leurs idéologies, marque un tournant dans l’immense Nord malien, qui a échappé au pouvoir central de Bamako depuis fin mars.
Création de l’Etat islamique de l’Azawad
« Le mouvement Ansar Dine et le MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad) proclament leur auto-dissolution dans l’Azawad (région nord du Mali, ndlr). Les deux mouvements créent le Conseil transitoire de l’Etat islamique de l’Azawad », indique l’accord.
« Nous sommes tous pour l’indépendance de l’Azawad », « nous acceptons tous l’islam comme religion », le Coran et la Sunna (paroles et actions du prophète Mahomet rapportées par la tradition) sont « la source du droit »: tels sont les principaux points de ce document.
A Gao, l’une des grandes villes du Nord malien, où des responsables des deux mouvements menaient leurs discussions, comme à Tombouctou, la conclusion de cet accord a été accueillie par de nombreux coups de feu en l’air, ont rapporté des habitants ».

Parlement européen : Face à face entre le MNLA et une délégation malienne - maliweb.net

Parlement européen : Face à face entre le MNLA et une délégation malienne - maliweb.net

Les rebelles islamistes renforcent leurs positions au Nord du Mali | La-Croix.com

Les rebelles islamistes renforcent leurs positions au Nord du Mali | La-Croix.com
Le mouvement islamiste Ansar Dine et la rébellion touarègue du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), qui avait lancé une offensive mi-janvier, ont annoncé samedi 26 mai leur fusion et proclamé un « État islamique » dans la région Nord du Mali.
La rébellion touarègue, sécessionniste et laïque, et Ansar Dine, prônant l’instauration de la charia (loi islamique) dans tout le Mali, ont officiellement surmonté leurs divergences et décidé la création d’un « Conseil transitoire de l’État islamique de l’Azawad », l’immense région septentrionale.
Par ailleurs, le mouvement Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) s’est emparé d’un important dépôt souterrain d’armes et de munitions de l’armée régulière à Gao, une grande ville de la région Nord du Mali contrôlée par des groupes armés

Un État islamique de l’Azawad proclamé dans le nord du Mali Les rebelles touareg du MNLA et les islamistes d’Ançar EDDine fusionnent - Liberté Algérie , Quotidien national d'information

Un État islamique de l’Azawad proclamé dans le nord du Mali Les rebelles touareg du MNLA et les islamistes d’Ançar EDDine fusionnent - Liberté Algérie , Quotidien national d'information

les groupes rebelles touareg du MNLA et d’Ançar Eddine fusionnent - International - El Watan

les groupes rebelles touareg du MNLA et d’Ançar Eddine fusionnent - International - El Watan

AZAWAD Une «fusion» grosse d'inconnues!

L'Expression - Le Quotidien - Une «fusion» grosse d'inconnues!
Par
Les rebelles touareg et les islamistes d'Ansar Dine ont annoncé leur «fusion»Les rebelles touareg et les islamistes d'Ansar Dine ont annoncé leur «fusion»
L'annonce, hier, de «l'union» entre le Mouvement de l'Azawad et «Ansar Dine» induit une nouvelle donne dans le nord du Mali qui ne laisse d'inquiéter.
Entre islamisme et laïcité, c'est l'islamisme qui s'impose au nord du Mali. Après plusieurs semaines de négociations, les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (Mnla) et l'organisation islamiste Ansar Dine, qui ne sont rien d'autre que des milices islamistes liées à Al Qaîda au Maghreb islamique, ont finalement décidé d'unir leurs forces et de créer un «Etat islamique» indépendant dans le nord du Mali. Pragmatisme oblige, cette alliance va sans équivoque freiner les efforts des médiateurs internationaux qui tentent de rétablir l'ordre constitutionnel dans le nord du Mali. «L'accord conclu ce soir prévoit la fusion des deux mouvements, le Mnla et Ansar Dine, pour créer un Etat indépendant islamique», a indiqué samedi soir un porte-parole du Mnla Mohamed Ag Attaher, de Gao où l'accord a été signé. «Création d'un Etat indépendant islamique» objectif atteint pour les Ansar Dine, qui ont pour but l'islamisation de la région du Sahel. Plus question d'espérer une quelconque scission ou éventuelle altercation entre les deux mouvements qui, jusque-là, se disputaient le nord du Mali, pour établir le statu quo dans le pays. Le Mnla, qui souhaitait instaurer un Etat laïc touareg indépendant au nord du Mali, et Ansar Dine, qui voulait l'instauration d'un Etat islamique au Mali, avaient profité du coup d'Etat militaire du 22 mars qui a chassé du pouvoir le président Amadou Toumani Touré, pour prendre le contrôle de plusieurs villes du Nord du pays. Longtemps séparés par leurs objectifs et leurs idéologies, ce «protocole d'accord» conclu samedi entre les deux parties, marque un tournant dans l'immense Nord malien, qui a échappé au pouvoir central de Bamako depuis fin mars. «Le mouvement Ansar Dine et le Mnla proclament leur auto-dissolution dans l'Azawad (région nord du Mal)). Les deux mouvements créent le Conseil transitoire de l'Etat islamique de l'Azawad», indique l'accord. «Nous sommes tous pour l'indépendance de l'Azawad», «nous acceptons tous l'islam comme religion», le Coran et la Sunna sont «la source du droit»... tels sont les principaux points de ce document.
Depuis plusieurs années, Aqmi opère dans toute la bande sahélo-saharienne, y commettant des rapts, en particulier d'Occidentaux. D'ailleurs, l'Afrique de l'Ouest, comme le reste de la communauté internationale, redoutent désormais une «afghanisation» du nord du Mali. Pour sa part, le Mouvement national de libération de l'Azawad, est un groupe politique et militaire indépendantiste créé le 16 octobre 2011 par la fusion du Mouvement national de l'Azawad (MNA), constitué de jeunes intellectuels et de militants politiques, avec les guérilleros de l'ex-Alliance Touareg Niger-Mali (Atnm) d'Ibrahim Ag Bahanga, leader des rébellions touaregs de 2006 à 2009, décédé dans un accident de voiture le 26 août 2011. Quant au gouvernement malien, il réfute ces revendications, et défend l'intégrité du territoire malien.
Le gouvernement malien «rejette catégoriquement» la création d'un «Etat islamique» dans le nord du pays par la rébellion touaregue et le groupe islamiste Ansar Dine, qui ont annoncé leur fusion, a déclaré hier le porte-parole du gouvernement transitoire malien, Hamadoun Touré. «Même si c'est la création d'un Etat sur papier, et non dans les faits, nous prenons les devants pour dire que le Mali est un pays laïc, qui restera laïc», a-t-il ajouté.
Avec beaucoup de tact et d'optimisme, ou le souci de ne pas ajouter de l'huile sur le feu, la médiation ouest-africaine de la Cédéao a, pour sa part, déclaré qu'elle souhaite de la «cohésion» entre groupes armés du nord du Mali - après la fusion de la rébellion touarègue et des islamistes d'Ansar Dine - estimant qu'elle favorise une «solution négociée» à la crise dans cette région, selon le chef de la diplomatie burkinabé Djibrill Bassolé.

