mardi 26 février 2013

Quand des salariés français menacés écrivent à Obama - Challenges

Quand des salariés français menacés écrivent à Obama - Challenges
Ils travaillent à la fonderie DMI de Vaux (Allier), promise à la fermeture en raison du désengagement de son actionnaire américain Platinum Equity. Leur souhait : que le président Obama pour fasse "pression" afin de leur obtenir une indemnisation.
Abonnez-vous à
Challenges
Le président Obama lit une des 10 premières lettres envoyées par les Américains après les élections. (C) Sipa
Le président Obama lit une des 10 premières lettres envoyées par les Américains après les élections. (C) Sipa
Sur le même sujet
"Monsieur le Président (...) nous pensons sérieusement que vous êtes notre seul espoir de faire entendre notre voix (...) auprès de Platinum Equity afin que ce dernier prenne conscience qu'au regard du droit français, il est inconcevable de ne pas indemniser les salariés dont on se sépare". Pour convaincre Barack Obama de les aider, les salariés de la fonderie DMI de Vaux (Allier), en appellent au président Barak Obama dans une lettre qu'ils lui ont adressé personnellement.
Le tribunal de commerce de Montluçon se prononcera le 5 mars sur le sort de cette fonderie, qui produit des pièces en aluminium pour l'industrie automobile, en particulier Renault, et qui a été placée en redressement judiciaire le 24 juin dernier. Si l'offre de l'unique repreneur potentiel, l'industriel Gianpierro Colla (CMV Aluminium), ne se concrétise pas, il prononcera la liquidation, selon Didier Verrier, le secrétaire CGT du comité d'entreprise, auteur de ce courrier.
Montebourg également appelé à l'aide
Le groupe DMI, qui avait racheté l'usine en 2011 après une précédente mise en redressement judiciaire et qui y avait investi 10 millions d'euros, ne pouvait plus faire face aux pertes financières générées notamment par l'annulation d'un contrat d'un important client, selon un porte-parole de la direction.
Par ailleurs, les salariés ont également demandé dans un courrier au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, d'"intervenir personnellement auprès des dirigeants de Renault afin qu'ils fassent l'impossible pour maintenir 100% de la charge actuelle attribuée à l'entreprise, gage de sécurité pour le repreneur".
(Avec AFP)

Aucun commentaire: