lundi 30 juin 2014

Etat-groupes armés : Les dangers de la médiation algérienne - maliweb.net

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Les dangers de la médiation algérienne



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L'Algérie veut garder sa position de leader
Ramtane-Lamamra-, ministre des affaires étrangères algérien


Une nouvelle rencontre réunira à la mi-juillet à Alger, sous la médiation algérienne, le gouvernement malien et les trois groupes armés touaregs signataires de l’accord de cessez-le-feu le 10 juin.



« Après les déclarations et les plateformes signées par les groupes armés qui reconnaissent l’intégrité territoriale et la souveraineté du Mali, nous pensons qu’aujourd’hui les conditions sont réunies pour que s’engagent des pourparlers directs avec ces groupes sur la facilitation algérienne et puis l’implication des principaux acteurs de la région », a déclaré Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la Coopération internationale. Avant d’ajouter que «la prochaine étape est qu’il est prévu mi-juillet qu’on se retrouve en Algérie et il appartient maintenant à la facilitation algérienne de dessiner les contours de cette rencontre ». Le rendez-vous a été confirmé par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.



Et la médiation de la CEDEAO, sous l’égide du Burkina Faso ? Elle est tout simplement sabotée par les voisins algériens qui abritent certains responsables des mouvements armés. Et c’est là tout le danger de la médiation de ce pays (l’Algérie).

 

Menaka (I)

La radio contrôlée par le MNLA

La radio rurale de Ménaka est passée sous le contrôle du Mnla et des djihadistes. Tout le bâtiment a été peint aux couleurs de la fantomatique « République de l’Azawad». La radio a été baptisée « la Voix de l’Azawad». Mais les émetteurs auraient été endommagés depuis quelques jours. Et la radio a cessé d’émettre.

 

Menaka (2)

Un meeting de propagande

La semaine dernière, les terroristes du Mnla et associés ont organisé un meeting à Ménaka. Au cours de ce rassemblement qui n’a pas mobilisé foule, les terroristes n’ont pas cessé de parler de l’indépendance de l’Azawad. Pour eux, c’est désormais fini entre eux et le Mali. Au cours de la rencontre, un colonel déserteur est intervenu pour fustiger l’attitude de l’armée malienne. Mais la population de Ménaka reste majoritairement acquise au Mali. Et cette population entend organiser la résistance, indique une source contactée à Ménaka.

La Rédaction

Paix au Mali: le président burkinabè croit à la réconciliation - maliweb.net

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le président burkinabè croit à la réconciliation



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Le président  Ibrahim Boubacar Keïta
Le président élu du Mali Ibrahim Boubacar Keïta (G) et le président burkinabè Blaise Compaoré, le 31 août 2013 à Ouagadougou
© AFP
Bamako – Le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur ouest-africain dans la crise au Mali, s’est déclaré confiant dans une solution pacifique aux conflits qui agitent encore le pays car les Maliens veulent se réconcilier.

Il n’y a pas de possibilité pour le pessimisme parce que je crois que les Maliens aujourd’hui veulent la paix, veulent se réconcilier, veulent par le dialogue politique une solution aux crises, a déclaré M. Compaoré à son arrivée au Mali pour une visite de deux jours.

Les Maliens veulent vivre dans un espace unitaire, veulent vivre sans extrémisme, veulent vivre réconciliés dans un Etat laïc, donc républicain, veulent arrêter la guerre et organiser le cantonnement, le désarmement (des groupes armés) et faire ramener les déplacés, a-t-il ajouté.

Selon lui, tout est balisé pour que nous allions vers l’optimisme. Je pense que nous allons nous engager avec la communauté internationale pour accompagner le Mali vers cette perspective.

Lors de son séjour, M. Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) depuis 2012 dans la crise malienne, doit rencontrer les plus hautes autorités de l’Etat, dont le président Ibrahim Boubacar Keïta, les chefs de l’opposition, ainsi que Bert Koenders, chef de la Mission de l’ONU au Mali, la Minusma.

Mardi, il se rendra dans la région de Ségou, au nord-est de Bamako, où il rencontrera notamment des ressortissants burkinabè qui y sont installés.

Sa visite au Mali intervient plus d’un mois après un brusque regain de tension entre des groupes armés du Nord dans la région de Kidal, bastion de la rébellion touareg, et l’armée malienne, qui se sont affrontés pendant plusieurs jours dans des combats meurtriers.

Mais M. Compaoré, un des nombreux médiateurs au Mali, n’a pas participé au retour au calme à Kidal et semble, officiellement, ne plus jouer un rôle actif en vue d’une solution pacifique dans ce pays.

Un cessez-le feu avait été obtenu le 23 mai par le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, président en exercice de l’Union africaine (UA), respecté à ce jour.

Des pourparlers informels entre les groupes armés et le gouvernement malien ont eu lieu à Alger, avant l’ouverture de négociations formelles prévues à la mi-juillet dans la capitale algérienne.

L’objectif est de parvenir à un accord de paix définitif, en particulier avec la rébellion touareg du Mouvement nationale de libération de l’Azawad (MNLA) qui réclame une certaine forme d’autonomie pour le nord du Mali prenant en compte l’identité propre aux Touareg de la région et son sous-développement.

Allié aux groupes islamistes armés, le MNLA avait lancé en janvier 2012 une nouvelle rébellion qui avait précipité Mali dans le chaos et abouti à une occupation du nord par les jihadistes.

Ces derniers en ont été en partie chassés par une intervention armée internationale lancée en janvier 2013 et toujours en cours

Djebok: Le drapeau du MNLA remplace celui du MaliDjebok: Le drapeau du MNLA remplace celui du Mali - maliweb.net

Djebok: Le drapeau du MNLA remplace celui du Mali - maliweb.net


Djebok: Le drapeau du MNLA remplace celui du Mali



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AzawadDans la commune d’Inchawach, plus précisément à Djébok , chef-lieu de commune, à 35 km de Gao, les chefs de fractions ont été réunis par les Kel Imanaguid, dans l’après-midi du samedi 28 juin, à la mairie de la localité. Après plusieurs échanges, les particiants ont déclaré qu’à partir de ce jour Djebok ne fait plus partie du Mali.



Le drapeau vert – jaune – rouge a été immédiatement remplacé par celui du MNLA. Les populations, nous a-t-on dit, ont adhéré à l’AZAWAD. Conséquence: le Conseil communal a été dissous par les chefs de fraction et remplacé par une structure de gestion désormais affiliée au MNLA.



Cette dernière est dirigée par un professeur d’enseignement secondaire bien connu à Gao. Il s’agit de Rhissa Ag Moussa dit Myla. La même situation a été décrite à Atalataï et Tinahama. La commune d’Intilit connaît le même sort, avec la dissidence d’Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, de la Coalition du peuple pour l’AZAWAD (CPA), qui y règne en maitre absolu.

Voilà donc qu’une minorité, avec armes et bagages, est en train de conquérir une bonne partie du Nord Mali, au vu et au su de l’armée malienne, de la Minusma et de Serval.



Pourtant, les chefs de fraction qui ont mené cette sale besogne ont des répondants à Bamako, y compris dans l’entourage du pouvoir. Ces cadres tamasheq, qui soufflent le chaud et le froid, doivent être démasqués et mis devant leurs responsabilités.



Ce qu’il faut maintenant craindre, c’est que Gao, Ansongo et Bourem ne subissent l’effet de la contagion.



A suivre

Chahana Takiou

SOURCE:  du   30 juin 2014

dimanche 29 juin 2014

Nina Wallet Intalou, présidente des femmes du MNLA : Une femme dangereuse et vengeresse ! - maliweb.net

Nina Wallet Intalou, présidente des femmes du MNLA : Une femme dangereuse et vengeresse ! - maliweb.net
Nina Wallet Intalou, présidente des femmes du MNLA : Une femme dangereuse et vengeresse !



27 juin 2014 à 14:01 PM Rubrique: Nord-Mali
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Nina Wallet Intalou, présidente des femmes du MNLA : Une femme dangereuse et vengeresse !
ina Wallet Intalou est membre de la direction du MNLA.

Nina, à ne pas confondre avec la carte NINA, est une femme d’affaires et une politicienne malienne d’origine touarègue appartenant à la tribu des Idnane. Celle dont le père, un gendarme, a été tué par des militaires maliens (fruit d’un malencontreux amalgame), elle ne jure que par la vengeance. Elle utilise, pour ce faire, tous les moyens, même ses charmes.

Nina Wallet Intalou, née en 1963 à Kidal, est une femme d’affaires et une politicienne malienne d’origine touareg appartenant à la tribu des Idnane. Licenciée de droit public, militante politique dès 1984, elle crée une entreprise à Abidjan (Côte d’Ivoire) en 1989 qui obtient le monopole de nettoyage des cabines téléphoniques. Au Mali, elle est élue maire de Kidal en 1997, mais les pressions du vieil Intalla l’obligent à renoncer à son poste. En exil en Mauritanie, elle prend part en 2012 à l’insurrection armée et devient membre du bureau exécutif du Mouvement national pour la libération de l’Azawad. Depuis 2012, elle s’installe en Mauritanie en créant le Salon Nina Wallet Intalou, dans le quartier Las Palmas Extension de Nouakchott. C’est à partir de la Mauritanie qu’elle joue son rôle de présidente des femmes du Mnla ; elle se rend à Ouagadougou s’il le faut et même sur le terrain à Kidal, comme cela a été le cas après les événements du 21 mai 2014, où elle était venue encourager les femmes et mettre la pression sur d’autres en leur demandant de ne pas suivre le Mali. Pour savoir qui est cette dame dangereuse, animée de vengeance, nous avons mené une enquête.

Déstabiliser le Mali à partir de la Mauritanie

Plus intelligente que Nina, on meurt ! Fréquentant le milieu des présidents, connaissant leur faiblesse, Nina profite de la brouille entre ATT et le président mauritanien pour s’installer à Nouakchott avec comme seule ambition : déstabiliser le Mali. C’est avec la bénédiction des autorités mauritaniennes, mais aussi l’influence de Nina et son charme que les portes lui ont été ouvertes. À l’époque, elle faisait et continue de faire le jeu de la communauté internationale. Ce qui fait qu’elle accueille toutes sortes de visiteurs : des combattants du Mnla blessés ou en convalescence, un colonel du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) qui passe tout son temps avec Nina, des partisans, des journalistes, une chercheuse française et des diplomates avides d’informations. Tout ce monde tourne autour d’elle. Certains confrères occidentaux n’hésitent pas à dire que Nina est généreuse, «très large». Avec le drapeau de l’Azawad (un triangle jaune et trois bandes : vert, rouge et noir), elle même ne cesse de dire aux visiteurs : «Nous voulons notre indépendance, ou une fédération avec un référendum dans cinq ou dix ans, pas l’autonomie. Ce serait revenir en arrière, et nous sommes fatigués». Chez elle, il y a trois catégories de visiteurs : ceux qui viennent pour son argent ; ceux qui viennent pour sa beauté ; et les partisans. Selon nos sources, il est souvent difficile de faire la différence entre les deux derniers.

Sacrée Nina !

Son père était un ancien gendarme qui fut tué tout juste après la rébellion des années 1990 par des éléments incontrôlés de l’armée, sur la base d’un dramatique amalgame. Ce que la petite Nina ne veut pas oublier ; elle décide de se venger. Mais revient souvent à de meilleurs sentiments. La présidente des femmes de l’Azawad, est un ex-membre du Haut conseil des collectivités du Mali. Elle est demi-sœur de même mère de la maire Oumou Sall Seck de Goundam. Mais les deux sœurs sont diamétralement opposées. Oumou Sall combat la rébellion, alors que sa sœur est une rebelle qui veut se venger de la République. Il y a une grande différence d’âge entre elle et Oumou Sall Seck.

Petite amie (bien aimée) de plusieurs hommes politiques, des diplomates et même de certains chefs maliens et africains, elle a un carnet d’adresses bien fourni. Nina, à ne pas confondre avec la carte NINA, a été une belle-sœur, pour ne pas dire «belle nièce» de Houphouët Boigny. Son mari l’a répudiée pour adultère avec un responsable touareg qui gère une grande structure en charge de la décentralisation au Mali, aussi connu pour son rôle dans la médiation entre Bamako et les rebelles. Elle a deux enfants avec le neveu d’Houphouët.

Nina Wallet Intalou a juré de venger son père. Elle est basée à Nouakchott ; elle est cinquantenaire mais elle garde sa jeunesse comme Tina Turner. Elle vit avec des jeunes du Mnla. Elle est riche. Le chef d’état-major du Mnla se repose très souvent à Nouakchott auprès d’elle, quand il prend le repos du guerrier. Et il passe de très bons repos avec elle, si vous voyez mon regard. L’homonyme de la carte Nina est une femme dangereuse et animée de vengeance. Le président d’une institution nationale chargée du développement de nos localités est son esclave sexuel. C’est Intalla, le vieux, qui a refusé que Nina fasse office de maire à Kidal. C’est ainsi qu’elle a été envoyée à Bamako pour siéger au Haut conseil des collectivités. Elle n’est pas de la même tribu que les Intalla. Comme rappelé plus loin, son père était un ancien gendarme tué après sa retraite par des militaires. D’où sa colère, d’autant qu’elle aimait beaucoup son père.

Moulaye GALLA


SOURCE: Le Reporter du 27 juin 2014.

Nina Wallet Intalou, présidente des femmes du MNLA : Une femme dangereuse et vengeresse ! - maliweb.net

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Nina Wallet Intalou, présidente des femmes du MNLA : Une femme dangereuse et vengeresse !



27 juin 2014 à 14:01 PM Rubrique: Nord-Mali
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Nina Wallet Intalou, présidente des femmes du MNLA : Une femme dangereuse et vengeresse !
ina Wallet Intalou est membre de la direction du MNLA.

Nina, à ne pas confondre avec la carte NINA, est une femme d’affaires et une politicienne malienne d’origine touarègue appartenant à la tribu des Idnane. Celle dont le père, un gendarme, a été tué par des militaires maliens (fruit d’un malencontreux amalgame), elle ne jure que par la vengeance. Elle utilise, pour ce faire, tous les moyens, même ses charmes.

Nina Wallet Intalou, née en 1963 à Kidal, est une femme d’affaires et une politicienne malienne d’origine touareg appartenant à la tribu des Idnane. Licenciée de droit public, militante politique dès 1984, elle crée une entreprise à Abidjan (Côte d’Ivoire) en 1989 qui obtient le monopole de nettoyage des cabines téléphoniques. Au Mali, elle est élue maire de Kidal en 1997, mais les pressions du vieil Intalla l’obligent à renoncer à son poste. En exil en Mauritanie, elle prend part en 2012 à l’insurrection armée et devient membre du bureau exécutif du Mouvement national pour la libération de l’Azawad. Depuis 2012, elle s’installe en Mauritanie en créant le Salon Nina Wallet Intalou, dans le quartier Las Palmas Extension de Nouakchott. C’est à partir de la Mauritanie qu’elle joue son rôle de présidente des femmes du Mnla ; elle se rend à Ouagadougou s’il le faut et même sur le terrain à Kidal, comme cela a été le cas après les événements du 21 mai 2014, où elle était venue encourager les femmes et mettre la pression sur d’autres en leur demandant de ne pas suivre le Mali. Pour savoir qui est cette dame dangereuse, animée de vengeance, nous avons mené une enquête.

Déstabiliser le Mali à partir de la Mauritanie

Plus intelligente que Nina, on meurt ! Fréquentant le milieu des présidents, connaissant leur faiblesse, Nina profite de la brouille entre ATT et le président mauritanien pour s’installer à Nouakchott avec comme seule ambition : déstabiliser le Mali. C’est avec la bénédiction des autorités mauritaniennes, mais aussi l’influence de Nina et son charme que les portes lui ont été ouvertes. À l’époque, elle faisait et continue de faire le jeu de la communauté internationale. Ce qui fait qu’elle accueille toutes sortes de visiteurs : des combattants du Mnla blessés ou en convalescence, un colonel du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) qui passe tout son temps avec Nina, des partisans, des journalistes, une chercheuse française et des diplomates avides d’informations. Tout ce monde tourne autour d’elle. Certains confrères occidentaux n’hésitent pas à dire que Nina est généreuse, «très large». Avec le drapeau de l’Azawad (un triangle jaune et trois bandes : vert, rouge et noir), elle même ne cesse de dire aux visiteurs : «Nous voulons notre indépendance, ou une fédération avec un référendum dans cinq ou dix ans, pas l’autonomie. Ce serait revenir en arrière, et nous sommes fatigués». Chez elle, il y a trois catégories de visiteurs : ceux qui viennent pour son argent ; ceux qui viennent pour sa beauté ; et les partisans. Selon nos sources, il est souvent difficile de faire la différence entre les deux derniers.

Sacrée Nina !

Son père était un ancien gendarme qui fut tué tout juste après la rébellion des années 1990 par des éléments incontrôlés de l’armée, sur la base d’un dramatique amalgame. Ce que la petite Nina ne veut pas oublier ; elle décide de se venger. Mais revient souvent à de meilleurs sentiments. La présidente des femmes de l’Azawad, est un ex-membre du Haut conseil des collectivités du Mali. Elle est demi-sœur de même mère de la maire Oumou Sall Seck de Goundam. Mais les deux sœurs sont diamétralement opposées. Oumou Sall combat la rébellion, alors que sa sœur est une rebelle qui veut se venger de la République. Il y a une grande différence d’âge entre elle et Oumou Sall Seck.

Petite amie (bien aimée) de plusieurs hommes politiques, des diplomates et même de certains chefs maliens et africains, elle a un carnet d’adresses bien fourni. Nina, à ne pas confondre avec la carte NINA, a été une belle-sœur, pour ne pas dire «belle nièce» de Houphouët Boigny. Son mari l’a répudiée pour adultère avec un responsable touareg qui gère une grande structure en charge de la décentralisation au Mali, aussi connu pour son rôle dans la médiation entre Bamako et les rebelles. Elle a deux enfants avec le neveu d’Houphouët.