L'Expression - Le Quotidien - L'organisation Ansar Eddine a-t-elle rallié Al Qaîda?

L'Expression - Le Quotidien - L'organisation Ansar Eddine a-t-elle rallié Al Qaîda?

Le Figaro - International : Mali : les rebelles touaregs proclament un État islamiste

Le Figaro - International : Mali : les rebelles touaregs proclament un État islamiste

Charia et chaos dans le Nord du Mali - Libération

Charia et chaos dans le Nord du Mali - Libération
Par H. D.-P. (avec Afp, Reuters)
La rébellion touareg et le mouvement islamiste Ansar ed-Dine ont annoncé samedi leur fusion et proclamé un «Etat islamique» dans la région Nord, l’Azawad, qu’ils contrôlent depuis près de deux mois. Leur programme tient en quelques formules. «Nous sommes tous pour l’indépendance de l’Azawad», «nous acceptons tous l’islam comme religion» , le Coran et la Sunna (paroles et actions du prophète Mahomet) sont «la source du droit».
Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), un groupe indépendantiste, affichait dans les années 1990 et 2000, alors qu’il se battait pour un Etat touareg, une idéologie laïque. A l’origine de l’offensive contre l’armée malienne, en janvier, il avait dû céder la primauté à Ansar ed-Dine («l’Armée de la religion», en arabe), un mouvement qui prône l’imposition de la charia (loi islamique) dans tout le Mali, et qui est appuyé par les jihadistes d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi). Aujourd’hui, on ignore quelle est la place qui est censée revenir à Aqmi dans l’Azawad, créé par Ansar ed-Dine et le MNLA. Les islamistes ont récemment demandé à leurs combattants de commencer à appliquer la charia dans le nord.
L’Etat malien, en complète confusion depuis le putsch militaire du 22 mars contre Amadou Toumani Touré, a rejeté «catégoriquement» la création d’un Etat islamique dans le Nord. «Même si c’est la création d’un Etat sur papier, et non dans les faits, nous prenons les devants pour dire que le Mali est un pays laïc, qui restera laïc», a affirmé le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Hamadoun Touré.
En l’absence du président de transition, Dioncounda Traoré, qui se trouve à Paris où il se soigne des conséquences de son agression la semaine dernière par des manifestants, la parole est revenue à la médiation ouest-africaine qui suit la crise depuis le putsch. Celle-ci estime paradoxalement que cet accord pourrait favoriser une solution négociée. «Il est toujours mieux d’avoir à négocier avec un seul groupe qu’avec plusieurs aux intérêts parfois diamétralement opposés», a déclaré à l’AFP le ministre burkinabé Djibrill Bassolé, dont le pays conduit actuellement la médiation au nom de l’Afrique de l’Ouest.

Accord entre le MNLA et les rebelles islamistes au Mali - LExpress.fr

Accord entre le MNLA et les rebelles islamistes au Mali - LExpress.fr
publié le 27/05/2012 à 09:26, mis à jour à 09:26

Les rebelles touaregs du MNLA et l'organisation islamiste Ansar Dine ont accepté d'unir leurs forces et de créer un Etat islamique indépendant dans le nord du Mali, a-t-on appris auprès de la rébellion samedi.

Dans la foulée du coup d'Etat militaire du 22 mars qui a chassé du pouvoir le président Amadou Toumani Touré, les Touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et des milices islamistes liées à Al Qaïda au Maghreb islamique se sont emparés de plusieurs villes du nord du pays.
L'accord conclu entre le MNLA, qui souhaitait instaurer un Etat laïc touareg indépendant, et Ansar Dine, qui voulait l'instauration d'un Etat islamique au Mali, risque de compliquer les efforts des médiateurs internationaux qui tentent de rétablir l'ordre constitutionnel dans le pays.
"L'accord conclu ce soir prévoit la fusion des deux mouvements, le MNLA et Ansar Dine, pour créer un Etat indépendant islamique", a indiqué un porte-parole du MNLA Mohamed Ag Attaher, au téléphone à Reuters, de Gao où l'accord a été signé.
"Il prévoit également la fusion de nos deux forces et la nomination d'une autorité exécutive pour l'Etat d'Azawad", a-t-il ajouté, faisant référence aux régions de Kidal, Gao et Tombouctou.
Des tirs de joie ont retenti dans les villes de Gao et de Tombouctou peu après l'annonce de la signature de l'accord entre les deux mouvements, selon des habitants.
Cheick Dioura, Marine Pennetier pour le service français
Par

