Des membres du groupe islamiste du Mujao patrouillent près de l'aéroport de Gao, dans le nord du Mali, le 7 août 2012.
(ROMARIC OLLO HIEN / AFP)
MALI - Les fondamentalistes continuent de faire régner la terreur dans le nord du Mali. Pour la première fois depuis quatre mois qu'ils occupent la région, les islamistes ont amputé la main d'un voleur dans la localité d'Ansongo, mercredi 8 août.
Plusieurs dizaines de personnes étaient présentes lors de cette mutilation qui a eu lieu sur une place publique, selon un élu de la région ayant assisté à la scène. Il a précisé que la victime était "un voleur de motos" et que "beaucoup de sang" avait coulé au moment de l'amputation.
Dimanche, des habitants de Gao, à une centaine de kilomètres au nord, ont réussi à empêcher un groupe lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) de procéder à une amputation. Evoquant l'intervention des habitants, le chef islamiste a affirmé à l'AFP: "La dernière fois, nous avons reporté (l'amputation) à cause de l'intervention des notables, non à cause de la population, qui ne peut rien".
Plusieurs dizaines de personnes étaient présentes lors de cette mutilation qui a eu lieu sur une place publique, selon un élu de la région ayant assisté à la scène. Il a précisé que la victime était "un voleur de motos" et que "beaucoup de sang" avait coulé au moment de l'amputation.
"Personne ne peut nous en empêcher"
Un chef islamiste d'Ansongo a confirmé l'information à l'AFP, justifiant cette punition par l'application de la charia, la loi islamique. "C'est la loi de Dieu", a-t-il expliqué. "Nous avons appliqué la charia. Dans quelques jours, nous allons faire la même chose à Gao. Personne ne peut nous empêcher de faire ça".Dimanche, des habitants de Gao, à une centaine de kilomètres au nord, ont réussi à empêcher un groupe lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) de procéder à une amputation. Evoquant l'intervention des habitants, le chef islamiste a affirmé à l'AFP: "La dernière fois, nous avons reporté (l'amputation) à cause de l'intervention des notables, non à cause de la population, qui ne peut rien".