Nina Wallet Intalou a juré de venger son père. Elle est basée à Nouakchott ; elle est cinquantenaire mais elle garde sa jeunesse comme Tina Turner. Elle vit avec des jeunes du Mnla. Elle est riche. Le chef d’état-major du Mnla se repose très souvent à Nouakchott auprès d’elle, quand il prend le repos du guerrier. Et il passe de très bons repos avec elle, si vous voyez mon regard. L’homonyme de la carte Nina est une femme dangereuse et animée de vengeance. Le président d’une institution nationale chargée du développement de nos localités est son esclave sexuel. C’est Intalla, le vieux, qui a refusé que Nina fasse office de maire à Kidal. C’est ainsi qu’elle a été envoyée à Bamako pour siéger au Haut conseil des collectivités. Elle n’est pas de la même tribu que les Intalla. Comme rappelé plus loin, son père était un ancien gendarme tué après sa retraite par des militaires. D’où sa colère, d’autant qu’elle aimait beaucoup son père.

Moulaye GALLA


SOURCE: Le Reporter du 27 juin 2014.

Interview Exclusive du Président Ibrahim Boubacar Keita

Interview Exclusive du Président Ibrahim Boubacar Keita

Interview Exclusive du Président Ibrahim Boubacar Keita

Quelle est la responsabilité du président Ibrahim Boubacar Keïta dans les combats du 21 mai dernier ? Qu’attend-il des futures négociations ?
Quelle est la responsabilité du président Ibrahim Boubacar Keïta dans les combats du 21 mai dernier ? Qu’attend-il des futures négociations ?

Un mois après les affrontements meurtriers de Kidal, dans le nord du Mali, le gouvernement malien annonce qu’il est prêt à engager des négociations avec les groupes armés du Nord dans la première quinzaine de juillet à Alger.

Quelle est la responsabilité du président Ibrahim Boubacar Keïta dans les combats du 21 mai dernier ? Qu’attend-il des futures négociations ?
IBK est actuellement à Malabo où il assiste au 23e sommet de l’Union africaine. Il répond aux questions de notre envoyé spécial, Christophe Boisbouvier.
 RFI : Qu’est-ce que vous attendez de cette reprise du dialogue avec les groupes armés du nord le mois prochain à Alger ?
Ibrahim Boubacar Keïta : Le meilleur. J’espère que cette fois-ci, nous sommes engagés dans une très bonne voie qui va nous permettre de déboucher sur un accord, cette fois-ci, de confiance, un accord global et définitif pour que nous n’ayons plus à déplorer ces morts d’un côté comme de l’autre. Pour moi, ce sont toujours des Maliens qui tombent. Et je crois qu’avec nos frères, le temps de l’entente est venu.
A l’origine, vous souhaitiez que ces pourparlers aient lieu sur le territoire malien. Vous avez fait un geste. Pourquoi ?
Il faut savoir faire des concessions. Et au terme de discussions finales, nous souhaitons que ce soit au Mali. Pas pour des raisons de durcissement ou de coquetterie mais nous pensons que ce sera là un test de confiance revenue entre nous.
Est-ce qu’on peut dire qu’après les combats du 21 mai dernier à Kidal, la confiance était rompue et qu’il fallait la rétablir, et que c’est pour cela qu’il faut aller à Alger ?
Je crois que les groupes n’ont jamais perdu confiance. Moi j’ai le réflexe de le penser et de le croire. Tout le monde sait que ce qui s’est passé à Kidal le 21 mai n’était pas du tout ce que j’avais souhaité. Et je ne peux pas avoir deux jours auparavant, avoir dit malgré la douleur vive qui était la mienne et celle du peuple malien, par rapport à la tragédie survenue le 17, qu’on avait envie de préférer égorger à Kidal. En dépit de cela, j’avais dit, pour autant convenons qu’il y aura un retour à la paix et allons à la table des négociations. J’ai dit cela. Je ne peux pas le lendemain ordonner qu’on reprenne les armes. Donc je ne pouvais pas ne pas réagir à cela. Vous avez bien vu que j’ai mis fin aux fonctions de la Défense. J’ai estimé que mes instructions n’avaient pas du tout été correctement transmises et respectées. On m’a vu en plein Conseil des ministres lorsqu’on m’a informé, dire ‘Cela suffit. Cessez-le-feu immédiat. C’est contraire à mes instructions’. Tout le monde dans le cabinet autour de moi peut en témoigner.
Vous êtes le chef des Armées, il y a eu une défaillance dans la chaîne de commandement ?
C’est clair, je l’assume. Et l’assumant, j’ai pris la mesure, la première qui s’imposait. Celui que j’avais mis en charge de la Défense nationale en a payé les frais.
Mais est-ce que ça suffit ? Est-ce qu’il n’y a pas aussi défaillance au niveau de l’état major ?
Chaque chose en son temps. Je n’ai pas besoin maintenant de perturber cette chaîne de commandement qui vient juste d’être mise en place. Les responsabilités seront situées et les corrections seront apportées.
Avec le recul, est-ce que vous vous dites qu’il aurait peut-être fallu mieux préparer la visite de votre Premier ministre Moussa Mara le 17 mai à Kidal ?
On a beaucoup épilogué sur cette affaire-là, mais on m’a donné l’assurance que les choses étaient en ordre. La preuve, c’était la tournée que le chef de l’état-major général des forces armées avait faite dans la région, jusqu’à la frontière algérienne. La surprise a été la soudaineté de l’attaque et son caractère massif et la puissance de feu. Le chemin de la paix est le seul possible et souhaitable.
Lors de ces pourparlers d’Alger, les groupes armés du nord vont réclamer une plus grande autonomie. Est-ce que vous êtes prêts à les écouter ?
Je pense que la décentralisation vraiment poussée dans ses meilleurs effets, une bonne régionalisation avec une gouvernance revue et corrigée où nous pourrons nous retrouver… Inch’Allah ! [NDLR : va permettre de trouver un compromis]
Beaucoup disent que depuis les évènements du mois dernier à Kidal, il y a moins de va-t-en-guerre à Bamako. Est-ce que Kidal pourrait être un mal pour un bien ?
Je ne sais pas s’il y avait beaucoup de va-t-en-guerre (rires). Après cette histoire de Kidal, on a entendu beaucoup de choses. On a entendu des poussées anti-françaises. Je vais dire seulement ceci : dans ce genre de situation, on cherche toujours un bouc émissaire. Ce qui est clair, c’est que le gouvernement malien et le chef de Etat du Mali n’ont jamais perdu confiance, ni en la France, ni en la Minusma (Mission des Nations unies au Mali). Nous savons trop le prix qui a été payé par la France pour la libération du Mali.
Le 2 novembre, les journalistes de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été assassinés. Leurs assassins courent toujours ?
Cela m’est une immense douleur et je ne pourrais jamais comprendre et admettre que Ghislaine et Claude, je les appelle ainsi, dans une mission dont je sais toute la beauté, toute la rigueur et tout l’intérêt, de paix, de compréhension avec les hommes, aient été aussi lâchement, froidement et cruellement assassinés. Nous avons des difficultés parce que dans la zone, telle qu’elle est aujourd’hui, le travail des magistrats et enquêteurs n’est pas facile. Pour autant, nous ne lâcherons pas. Et à Kidal nous sommes persuadés qu’il n’y avait pas que nos frères du MNLA, du HCUA et du MAA. Nous sommes certains que les éléments de la grande nébuleuse qui est une menace pour le monde entier, en étaient également.
Et ce qu’on ne risque pas de fermer les yeux sur les assassins du 2 novembre au nom de la raison d’Etat ?
Non, ça croyez-le bien, non. Je suis un homme d’honneur, réputé comme tel, et je dis non. J’ai dit que la vie de Claude et de Ghislaine sont nettement au-delà de la raison d’Etat.
 RFI.fr
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Kidal : Un vers dans la pomme - maliweb.net

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Kidal : Un vers dans la pomme



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Mali : Scènes de guerre à Kidal
L’entrée de la ville de Kidal


Malik Ag Wanasnat, homme influent de Kidal aux intentions dangereuses, continue de tisser sa toile dans la région. Proche collaborateur de Iyad Ag Ghaly, Malik Ag Wanasnat se serait rapproché récemment d’un responsable du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), l’un des mouvements signataires des protocoles de paix. Un rapprochement qui doit être mis en relation avec l’objectif apparu ces dernières semaines d’une infiltration de ces mouvements par certains terroristes, qui entendent s’asseoir à la table des négociations pour mieux protéger les trafics auxquels ils prennent une part active, avec le soutien des mafias locales.



Il semble que le commandant Malik Ag Wanasnat, ancien officier de renseignements généraux au niveau du Gouvernorat de Kidal, ait acquis depuis longtemps une bien mauvaise réputation auprès de l’administration de la ville. D’anciens collègues rapportent qu’il passait tout son temps à tromper son service par des faux renseignements, et que tous ses rapports étaient rédigés par des petites mains à la solde des mafieux, qu’il fréquentait quotidiennement et avec lesquels il aurait noué des liens étroits. On dit aussi qu’il a participé à toutes les opérations contre l’armée ; il a d’ailleurs été blessé lors de l’attaque de Abeïbara, où il fut évacué vers l’Algérie pour recevoir des soins. C’est lui, encore, qui aurait piloté l’opération de remise des quarante quatre otages militaires maliens, retenus par le chef rebelle Ibrahim Ag Bahanga. Il est enfin et surtout l’un des fondateurs et haut responsables d’Ansar Eddine, et très proche de son leader Iyad Ag Ghaly, l’un des rares hommes qu’il n’aurait pas encore trahis. Bref, Malik Ag Wanasnat est dans tous les mauvais coups.



Tamasheq issu des Ifoghas, comme Iyad Ag Ghaly, il possède une maison dans la ville de Kidal, dont il connaît les moindres recoins, et où il a tissé une toile qui le rend incontournable et lui assure des points de repli nombreux dans les environs. Son rapprochement avec un représentant du HCUA à Kidal est donc présenté comme la nouvelle manœuvre du truand. Le représentant en question a du souci à se faire : on dit aussi de Malik Ag Wanasnat qu’il se débarrasse toujours de ses pions pour effacer toute trace de ses manigances. Son intention serait d’ailleurs ni plus ni moins de le remplacer pour ne pas avoir à subir le moindre compromis.



Ibrahim KEITA

Kidal : Le chef militaire du HCUA serait la prochaine cible de la mafia - maliweb.net

Kidal : Le chef militaire du HCUA serait la prochaine cible de la mafia - maliweb.net

Le chef militaire du HCUA serait la prochaine cible de la mafia



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Kidal : Le chef militaire du HCUA serait la prochaine cible de la mafiaLe chef militaire du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), Cheikh Ag Aoussa, ennemi intime du Mouvement national de libération de l’Azawad, serait directement visé par une manœuvre de l’ancien responsable des renseignements généraux, Malik Ag Wanasnat, plus connu aujourd’hui comme l’un des patrons de la mafia de Kidal.



La presse révélait il y a quelques jours le rapprochement entre Malik Ag Wanasnat, traître notoire qui s’était illustré en vendant son ancien ami Al Husseni Ag Ahyar (que la presse avait d’abord appelé Mohtallah Ag Attaher) aux forces de sécurité, et Cheikh Ag Aoussa, responsable du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad.



Ce qui rend la situation particulièrement intéressante est que Malik Ag Wasnanat et Cheikh Ag Aoussa ont trois importants points communs : ils sont tous les deux membres d’Andar Eddine, ils sont tous les deux des proches de Iyad Ag Ghaly et sont tous les deux notoirement connus comme des criminels proches des trafiquants en tout genre. Trois points communs qui font clairement d’eux des concurrents.