Le Mali bat le record du ridicule - maliweb.net

Le Mali bat le record du ridicule - maliweb.net

Le Mali bat le record du ridicule

Avec le tabassage de son président, Dioncounda Traoré, notre pays bat tous les records mondiaux de ridicule. Figurera-t-il au Guiness 2012 ?
Le Mali ne cesse de battre les records mondiaux. A  ce titre, il mérite de figurer au Guiness 2012. Jugez-en vous-mêmes !
Premier record battu par le pays des grands guerriers Soudjata Kéita et Kankou Moussa: celui de la vaillance militaire. Il a suffi, en effet, d’un demi-millier de  narco-trafiquants barbus, alliés à des soldats de Khaddafi fuyant la Libye et les bombes de l’OTAN, pour mettre la main sur les deux tiers de notre territoire. Les mauvaises langues racontent que quiconque, aujourd’hui, s’amuserait à jouer de la musique touareg ou arabe près d’un camp militaire malien est sûr d’y semer une débandade éperdue. Il se raconte que nos soldats sont très braves pour se battre entre eux (souvenez-vous de la fameuse guerre des bérets) mais que face aux gens enturbannés ou barbus, ils sont plus agiles des jambes que Karl Lewis, le champion olympique ! Mais comme le peuple malien paie pour sa sécurité, il fallait lui rendre compte. Les hautes autorités l’ont fait de la plus belle manière en lui expliquant ce qu’il a vu n’était pas une fuite mais plutôt un repli stratégique des armées. Sauf qu’on ne nous dit toujours pas quand les armées se déplieront !…
Notre valeureuse troupe, après ses exercices de sprint face aux rebelles, n’a pas tardé, heureusement,  à redorer son blason puisqu’elle a mis à son tour en fuite plus gradé qu’elle: le général ATT. Le « vieux commando », comme il s’est personnellement surnommé après sa chute, a dû, pour échapper aux bombes des mutins, se faire porter, tel un enfant malade de la polio, sur le dos du patron de sa garde, un certain colonel Abidine Guindo, et dévaler la colline du pouvoir. D’avoir ainsi fui avec son chef n’a pas porté chance au colonel Guindo qui, suite à la guerre des bérets, a pris lui-même la clé des champs. A croire, décidément, que la fuite est devenue une maladie contagieuse dans nos contrées…
Deuxième record battu avec brio par notre cher pays : celui du ridicule. Sans égard pour le grand âge (70 ans) ni pour le tendre sourire du président intérimaire, Dioncounda Traoré, des sbires à la solde d’une ineffable Convention Nationale ont cru bon de le battre jusqu’au sang, le laissant pour mort entre les mains de sa propre garde. Cerise sur le…bâton, si l’on ose écrire, pas un coup de feu n’a été tiré, ni le moindre manifestant arrêté. Du reste, au lieu de s’enfuir après leur forfait comme le ferait n’importe quel assassin, les agresseurs du président, ainsi qu’on le constate  se sont tranquillement assis dans la cour du palais de Koulouba pour parler de la pluie et du beau temps. Pour un peu, ils auraient mis au pot un petit sachet de thé vert de Chine pour fêter les funérailles de leur victime ! Tabasser un président en exercice défie tellement l’imagination que le code pénal malien ne l’a pas prévu. Cette sévère loi punit, certes, l’outrage au chef de l’Etat (c’est-à-dire le manque de respect à son égard), mais pas son tabassage qui, en principe, relève de la science-fiction, du crime impossible. Voyez-vous, dans l’histoire de l’humanité, nul n’a vu ni entendu parler d’un chef d’Etat molesté par une foule aux mains nues. Des présidents tués comme l’Algérien Boudiaf, brûlés comme l’italien Mussolini,  oui; mais un président copieusement battu dans ses bureaux et devant ses gardes armés, par Allah, voilà une sauce trop forte de piment !
Or après cette mémorable séance de bastonnade présidentielle, qu’avons-nous vu ? Nous avons vu  le Premier ministre, tout juste de retour de la planète Mars et bardé de « pleins pouvoirs », s’adresser à la nation. Et qu’a dit cet éminent prêcheur ? Que le chat a pris la souris, que la souris a mordu la queue du chat, que la queue du chat a enflé, que la souris a dansé de joie, qu’il faut de la nivaquine et de l’aspirine pour soigner le chat, et patati et patata ! L’auguste titulaire de tous les pouvoirs n’a parlé ni de l’infamie commise sur la personne du président ni des éventuelles sanctions prises contre les criminels. A ce jour d’ailleurs, ni le ministre de la sécurité (chargé du maintien d’ordre), ni le chef de la police, ni celui de la gendarmerie, ni aucun responsable de la garde présidentielle n’ont été limogés, à plus forte raison incarcérés. Or, en l’occurrence, personne n’en voudrait au Premier ministre d’infliger aux coupables la pire sanction qui soit: par exemple,  un séjour forcé à Gao ou Tombouctou, sous les tentes d’Iyad Ag Ghali! Bref, tout se passe comme si on avait simplement bastonné un âne domestique pour faire taire ses incommodants pets ! Les organisateurs de la Convention Nationale, inspiratrice principale de l’agression ? Ils boivent du petit lait. On se demande même si quelqu’un de haut placé n’y a pas rajouté une pincée de lait Nido et un doigt de miel !
En effet, ces organisateurs sont connus comme le loup blanc et il n’y a qu’à mettre le nez aux fenêtres pour les voir défiler. Leur meneur aime arborer la barbe et les favoris de Fidel Castro; sa lapidation serait, à dire de pèlerin, aussi méritoire que celle des stèles sataniques de la Mecque. Certes, le bonhomme a le diable au corps depuis longtemps mais si, ces derniers temps, le diable lui-même a peur de lui,  c’est parce qu’il a terriblement faim: lui qui a chanté les louanges des putschistes dès les premiers chants du coq n’a pas digéré de ne pas hériter du moindre strapontin dans le gouvernement. Se sentant trahi par ses amis en treillis, il caresse le riant projet d’installer sous nos cieux ce qui ressemble comme deux gouttes d’eau au Somaliland. On peut comprendre que l’anarchiste national prenne la tête d’un bloc constitué de micro-organismes aussi populaires que l’Association des Pêcheurs, l’Association Moussa Dadis Camara, le Club Ahmed Sékou Touré et le Club des amis de la lecture. Mais qu’il ait pu entraîner dans son sillage des avocats et des syndicalistes, hommes en principe avertis des affaires de la vie, ne cesse de nous étonner. L’explication vient, sans doute, de ce que le pays a cessé d’abriter un Etat. De fait, s’il subsistait ne serait-ce qu’un petit bout d’Etat malien, comment croire qu’un tondu et deux pélés veuillent former une présidence, un gouvernement et un parlement parallèles après deux jours de bavardages qu’ils appellent Convention ?
Tiékorobani

dimanche 27 mai 2012

L'Expression - Le Quotidien - La médiation ouest-africaine souhaite une «solution négociée » au conflit dans le nord malien

L'Expression - Le Quotidien - La médiation ouest-africaine souhaite une «solution négociée » au conflit dans le nord malien

Rebelles touaregs et islamistes s'unissent dans le nord du Mali - Monde - TF1 News

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Mali: La partition est-elle consommée?

