jeudi 7 février 2013

Les Touaregs pour alliés ? - La Nouvelle République France-Monde

Les Touaregs pour alliés ? - La Nouvelle République France-Monde
La rébellion touarègue a affirmé mardi se “ coordonner ” avec les forces françaises dans leur lutte contre les djihadistes réfugiés au nord de Kidal.
Les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, laïc) ont affirmé qu'ils se « coordonnaient » dans le nord du Mali avec les forces françaises contre les « terroristes » islamistes mis en fuite ces dernières semaines.
Le porte-parole du MNLA, Mossa Ag Attaher, actuellement à Ouagadougou, a défendu le « réel engagement » de son mouvement « dans la lutte contre le terrorisme », mais n'a pas donné de détails sur la façon dont le groupe coopérait avec les soldats français à Kidal, dans le nord du Mali.
Reste que pour Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, « cet objectif [de coordination] n'est pas le nôtre ; par contre, il est vrai qu'à Kidal, nous avons eu des relations fonctionnelles avec le MNLA ».
" Bonnes dispositions " des preneurs d'otages
Le ministre a indiqué mardi soir que la ville de Kidal « est sous contrôle des forces françaises », avec « le soutien des forces africaines» et notamment tchadiennes avec 1.800 hommes sur place.
Les forces françaises poursuivent dans le même temps leur traque des chefs et combattants islamistes qui se seraient réfugiés dans le massif des Ifoghas, au nord de Kidal. C'est dans cette région de grottes et de montagnes que se trouveraient les sept otages français enlevés au Niger et au Mali en 2011 et 2012 par Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et un autre groupe islamiste armé, le Mujao.
Selon des sources de sécurité et un député malien touareg, une délégation des Touaregs des Ifoghas a récemment rencontré les ravisseurs des otages français, assurant que certains se sont montrés dans « de bonnes dispositions ».
repères
> Jean-Yves Le Drian a souligné que les troupes françaises ont tué « plusieurs centaines, un nombre significatif » de combattants islamistes lors de frappes aériennes et de combats « directs » à Konna et Gao depuis le 11 janvier.
> A Bruxelles, une quarantaine de responsables des pays d'Afrique de l'Ouest, d'Europe et des grandes organisations devaient arrêter mardi soir le mode de fonctionnement et de financement de la force ouest-africaine, la Misma, chargée de prendre le relais de l'armée française au Mali.

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