Après la stratégie de la délation suivie par Malik Ag Wasnanat pour évincer Al Husseni Ag Ahyar, autre proche de Iyad Ag Ghaly, la stratégie du remplacement pourrait maintenant prévaloir. Malik Ag Wasnanat, qui aspire à contrôler seul la région de Kidal, lorgne donc désormais sur le poste de représentant du HCUA occupé par Cheikh Ag Aoussa. L’influence et les réseaux mafieux de Malik Ag Wasnanat laissent penser que Cheikh Ag Aoussa ne devrait pas tarder à disparaître à son tour. Iyad Ag Ghaly pourrait bien être menacé à son tour dans un avenir proche tant l’appétit de Malik Ag Wasnanat semble n’avoir aucune limite.



Paul-Louis Koné

Le groupe Tinariwen plus fort que les terroristes - maliweb.net

Le groupe Tinariwen plus fort que les terroristes - maliweb.net

 Tinariwen plus fort que les terroristes



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Le groupe Tinariwen plus fort que les terroristesLe groupe Tinariwen plus fort que les terroristes
Le groupe TINARIWEN


Etrange et belle histoire que celle du groupe de musique Tinariwen, originaire de l’Adrar des Ifoghas, sanctuaire des groupes terroristes. Deux « groupes » et deux destins, liés malgré eux par l’Histoire du Mali. Tour à tour artistes, combattants et cibles, les membres de Tinariwen sont les témoins incontournables de leur temps.



Le groupe « Taghrett Tinariwen » existe depuis huit ans lorsque la rébellion éclate en 1990. Ses fondateurs, les touaregs Ibrahim ag Alhabib, Alhassan ag Touhami et Intayaden, chantres de l’identité touareg, jouèrent un rôle important pendant ces événements, expression de la crise identitaire traversée par le Mali. Après être passé par l’Algérie et les camps d’entraînement en Libye, ils reviennent au pays pour prendre les armes aux côtés du Mouvement Populaire de l’Azawad sous les ordres d’un certain Iyad Ag Ghaly, futur fondateur d’Ansar Eddine… qui les aide à financer l’achat d’instruments de musique.



La signature du Pacte national de 1992 sonne leur retour à la vie d’artiste ; ils multiplient les festivals, enregistrent à Abidjan et Bamako et accueillent de nouveaux membres, notamment des femmes qui composeront les chœurs du groupe. En quelques années, ils acquièrent une renommée internationale, grâce à leurs tournées en Europe, aux Etats-Unis, au Canada et en Asie. Fidèles à leurs racines, les musiciens continuent d’entretenir des liens étroits avec les réseaux touaregs dans les régions nord du Mali.



L’Histoire se répète et replace le groupe au cœur de la lutte à la faveur des mouvements insurrectionnels menés par le Mouvement national pour la libération de l’Azawad. Mais la récupération et le dévoiement de l’insurrection par des groupes salafistes, auxquels va vite se mêler Ansar Eddine, dont l’opportuniste leader, Iyad ag Ghaly, a totalement changé de posture, va brouiller la donne. Les amis d’hier deviennent ennemis. Cheikh ag Haoussa, hier parolier du groupe, s’est éloigné des artistes. Pire : en janvier 2013, l’un des chanteurs du groupe, Abdallah ag Lamida, est fait prisonnier par Ansar Eddine alors qu’il rendait visite à sa famille, à Tessalit. Une volonté de museler le message de paix et d’unité des artistes qui a bien évidemment fait réagir vivement les populations touaregs, d’une seule voix, pour mieux marteler aux terroristes que leurs tentatives d’intimidation resteront à jamais sans effet.



Comme un signe, Taghrett Tinariwen signifie en Tamasheq « L’édification des pays ». Plus qu’un nom, c’est un symbole d’espoir pour le nord du Mali, pressé d’en finir avec la gangrène djihadiste.





               Khalilou COULIBALY

Les secrets de la guerre française au Mali - maliweb.net

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Les secrets de la guerre française au Mali



29 juin 2014 à 15:26 PM Rubrique: Armée,Nord-Mali
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Serval1Avec l’aval des responsables français, Jean-Christophe Notin publie un récit de l’opération Serval, de ses antécédents et de ses suites. On y apprend en particulier que les forces spéciales françaises opèrent désormais parfois dans le sud de la Libye, avec l’accord de Tripoli et l’appui des Etats-Unis.

Des colonnes de djihadistes armés s’apprêtent à déferler sur la capitale d’un Etat. Irak, juin 2014 ? Pas seulement : c’était aussi le Mali en janvier 2013. Enfin, pas tout à fait… Car le récit des débuts du conflit malien, tel qu’il avait alors été largement présenté pour justifier l’intervention militaire française est tout simplement faux. « Non, il n’y a jamais eu de colonnes de terroristes déferlant vers Bamako », affirme Jean-Christophe Notin dans un ouvrage qui vient de paraître.

La guerre de la France au Mali contient son lot de révélations, d’autant plus précieuses que l’auteur a eu accès aux meilleures sources françaises, notamment dans l’armée et les services de renseignement. Et que ses interlocuteurs lui ont, en quelque sorte, donné leur blanc-seing pour qu’il publie ce récit extrêmement complet. Jean-Christophe Notin ne dit pas tout, mais ce qu’il dit a été validé. Et les surprises abondent.

« Ce n’est pas sur la foi de preuves concrètes, mais sur un faisceau de présomptions que la France a déclenché l’opération » Serval. « Pas plus que les avions de reconnaissance, aucun satellite français comme américain n’a jamais pris de mouvement massif [de djihadistes - ndlr] en flagrant délit. Jamais un conseiller n’a déposé sur la table les clichés fatidiques ».

Par ailleurs « ni la DRM (Direction du renseignement militaire), ni la DGSE (Direction générale de sécurité extérieure) n’ont trace d’écoutes de l’un des chefs djihadistes, annonçant sa volonté d’aller prier le lendemain à la mosquée de Mopti ». Tout cela est de l’invention, du story-telling comme disent les communicants.