Mali: La partition est-elle consommée?

Pendant que Bamako continue de s’enfoncer dans la confusion et le désordre, les groupes armés, qui ont conquis et contrôlent le Nord du

Mali : les rebelles touareg s'allient à des islamistes - Le Point

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Nord du Mali: Aqmi s'empare d'un gros dépôt souterrain d'armes et de munitions

Nord du Mali: Aqmi s'empare d'un gros dépôt souterrain d'armes et de munitions
Le mouvement Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) s'est emparé cette semaine d'un important dépôt souterrain d'armes et de munitions de l'armée régulière à Gao, une grande ville de la région nord du Mali contrôlée par des groupes armés, a-t-on appris dimanche de sources sécuritaires.

Les gens d'Aqmi ont mis la main sur notre dépôt souterrain d'armes et de

Mali: les islamistes avancent leurs pions dans le nord du pays

Mali: les islamistes avancent leurs pions dans le nord du pays
Dernière mise à jour :

La fusion de groupes armés dans le nord du Mali renforce la position des islamistes, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en particulier, mais pour la médiation ouest-africaine cette

Mali: les islamistes avancent leurs pions dans le nord du pays | Paris Normandie

Mali: les islamistes avancent leurs pions dans le nord du pays | Paris Normandie
Publié le dimanche 27 mai 2012 à 20H11
Mali: les islamistes avancent leurs pions dans le nord du pays_1

Un rebelle islamiste d'Ansar Dine près de Tombouctou le 24 avril 2012

La fusion de groupes armés dans le nord du Mali renforce la position des islamistes, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en particulier, mais pour la médiation ouest-africaine cette nouvelle donne pourrait faciliter une "solution négociée".
La fusion annoncée du Mouvement national de libération de

Mali: alliance entre les rebelles touareg et les milices d'ansar Dine - La Nouvelle Tribune

Mali: alliance entre les rebelles touareg et les milices d'ansar Dine - La Nouvelle Tribune
Publié le dimanche 27 mai 2012 15:12
Écrit par La rédaction
La situation au Mali s'empire au fur et à mesure que la crise politique de Bamako s'accentue.  En effet, les rebelles touareg à l'origine de la création de l'état non reconnu de l'azawad ont déclaré s'être entendus avec les milices proches d'Al qaeda, 
notamment Ansar Dine, pour fusionner et faire de l'Azawad un état islamique.
Un accord qui crée le Conseil transitoire de l'Etat islamique de l'Azawad.  C'est une nouvelle épine dans le pied de l'équipe dirigeante du Mali, qu'elle soit proche du capitaine Sanogo ou de l'ancien président de l'assemblée Dioncounda Traoré (actuellement en visité médicale en France suite à son agression; Lire : Mali : le président de transition agressé et blessé hier)
Photo : un homme armé du groupe Ansar Dine

Accord entre le MNLA et les rebelles islamistes au Mali - Le Nouvel Observateur

Accord entre le MNLA et les rebelles islamistes au Mali - Le Nouvel Observateur

Mali : les Touaregs et les islamistes fusionnent | International | Radio-Canada.ca

Mali : les Touaregs et les islamistes fusionnent | International | Radio-Canada.ca

Mali: les islamistes incontournables après la fusion avec le MNLA - RTBF Monde

Mali: les islamistes incontournables après la fusion avec le MNLA - RTBF Monde
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    Un rebelle islamiste d'Ansar Dine près de Tombouctou le 24 avril 2012
    Un rebelle islamiste d'Ansar Dine près de Tombouctou le 24 avril 2012

