samedi 4 août 2012

Le MNLA détruit une unité d'AQMI/MUJAO vers Léré

Le MNLA détruit une unité d'AQMI/MUJAO vers Léré
DÉVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN EN AFRIQUE DE L’OUEST: Le référentiel de la BAD attend toujours des suggestions(Sidwaya 03/08/2012)


La représentante-résidente de la Banque africaine de développement (BAD) et ses collaborateurs ont animé un point de presse le mardi 31 juillet 2012 à Ouagadougou. Les échanges avec les hommes de médias, intervenus juste après la consultation régionale, ont permis de lever le voile sur le processus d’élaboration du document de référence de la banque qui enregistre toujours les avis des populations pour son enrichissement.

Le projet dénommé « Un milliard de possibilités pour l’Afrique » initié par la Banque africaine de développement (BAD) se veut être ambitieux.

C’est la raison pour laquelle la représentante résidente de la banque au Burkina et certains de ses collaborateurs sont restés à l’issue de leurs travaux, échanger avec les journalistes sur les grandes orientations de la BAD en matière du développement du capital humain en Afrique occidentale. Selon la responsable de la BAD au Burkina, Ginette Muteta, les avis des populations sont toujours attendus à l’issue de la réunion de Ouagadougou en vue d’enrichir davantage le document. Comment avez-vous pu établir les disparités qui prennent en compte les réalités des différents pays ? Quel pourrait être le coût d’un tel projet ? Telles ont été entre autres des préoccupations des journalistes.
Pour ce qui est du premier point, les conférenciers ont fait comprendre que les disparités existant entre les nations n’ont pas été ommises dans la conception du document d’orientation stratégique de la BAD et que toute requête de financement formulée par un pays membre sera désormais examinée en tenant des priorités définies dans le guide. Et à Mme Ginette de dire que les études ont pris en compte les réalités de chaque pays selon qu’il est un pays à revenu intermédiaire, à faible revenu ou encore un pays fragile. En clair, a-t-elle noté, toutes les interventions de la banque se feront conformément aux besoins exprimés par chaque pays car ceux-ci diffèrent d’un Etat à un autre. « Par exemple, au niveau de l’enseignement, certains pays peuvent demander des appuis pour la formation des enseignants, d’autres sollicitent des aides pour la construction d’infrastructures, etc », a précisé le spécialiste en chef de l’éducation, Judicaël Etienne Porgo. A propos de la seconde question, la responsable de la banque a soutenu qu’il s’agit d’un guide qui servira de repère pour les financements, ce qui fait que l’on ne peut pas parler de coût pour l’instant. A ce sujet, Etienne Porgo a ajouté : « C’est un document d’orientation pour les investissements futures ». S’agissant des trois domaines d’intervention de la banque, les deux conférenciers ont évoqué l’emploi des jeunes, l’optimisation des ressources et enfin l’inclusion et la cohésion sociale.
« Nous sommes dans un processus d’élaboration de la stratégie et nous sommes prêts à recevoir toujours les suggestions des populations de sorte que ce processus prenne en compte leurs préoccupations », a dit en substance le spécialiste en chef de l’éducation. « La pauvreté de l’Afrique, c’est l’ignorance de ses richesses », a déploré la représentante-résidente de la BAD au Burkina. Pour elle, la nécessité de former des jeunes qui répondent aux marchés de l’emploi s’impose et cela constitue la vision actuelle de la BAD. Exemple à l’appui, elle a dévoilé qu’en Tunisie, le chômage s’est accru parce que l’Etat a privilégié la quantité dans l’éducation des jeunes au détriment de la qualité de leur formation. « La banque intervenait souvent dans les Etats-membres sans un diagnostic approfondi », a confessé le spécialiste en chef de l’éducation. Et à Mme Muteta d’enfoncer le clou en affirmant qu’en termes de croissance économique, les pays africains ont le plus fort taux (6 pays sur 10 dans le monde) mais sa population croupit toujours dans la misère.

Ouamtinga Michel ILBOUDO



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