Source: egaliteetreconciliation.fr









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6 Réactions à Les secrets de la guerre française au Mali


IBK 3 commentaires 29 juin 2014 - à 20:46


Griots de l’occident (france) allez ci signer votre torchon soient disant d’accord de defense avec la Libye et laisez le Mali en paix. Especse d’imperialistes. A bas les griots de l’occident a bas (france) de l’occident a bas(france) les griots de l’occident(france)
Vive le Mali un et indivisible

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coco 5053 commentaires 29 juin 2014 - à 21:43


Avec des grosses paires de baloches ! :lol:

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BLE 497 commentaires 29 juin 2014 - à 20:26


EN Y REFLECHISSANT C EST CLAIR QU UNE COLONNE DE 4X4 EN PLEIN DESERT

CA SE VOIT ARRIVER DE LOIN AVEC DES JUMELLES HAUTE RESOLUTION !

ET QUE L ON PEUT AISEMENT GUIDER L ARTILLERIE SI BESOIN !

ET IL Y A DES FUSILS D ASSAUT ET DES LANCE ROQUETTES DE PORTEE DE 1 A 3 KM

DONC DIRE QUE LA FRANCE A SAUVE LE MALI C EST BCP DIRE !

AH SACRES FRANCAIS !

QUELS CACHOTIERS !

Répondre



djeden 1364 commentaires 29 juin 2014 - à 17:33


:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Est ce pour nous dire que seul le MNLA était sur le terrain avec les fanions djihadistes partout au nord? :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Pauvres manipulateurs! :lol:

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coco 5053 commentaires 29 juin 2014 - à 17:46


:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
Je pense perso qu’un des messages a retenir c’est que lorsque tu as su gagner l’estime et la confiance de bonnes cauris …..que tu ne les « vends » pas ,tu peux prévenir bien des choses , et /ou t’en prémunir . :wink: :wink: :wink: :wink: :wink: :wink: :wink:

Répondre


djeden 1364 commentaires 29 juin 2014 - à 18:44


:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Répondre





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Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA)

Quand on manque de sagesse, on récolte la bassesse. Le premier ministre Moussa Mara l’apprendra à ses dépens, lui qui a tenu à aller à Kidal au prix du sang des soldats et civils maliens, au seul motif que Kidal est partie intégrante du Mali. Lui qui dit qu’il ne démissionnera pas, alors il n’a qu’à repartir à Kidal car il ne doit pas non plus démissionner face à la triste réalité qu’il a engendrée et qui motive fortement les désormais maîtres des lieux à revendiquer un statut particulier de  » l’Azawad « . Nous vous proposons ci-dessous le document de projet d’institutions pour un statut particulier de l’Azawad, fait à Paris le 12 juin 2014, par le MNLA, le HCUA, le MAA, respectivement avec les signatures de Bilal Ag Acherif, Alghabass Ag Intallah et Sidi Ibrahim Ould Sidati. Il s’agit ni plus ni moins que d’un véritable Etat dans l’Etat, avec son gouvernement de 30 membres à Kidal, son parlement de 60 membres à Gao, et. Sans compter l’hymne et l’emblème pour les sportifs qui représentent l’Azawad dans les compétitions inter-régionales et internationales. N’est-ce pas un signal fort de la partition éventuelle du Mali sur des bases ethniques minoritaires ou d’un fédéralisme qui ne dit pas son nom ?

 
STATUT PARTICULIER DE  »L’AZAWAD »
Les institutions de l’Azawad
- Un Conseil Territorial composé de 60 membres au plus dont le siège est fixé à Gao.
- Un Conseil Exécutif composé de 30 membres dont le siège est fixé à Kidal. Le Conseil et son président sont élus par le Conseil territorial.
Des instances consultatives :
- Le Conseil Economique, Social et Culturel, de l’Environnement et de l’Education dont le siège est fixé à Tombouctou.
- Le conseil des Autorités coutumières de l’Azawad dont le siège est fixé à Tombouctou.
- Le conseil de la Jeunesse dont le siège est fixé à Gossi.
Les modalités d’organisation et de fonctionnement des institutions de la nouvelle collectivité seront précisées par une loi organique.
Le mode de scrutin
Le nombre d’élus des circonscriptions électorales sera déterminé en tenant compte du principe de l’égalité démographique, mais aussi de la superficie des territoires pour corriger les déséquilibres trop marqués entre les trois régions de l’Azawad.
Les modalités d’élection des conseillers territoriaux seront précisées par la loi organique.
Les compétences de la nouvelle collectivité
La nouvelle collectivité de l’Azawad se substitue aux régions de Tombouctou, de Gao et de Kidal y compris leurs cercles. Cette collectivité est dotée de l’autonomie de gestion. Ses personnels demeurent régis par les droits et règlements nationaux qui leur sont applicables.
La collectivité de l’Azawad exercera les compétences actuellement dévolues aux Régions et Cercles du Nord.
La collectivité de l’Azawad a vocation à fixer les règles applicables en toutes matières, à l’exception des matières portant sur la nationalité, les droits civiques, les garanties des libertés publiques, l’état et la capacité des personnes, l’organisation de la justice, le droit pénal, la procédure pénale, la défense, la sécurité et l’ordre publics, la monnaie, le crédit et les changes, le droit électoral et de celles relatives à la protection sociale et à la santé publique.
La collectivité de l’Azawad fixera les règles applicables dans les matières suivantes :
. Impôts, droits et taxes, à l’exception des impôts directs locaux et des cotisations sociales.
. La politique étrangère (compétence partagée)
. Urbanisme, construction, habitation, logement
. Transport
. Voirie
. Droit domanial et des biens de la collectivité
. Accès au travail des étrangers
. Mines
. Tourisme
Création et organisation des services et établissements publics de la collectivité
La collectivité réglementera et exercera d’exploitation des ressources naturelles biologiques et non biologiques du plateau de Taoudéni et de toute autre zone.
La collectivité dans ses domaines de compétences pourra négocier, dans le respect des engagements internationaux du Mali, des accords avec les états voisins ou organismes régionaux et conclure, toujours en respectant les engagements internationaux du Mali, des conventions avec des autorités locales étrangères pour mener des actions de coopération ou d’aide au développement.
La collectivité de l’Azawad sera habilitée à adapter à ses caractéristiques et contraintes particulières les lois et règlements dans les matières suivantes :
 