    Mots clés

    La fusion de groupes armés dans le nord du Mali renforce la position des islamistes, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en particulier, mais pour la médiation ouest-africaine cette nouvelle donne pourrait faciliter une "solution négociée".
    La fusion annoncée du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), la rébellion touareg, et du groupe islamiste Ansar Dine ne changeait apparemment pas grand-chose dimanche dans le Nord, qui a échappé au pouvoir central malien à la suite du putsch du 22 mars à Bamako: dans les grandes villes de Gao et Tombouctou, les drapeaux de chaque mouvement flottaient toujours dans certains secteurs, symboles du contrôle territorial de chaque entité.
    Cependant si, selon une source proche des négociations, les "détails" de la fusion restent à définir, la conclusion, samedi à Gao, d'un "protocole d'accord" entre le MNLA et Ansar Dine (Défenseur de l'islam, en arabe), marque un tournant majeur.
    La rébellion touareg, sécessionniste et laïque, et Ansar Dine, prônant l'instauration de la charia (loi islamique) dans tout le Mali, ont officiellement surmonté leurs divergences et décidé leur "auto-dissolution" et la création d'un "Conseil transitoire de l'Etat islamique de l'Azawad", l'immense région septentrionale.
    Le gouvernement malien de transition, qui ces dernières semaines était surtout pris par ses difficultés à s'imposer à Bamako face à l'ex-junte, a réaffirmé sa position de principe, rejetant "catégoriquement toute idée de création d'un Etat de l'Azawad, encore plus d'un Etat islamique".
    Mais cette nouvelle donne consacre, de l'avis général, la position dominante des islamistes.
    Le MNLA "perdait du terrain et ça, tout le monde le voyait. Il lui fallait une initiative pour rebondir", analyse le politologue malien Issa Touré, interrogé par l'AFP.
    Ce sont les islamistes "qui absorbent le MNLA et non le contraire"
    Les rebelles touareg sont "en pleine déconfiture. Donc ils signent avec Ansar Dine pour survivre", confirme une source sécuritaire dans la région.
    "C'est Ansar Dine qui absorbe le MNLA, et non le contraire", insiste-t-elle, soulignant que "beaucoup d'officiers du MNLA ont rejoint ces derniers temps les rangs" du mouvement islamiste.
    Aqmi "plus armé" que le Mali et le Burkina
    "C'est une alliance contre-nature" qui "ne favorisera qu'Aqmi", s'indigne Malaïnine Ould Badi, un responsable de la communauté arabe du Nord malien. "A cette allure, demain, c'est Aqmi qui va nommer le préfet ou le gouverneur de Gao", proteste Mohamed Maïga, un représentant des autochtones songhaï de cette ville.
    Vétéran de la rébellion touareg au Niger voisin et basé à Agadez (Nord nigérien), Ahmed Wagaya estime que la fusion MNLA/Ansar Dine pourrait n'être "pas si mauvaise" si les deux groupes se décident à "bouter Aqmi hors de la zone".
    Une perspective qui semble toutefois loin d'être à l'ordre du jour.
    "Ansar Dine nous a dit qu'il n'est pas question de déclencher une guerre à Aqmi. (...) C'est ça le problème", reconnaît Ibrahim Assaley, maire de la localité de Talataye (nord) et membre du MNLA.
    De toute façon, assure la source sécuritaire régionale, les jihadistes d'Aqmi sont pour l'heure les plus forts: "Aqmi est aujourd'hui plus armé que les armées du Mali et du Burkina réunies".
    "Il est toujours mieux d'avoir à négocier avec un seul groupe"
    Toutefois, alors que l'Algérie voisine a de nouveau plaidé dimanche pour le "dialogue" avec les rebelles, la médiation ouest-africaine veut croire que la fusion de groupes armés permet d'avancer vers des discussions.
    "La médiation salue toute dynamique allant vers la cohésion entre les différents mouvements armés, l'essentiel étant que ce groupe (choisisse) l'option d'une solution négociée au conflit", a indiqué le ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibrill Bassolé.
    "Il est toujours mieux d'avoir à négocier avec un seul groupe qu'avec plusieurs aux intérêts parfois diamétralement opposés", a-t-il souligné.
    AFP

Mali: le gouvernement rejette la création de l'Etat "islamique" de l'Azawad - RTBF Monde

Mali: le gouvernement rejette la création de l'Etat "islamique" de l'Azawad - RTBF Monde
MONDE | dimanche 27 mai 2012 à 15h23

La médiation ouest-africaine appelle les groupes armés maliens à la négociation - NORD-MALI - FRANCE 24

La médiation ouest-africaine appelle les groupes armés maliens à la négociation - NORD-MALI - FRANCE 24

La fusion MNLA-Ançar Dine qualifiée de « non évènement » par Bamako

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La fusion MNLA-Ançar Dine qualifiée de « non évènement » par Bamako
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Mali-Nord-Rebellion 
La fusion MNLA-Ançar Dine qualifiée de « non évènement » par Bamako 
APA-Bamako (Mali)
L’accord de fusion annoncé à partir du nord du Mali par les indépendantistes du

Rebelles touaregs et islamistes s'unissent dans le nord du Mali - Monde - TF1 News

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Mali : les rebelles touareg s'allient à des islamistes - Le Point

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Nord du Mali: Les rebelles touareg et les islamistes créent un Etat islamique - 20minutes.fr

Nord du Mali: Les rebelles touareg et les islamistes créent un Etat islamique - 20minutes.fr

La rébellion touareg fusionne avec un groupe islamiste au nord du Mali

La rébellion touareg fusionne avec un groupe islamiste au nord du Mali
Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le
Des rebelles islamistes de Ansar Dine, ici près de la ville de Timbuktu dans le nord du Mal en avril 2012
Des rebelles islamistes de Ansar Dine, ici près de la ville de Timbuktu dans le nord du Mal en avril 2012 | AFP/ROMARIC OLLO HIEN
La rébellion touareg et le mouvement islamiste Ansar Dine, deux des groupes qui contrôlent le nord du Mali depuis près de deux mois, ont annoncé samedi leur fusion, dans un "protocole d'accord" transmis à l'AFP.
"Nous sommes tous pour l'indépendance de l'Azawad", "nous acceptons tous l'islam comme religion", le Coran et la Sunna (paroles et

Le gouvernement malien dit non à la création d'un "Etat islamique" dans le Nord - Monde - France Info

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L’unité du Mali plus que jamais menacée :www.AfriSCOOP.net

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Des rebelles islamistes d’Ansar Dine - © AFP/ROMARIC HIEN

Leur protocole d’accord reconnaît notamment le Coran comme source du droit. Ils ont annoncé la création d’un Conseil transitoire de l’Etat islamique de l’Azawad. À Gao et à

Mali: MNLA et Ançar Dine fusionnés proclament l’Etat islamique à Gao

Mali: le MNLA et Ançar Dine ont proclamé l’Etat islamique à Gao
(Xinhua) — Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et Ançar Dine d’Iyad Ag Ghali ont proclamé ce samedi dans l’après-midi, l’Etat islamique à Gao, suite à la signature d’un protocole d’accord entre eux pour la paix, a-t-on appris auprès des sources de

Points Chauds Online : Le PORTAIL MAURITANIEN DE L'ACTUALITÉS sur le MAGHREB et L'AFRIQUE FRANCOPHONE - Proclamation d’un Etat islamique de l’Azawaddans le nord du Mali

Points Chauds Online : Le PORTAIL MAURITANIEN DE L'ACTUALITÉS sur le MAGHREB et L'AFRIQUE FRANCOPHONE - Proclamation d’un Etat islamique de l’Azawaddans le nord du Mali
Posté le 27 May 2012 à 13:00:54 CEST par redaction

