Publié le 31.01.2013, 22h03 | Mise à jour : 22h47
Des militaires maliens sont arrivés jeudi à Kidal ,à 1500 km de la capitale Bamako, ville contrôlée par deux groupes armés et où des soldats français ont pris le contrôle de l'aéroport, a affirmé à Bamako le porte-parole de l'armée malienne, le colonel Souleymane Maïga. «Il s'agit d'une petite unité de reconnaissance qui est partie préparer le terrain au reste de la troupe», a déclaré à la presse le colonel Maïga.
Le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, islamistes dissidents) et le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA, rebelles autonomistes touaregs), qui contrôlent en partie Kidal, avaient pourtant demandé la veille que les soldats maliens et ouest-africains ne pénètrent pas dans la ville et sa région, avant qu'une «solution politique» ne soit trouvée avec Bamako.
L'armée française voudrait négocier une solution à long terme
Après Gao et Tombouctou, reprises en quelques jours du 26 au 29 janvier, Kidal est la dernière grande ville du Nord encore aux mains des groupes armés. Mais cette fois, la France privilégie la négociation, évoquant une «situation particulière».
Longtemps tenue par le groupe islamiste Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Kidal venait de passer sous le contrôle du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, dissident d'Ansar Dine) et du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg) quand les Français ont pris possession de l'aéroport dans la nuit de mardi à mercredi.
VIDEO. Au Mali, on espère la pacification et le retour des touristes
Le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, islamistes dissidents) et le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA, rebelles autonomistes touaregs), qui contrôlent en partie Kidal, avaient pourtant demandé la veille que les soldats maliens et ouest-africains ne pénètrent pas dans la ville et sa région, avant qu'une «solution politique» ne soit trouvée avec Bamako.
L'armée française voudrait négocier une solution à long terme
Après Gao et Tombouctou, reprises en quelques jours du 26 au 29 janvier, Kidal est la dernière grande ville du Nord encore aux mains des groupes armés. Mais cette fois, la France privilégie la négociation, évoquant une «situation particulière».
Longtemps tenue par le groupe islamiste Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Kidal venait de passer sous le contrôle du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, dissident d'Ansar Dine) et du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg) quand les Français ont pris possession de l'aéroport dans la nuit de mardi à mercredi.
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LeParisien.fr
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