* Education et formation
La collectivité détermine la politique éducative en association avec l’ensemble des partenaires concernés ainsi que les activités éducatives complémentaires qu’elle entend introduire dans les différents niveaux de l’éducation.
. La collectivité prend les dispositions nécessaires à l’adoption des contenus des engagements et les méthodes pédagogiques en matière d’enseignement primaire liés à notre environnement.
. La collectivité élabore, en concertation avec les universités nationales, une carte d’implantation, d’accueil, de formation supérieure et de la recherche.
* Energie, environnement, biodiversité, espaces naturels protégés
La collectivité élabore et contrôle la politique en matière d’énergie, de biodiversité, d’environnement.
La collectivité adapte les règles applicables dans les domaines de l’énergie, de la biodiversité, de l’environnement et du développement durable. Elle définit le cadre de l’élaboration des plans de prévention des risques naturels majeurs et technologiques.
. La collectivité assure la gestion des espaces naturels protégés, élabore le classement et déclassement en zone de réserve naturelle et préserve les diversités biologiques et les biotiques avec lesquels les autres politiques doivent être en harmonie.
. La collectivité veille à la mise en place d’une politique respectueuse de l’environnement et de l’écologie.
* Tourisme
* Agriculture, pêche fluviale
La collectivité pourra en outre être habilitée à sa demande par la loi ou par décret à adapter à ses caractéristiques et contraintes particulières les lois et règlements en toutes autres matières relevant de la compétence de l’état, à l’exception de celles mentionnées ci-dessus.
Les compétences associées avec l’Etat
La collectivité de l’Azawad pourra être associée à l’exercice de compétences de l’Etat dans les matières suivantes :
* Education et formation
La collectivité partage avec l’état la compétence de définition et d’élaboration des programmes scolaires et celle en matière de formation, de recrutement et d’affectation du personnel enseignant qui relève de la fonction publique d’Etat. Une convention sera conclue entre la collectivité et l’état pour l’exercice de ces compétences.
 
* Culture
La collectivité met en œuvre une politique de développement de la culture azawadienne et de l’approfondissement de l’identité notamment en élaborant un schéma de développement culturel en concertation avec les acteurs culturels et après avis du Conseil des Autorités Coutumières de l’Azawad et du Conseil Economique et Social, Culturel de l’Education et de l’Environnement.
* Sport
La collectivité définit t met en œuvre la politique de développement du sport, notamment en élaborant un schéma de développement sportif en concertation avec le monde sportif.
. La collectivité veille à la promotion du sport de masse et de haut niveau.
. La collectivité définit l’hymne et l’emblème pour les sportifs qui représentent l’Azawad dans les compétitions inter-régionales et internationales.
* Coopération régionale et internationale
. La collectivité participe à la négociation des traités et accords internationaux, participe à un espace de coopération judiciaire et douanière. Elle est représentée au sein des organismes régionaux et des instances de l’Union Africaine.
. Dans le respect des prérogatives régaliennes de l’état, la collectivité, la collectivité territoriale exerce des compétences dans le domaine de la coopération régionale et de l’action internationale. Lorsque l’état prend l’initiative de négocier les accords entrant dans le domaine de la collectivité de l’Azawad, le président du Conseil Exécutif ou son représentant participe, au sein de la délégation malienne, aux négociations relatives aux relations entre l’Union Africaine et la Collectivité de l’Azawad.
. La collectivité de l’Azawad participe à l’élaboration des règles relatives aux conditions d’entrée et de séjour des étrangers à l’exception de l’exercice du droit d’asile, de l’éloignement des étrangers et de la circulation des citoyens de l’Union Africaine.
 
* Action sanitaire et sociale
. La collectivité participe aux opérations de contrôle sanitaire aux frontières et à l’élaboration des politiques sociales.
*
Sécurité civile
Avec le concours de la collectivité de l’Azawad, dans le cadre de ses compétences ainsi que des communes, l’Etat évalue en permanence l’état de préparation aux risques et veille à la mise en œuvre des mesures d’information et d’alerte des populations.
 
. La collectivité de l’Azawad concourt à la prévision des risques de sécurité civile dans le cadre des compétences qui lui sont dévolues notamment en matière d’urbanisme, de protection de l’environnement, d’aménagement du territoire, de prévention des risques naturels et de diffusion de la culture du risque.
 
* Justice et sécurité
La collectivité de l’Azawad peut apporter son concours à la mise en place d’outils techniques et de structures de lutte pour la prévention de la délinquance et de la criminalité.
 
* Emploi
Une convention sera conclue entre la collectivité et l’état pour le recrutement et l’affectation du personnel relevant de la fonction publique d’état.
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mercredi 25 juin 2014

Communiqué de presse du gouvernement relatif à l’arrestation de Mohamed Ali AG WADOUSSENE - maliweb.net

Communiqué de presse du gouvernement relatif à l’arrestation de Mohamed Ali AG WADOUSSENE - maliweb.net

Communiqué de presse du gouvernement relatif à l’arrestation de Mohamed Ali AG WADOUSSENE

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Evasion à la maison centrale d’arrêt de Bamako : Mohamed Ali Ag Wadoussene Joue son va-tout
Mohamed Ali Ag Wadoussene
Le Gouvernement du Mali informe l’opinion publique nationale et internationale que ce jour 25 juin 2014, le détenu Mohamed Ali AG WADOUSSENE, poursuivi pour terrorisme, association de malfaiteurs, prise d’otages et séquestration, qui s’était évadé de la prison civile de Bamako le 16 juin dernier en tirant à bout portant sur le surveillant de prison, l’adjudant Kola SOFARA, a été arrêté aujourd’hui à Bamako par une unité spéciale de la Gendarmerie nationale et les services de la Sécurité d’Etat.

 
Au cours de son arrestation, une dame qui était en sa compagnie a, malheureusement, trouvé la mort.
L’enquête ouverte pour en situer toutes les responsabilités se poursuit.
L’opinion sera informée en temps utile des développements ultérieurs.

 
Bamako le 25 juin 2014