Proclamation d’un Etat islamique de l’Azawaddans le nord du Mali
Selon une source proche des mouvements salafistes du nord du Mali, les mouvements rebelles du nord du Mali ont procédé, samedi, à la proclamation de « l’Etat islamique de l’Azawad », après un accord signé entre « Ansar Din » et le MNLA.
De même source on précise qu’un accord a été trouvé dans la journée du samedi sur la question de la proclamation de la naissance de l’Etat islamique indépendant de l’Azawad.
Et cette source d’ajouter que cet état sera geré par un conseil de Choura(assemblée consultative, sorte de parlement) pendant une période transitoire dont les deux tiers(2/3) doivent faire

La rébellion touareg et le groupe islamiste Ansar Dineccrée un Etat islamique dans le nord du Mali - leJDD.fr

La rébellion touareg et le groupe islamiste Ansar Dineccrée un Etat islamique dans le nord du Mali - leJDD.fr
La rébellion touareg laïque et le groupe islamiste Ansar Dine ont fusionné et décrété de la création d'un État islamique de l'Azawad dans le nord du Mali. Le gouvernement de transition à Bamako ne peut plus assurer l'intégrité et la sécurité de l'ensemble du pays.
La rébellion touareg lutte pour créer un Etat laïc et indépendant dans le nord du Mali depuis plusieurs décennies. Ansar Dine rêve de son côté d'imposer la loi islamique, la charia, dans tout le pays. Mais après plusieurs semaines de discussions difficiles, les deux mouvements ont réussi à surmonter leurs différences pour créer l'État islamique de l'Azawad.
«Nous sommes tous pour l'indépendance de l'Azawad. (…) Nous acceptons tous l'islam comme religion», le Coran et la Sunna (les paroles et actions du prophète Mahomet rapportées par la tradition) sont "la source du droit" indique le protocole d'accord transmis à l'AFP. A Gao, l'une des grandes villes du Nord malien, où des responsables des deux mouvements menaient leurs discussions, comme à Tombouctou, la conclusion de cet accord a été accueillie par de nombreux coups de feu en l'air, ont rapporté des habitants.
Depuis le coup d'État militaire du 22 mars qui avait chassé du pouvoir le président Amadou Toumani Touré (ATT), les Touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), Ansar Dine et des milices islamistes liées à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) se sont emparés de plusieurs villes du nord du pays. Peu à peu les deux groupes islamistes sont devenus dominants aux dépens du MNLA.

une "afghanisation" du nord du Mali?

Les autorités maliennes de transition ne cessent de proclamer leur volonté de restaurer l'intégrité territoriale du Mali. Mais elles semblent pour l'heure impuissantes, d'autant qu'elles ont peiné jusque-là à s'imposer à Bamako même face à l'ex-junte d'Amadou Haya Sanogo, le capitaine qui a renversé ATT.
Agressé et blessé le 21 mai par des manifestants, le président de transition, Dioncounda Traoré, chargé de conduire le pays pendant un an et qui est depuis jeudi à Paris pour des examens médicaux, "va bien" et devrait rentrer la semaine prochaine dans son pays.
Aqmi opère depuis plusieurs années dans toute la bande sahélo-saharienne, y commettant des rapts, en particulier d'Occidentaux, de plus en plus fréquents au cours des derniers mois. L'Afrique de l'Ouest et la communauté internationale redoutent désormais une "afghanisation" du nord du Mali.
A-G.R (avec AFP) - leJDD.fr
dimanche 27 mai 2012

Alakhbar | Nord du Mali: MNLA et Ançar Dine annonce "l'Etat Islamique de l'Azawad"

Alakhbar | Nord du Mali: MNLA et Ançar Dine annonce "l'Etat Islamique de l'Azawad"
ALAKHBAR (Nouakchott) - Les représentants du MNLA et du mouvement Salafiste Ançar Dine ont enfin après plusieurs mois de négociations signés la création d'un Etat Islamique de l'Azawad, ce samedi 26 Mai.

L'acte de création de ce pays est signé par Bilal Ag Chérif sécreataire général du MNLA et Abass Ould Antilla chef de tribu.

Les deux composantes du gouvernement ont chacune 20 ministres et un conseil permenant de 12 membres est mis sur pied.

Le MNLA et Ançar Dine se sont entendus sur la pratique de la Charia Islamique et l'instauration d'Etat de justice.

Cet acte est accueilli avec joie par les deux composantes dans la ville de Gao dans le nord du Mali

Alakhbar | Nord du Mali: MNLA et Ançar Dine annonce "l'Etat Islamique de l'Azawad"

Alakhbar | Nord du Mali: MNLA et Ançar Dine annonce "l'Etat Islamique de l'Azawad"
ALAKHBAR (Nouakchott) - Les représentants du MNLA et du mouvement Salafiste Ançar Dine ont enfin après plusieurs mois de négociations signés la création d'un Etat Islamique de l'Azawad, ce samedi 26 Mai.

L'acte de création de ce pays est signé par Bilal Ag Chérif sécreataire général du MNLA et Abass Ould Antilla chef de tribu.

Les deux composantes du gouvernement ont chacune 20 ministres et un conseil permenant de 12 membres est mis sur pied.

Le MNLA et Ançar Dine se sont entendus sur la pratique de la Charia Islamique et l'instauration d'Etat de justice.

Cet acte est accueilli avec joie par les deux composantes dans la ville de Gao dans le nord du Mali

Les rebelles touareg proclament l’indépendance du nord du Mali | euronews, monde

Les rebelles touareg proclament l’indépendance du nord du Mali | euronews, monde
Les rebelles touareg proclament l’indépendance du nord du Mali

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Cette région est considérée comme leur berceau naturel. Le “combat pour la libération est terminé” selon l’un de leur porte-parole. Le Mouvement national de libération de l’Azawad, le MNLA l’a annoncé dans une déclaration sur son site internet.
“L’ensemble du territoire de l’Azawad aujourd’hui est sous le contrôle du MNLA, et à l’intérieur de ce territoire là, nous avons trouvé des islamistes mais aussi Al-Qaïda au Magreb islamique qui a été laissé avec la complicité des autorités du Mali”.
Cette annonce des rebelles touareg intervient deux semaines après le coup d’Etat des militaires mené par le capitaine Sanogo à Bamako. Ce coup d’Etat a plongé le Mali dans une situation chaotique. Depuis, l’avancée des touareg et des islamistes a été très rapide. D’abord côte à côte, ils sont désormais rivaux et ils se battent pour contrôler les territoires.
La junte a appelé les populations du nord a résisté mais la région est au bord d’un désastre humanitaire majeur selon Amnesty International.
L’un des porte-parole des rebelles touareg a par ailleurs condamné l’enlèvement hier de diplomates algériens à Gao par un groupe selon lui “terroriste lors d’une opération très violente

Un Etat islamique proclamé dans le Nord du Mali | euronews, monde

Un Etat islamique proclamé dans le Nord du Mali | euronews, monde

Nord-Mali : la rébellion crée un État islamique

Le Figaro - International : Nord-Mali : la rébellion crée un État islamique

L'ombre de la charia au Mali - Europe1.fr - International

L'ombre de la charia au Mali - Europe1.fr - International
Par Europe1.fr et Walid Berrissoul

Publié le 12 avril 2012 à 08h23 Mis à jour le 12 avril 2012 à 08h23
© Reuters
TÉMOIGNAGE - La situation semble toujours aussi confuse depuis l'arrivée de groupes islamistes.
C'est un vent de terreur qui souffle du côté de Tombouctou. Une semaine après la déclaration d'indépendance du nord et l'arrivée d'islamistes dans plusieurs villes, le drapeau noir du groupe Ansar Dine, proche d'Al-Qaïda, flotte sur la perle du désert. D'autres groupes islamistes affluent dans la région, selon de nombreux témoins, et pour les habitants, la charia, la loi islamique, est devenue une réalité.

Au pas de la Charia

La seule radio qui fonctionne encore à Tombouctou diffuse en boucle des versets du Coran. Dans les rues quasi désertes, les miliciens islamistes circulent en pick-up et font respecter la Charia, mitrailleuse en bandoulière. Les femmes qui osent encore sortir de chez elles portent le voile intégral.
"S'ils sont à l'intérieur des maisons, on ne peut pas sortir. Je me couvre, je suis obligée de le faire. Je donne aussi des mouchoirs aux enfants pour qu'ils se couvrent : nous ne pouvons pas faire ce que nous voulons", confirme une habitante qui souhaite rester anonyme par peur des représailles, au micro d'Europe 1.
"Il n'y a pas d'administration, il n'y a pas de services, les banques sont pillées, il n'y a pas d'hôpitaux, rien", poursuit-elle.

"L'exode"

La population cherche donc à fuir par tous les moyens. Les écoles sont vides. Et pour cause, la plupart des élèves sont sur les routes, comme la moitié de la ville.
"Toute la ville se vide petit à petit, jour après jour", confirme un professeur dont l'école a été désertée, au micro d'Europe 1. "A pied, en voiture, en car, parfois même à dos d'animaux, quel que soit le moyen qu'ils arrivent à trouver, ils l'empruntent pour fuir. Sauve qui peut !", conclut-il.
"Al-Qaïda et les islamistes à Tombouctou, c'est l'asphyxie assurée pour la population", explique pour sa part un notable qui craint une catastrophe humanitaire si la ville n'est pas rapidement approvisionnée.
Le nouveau président par intérim, Dioncounda Traoré devrait prêter serment jeudi et un gouvernement d'"union nationale" devrait être formé rapidement, notamment pour rétablir l'ordre dans le nord du pays.

Mali : Juppé parle du "péril islamiste" - Europe1.fr - International

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Mali : l’ombre des islamistes - Europe1.fr - International

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Le Mali coupé en deux - Europe1.fr - International

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Le Nord Mali proclame son indépendance - Europe1.fr - International

Le Nord Mali proclame son indépendance - Europe1.fr - International
Par Europe1.fr avec agences

Publié le 6 avril 2012 à 14h38 Mis à jour le 6 avril 2012 à 14h38
La proclamation de l'indépendance du Nord Mali a été rejetée par l'Union africaine et la France.
La proclamation de l'indépendance du Nord Mali a été rejetée par l'Union africaine et la France. © Maxppp
Cette déclaration de la rébellion touareg a été condamnée par la France et l'Union africaine.
L''officialisation" de la division du Mali provoque des remous dans la communauté internationale. La rébellion touareg a proclamé vendredi l'indépendance du territoire qu'elle occupe au nord du pays, l'Azawad. Le pays, fragilisé par le coup d'Etat du 22 mars, est désormais divisé entre un Sud contrôlé par des militaires putschistes et un Nord dominé par les rebelles touaregs.
Dans un communiqué, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) précise que la décision prend effet immédiatement et appelle "la communauté internationale dans son ensemble à reconnaître immédiatement, dans un esprit de justice et de paix, l'indépendance de l'Etat de l'Azawad".

Déclaration "nulle et non avenue"

Paris a d'ores et déjà rejeté cette déclaration qu'elle considère comme "nulle et non avenue". La France, ancienne puissance coloniale, "défend l'unité et l'intégrité territoriale du Mali", a martelé Bernard Valero, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Le Quai d'Orsay appelle en outre la rébellion touareg à "inscrire son action dans le cadre d'un dialogue politique respectueux de l'ordre constitutionnel malien et de l'unité du pays".
L'Union africaine a de son côté jugé que la proclamation était "nulle et sans aucune valeur" et l'Algérie, voisine, s'est dite "très, très inquiète", affirmant qu'elle "n'acceptera pas que l'intégrité territoriale du Mali soit remise en question".

Une région "au bord du désastre humanitaire"

Après le coup d'Etat militaire qui a renversé le président Amadou Toumani Touré, les trois régions de l'Azawad, qui occupent une surface équivalente à celle de la France et de la Belgique, sont tombés en trois jours aux mains du MNLA et d'autres groupes, dont certains sont islamistes.
Dans les prochains jours, une réunion est prévue à Nouakchott avec les pays du Cemoc, le Comité d'état-major opérationnel conjoint, qui regroupe l'Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie.
Il y a urgence, car la région de l'Azawad est "au bord du désastre humanitaire", s'est alarmé Amnesty International, craignant les effets combinés de la sécheresse, des violences et des atteintes aux droits de l'homme. Le front d'opposition à la junte militaire responsable du coup d'Etat a d'ailleurs appelé vendredi l'ONU à intervenir, afin d'éviter une "catastrophe".

"Le Mali est laïc et restera laïc" - Europe1.fr - International

"Le Mali est laïc et restera laïc" - Europe1.fr - International
Par Europe1.fr avec AFP

Publié le 27 mai 2012 à 09h29 Mis à jour le 27 mai 2012 à 16h20
La rébellion touareg et le mouvement islamiste Ansar Dine, deux des groupes qui contrôlent le nord du Mali depuis près de deux mois, ont annoncé samedi leur fusion et proclamé un "Etat islamique" dans la région.
La rébellion touareg et le mouvement islamiste Ansar Dine, deux des groupes qui contrôlent le nord du Mali depuis près de deux mois, ont annoncé samedi leur fusion et proclamé un "Etat islamique" dans la région. © Maxppp
Touaregs et islamistes ont fusionné dimanche et proclamé un État islamique dans le nord du pays.
"Nous sommes tous pour l'indépendance de l'Azawad, nous acceptons tous l'islam comme religion. Le Coran et la Sunna (paroles et actions du prophète Mahomet rapportées par la tradition) sont la source du droit." Ces mots peu ambigus ont été écrits de concert dans un document rendu public samedi, par la rébellion touareg et le mouvement islamiste Ansar Dine, deux des groupes qui contrôlent le nord du Mali depuis près de deux mois. Ils ont annoncé samedi leur fusion et proclamé un "État islamique" dans la région.
"Allah a gagné", s'est tout de suite réjoui le porte-parole d'Ansar Dine à Tombouctou, Sanda ould Boumama, en commentant ce "protocole d'accord".
Cette fusion arrive après plusieurs semaines de discussions parfois difficiles entre les deux mouvements. Peu de choses semblaient rapprocher les deux groupes, longtemps séparés par leurs objectifs et leurs idéologies.

"Imposer graduellement la charia"

Le MNLA, Mouvement national de libération de l'Azawad, qui affichait une idéologie laïque, avait lancé mi-janvier l'offensive contre l'armée malienne dans le but de donner son indépendance à la région. Ansar Dine, "Défenseur de l'islam" en arabe, s'était joint aux combats quelques semaines plus tard, prônant de son côté l'imposition de la charia (loi islamique) dans tout le Mali. Ansar Dine, dirigé par l'ex-chef rebelle touareg Iyad Ag Ghaly, a ensuite été appuyé sur le terrain par les jihadistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Mais à eux deux, Ansar Dine et Aqmi sont devenus dominants - aux dépens du MNLA - dans le Nord, tombé entièrement aux mains des groupes armés. La fusion entre islamistes et touaregs intervient alors que les principaux responsables d'Ansar Dine et d'Aqmi sont réunis depuis jeudi à Tombouctou, pour évoquer leurs relations futures. Moins puissants, il semblerait que les touaregs aient préféré l'accord à la confrontation, aux dépens de leurs valeurs laïques.

Le président de transition "va bien"

"Le gouvernement du Mali rejette catégoriquement toute idée de création d'un Etat de l'Azawad, encore plus d'un Etat islamique", a réagi le ministre malien de la Communication et porte-parole du gouvernement, Hamadoun Touré. "Même si c'est la création d'un Etat sur papier, et non dans les faits, nous prenons les devants pour dire que le Mali est un pays laïc, qui restera laïc", a-t-il ajouté.
"La médiation salue toute dynamique allant vers la cohésion entre les différents mouvements armés, l'essentiel étant que ce groupe (choisisse) l'option d'une solution négociée au conflit", a indiqué le ministre burkinabè des Affaires étrangères, dont le pays conduit la médiation au nom de l'Afrique de l'Ouest. "En plus de cette cohésion, la médiation souhaite que non seulement (les groupes fusionnés) aillent vers la solution négociée, mais qu'ils préservent l'intégrité territoriale du Mali et qu'ils abandonnent la terreur et le terrorisme comme moyens d'action", a-t-il poursuivi.
L’Algérie a également réagi, par la voix de son ministre des affaires étrangère. "Le règlement de la question du Nord pourra se faire à travers l'organisation d'un dialogue avec les rebelles pour la prise en compte de leurs revendications légitimes, la prise en charge de la question humanitaire et la lutte contre le terrorisme et le crime organisé" a déclaré le ministre algérien délégué aux Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, tout en insistant sur "la préservation de l’intégrité territoriale et la souveraineté du Mali."

ALERTE - Nord du Mali: la fusion de groupes armés doit favoriser une solution négociée

ALERTE - Nord du Mali: la fusion de groupes armés doit favoriser une solution négociée
OUAGADOUGOU - La médiation ouest-africaine souhaite que la cohésion entre groupes armés du nord du Mali, après la fusion de la rébellion touareg et des islamistes d'Ansar Dine, favorise une solution négociée à la crise dans cette région, a déclaré à l'AFP le ministre burkinabè Djibrill Bassolé.

La médiation salue toute dynamique allant vers la cohésion entre les différents mouvements armés, l'essentiel étant que ce groupe (choisisse) l'option d'une solution négociée au conflit, a indiqué le ministre burkinabè des Affaires étrangères, dont le pays conduit la médiation au nom de l'Afrique de l'Ouest. Il est toujours mieux d'avoir à négocier avec un seul groupe qu'avec plusieurs aux intérêts parfois diamétralement opposés, a-t-il ajouté.