Par Modibo FOFANA - 13/08/2012
La crise du nord n’épargne aucun secteur au Mali. Les éleveurs maliens et leur bétail vivent l’agonie, faute de pâturages et de possibilités de déplacement.
Au Mali, l’économie malienne repose essentiellement sur l’agro-pastoral. Le secteur de l’élevage au Mali est vital pour l’économie malienne. Il contribue au PIB malien à hauteur de 14 %. Avec l’insécurité des régions nord, tombées aux mains des divers groupes armés, le secteur qui fait nourrir plus de 85% des ruraux, est menacé de disparition si rien n’est fait dans l’immédiat. A Gao, Kidal, Tombouctou, Mopti, Koulikoro et Ségou de même dans les zones limitrophes des régions occupées, certains éleveurs et pasteurs ne pouvant se déplacer, restent sur place au péril de leur vie. Alors que d’autres, encore plus désemparés, ont fui et abandonné leurs animaux.
La FEBEVIM tire la sonnette d'alarme
Selon René Alphonse, président de la Fédération des groupements interprofessionnels de la filière bétail-viande du Mali (FEBEVIM), cette crise fait subir de plein fouet aux éleveurs et pasteurs des conséquences alimentaires et humanitaires drastiques. Les éleveurs et pasteurs se disent abandonnés à leur triste sort. Samba Diallo est président du bureau local de la FEBEVIM à Goundam : « Avec la crise actuelle, un bovin coute seulement 1000 FCFA à Goundam et la situation n’est guerre reluisante dans les autres localités nord du Mali. Si rien n’est fait d’ici le 15 août, c’est le cheptel malien qui sera décimé à 50 %», précise t-il.
Sékou Sall Cissé est lui éleveur à Tonka. D’après lui, l’occupation de l’espace pastoral, la multiplication des fourrières, le banditisme accentué, combinés à l’absence d’administration au nord du Mali, encourage le vol des animaux. Nos bétails ne peuvent plus monter au nord », précise t-il. Par ailleurs, les animaux ont de la peine à s’abreuvoir, faute de points d’eau. Ce qui fait dire à Ousmane Diallo, un autre éleveur que le déplacement des bêtes devient difficile. La fédération des groupements interprofessionnels de la filière Viande-bétail du Mali (FEBEVIM) a donc jugé utile de tirer la sonnette d’alarme sur la situation des éleveurs et pasteurs dans les régions occupées par les groupes islamistes. C’était lors d’un point de presse.
La FEBEVIM tire la sonnette d'alarme
Selon René Alphonse, président de la Fédération des groupements interprofessionnels de la filière bétail-viande du Mali (FEBEVIM), cette crise fait subir de plein fouet aux éleveurs et pasteurs des conséquences alimentaires et humanitaires drastiques. Les éleveurs et pasteurs se disent abandonnés à leur triste sort. Samba Diallo est président du bureau local de la FEBEVIM à Goundam : « Avec la crise actuelle, un bovin coute seulement 1000 FCFA à Goundam et la situation n’est guerre reluisante dans les autres localités nord du Mali. Si rien n’est fait d’ici le 15 août, c’est le cheptel malien qui sera décimé à 50 %», précise t-il.
Sékou Sall Cissé est lui éleveur à Tonka. D’après lui, l’occupation de l’espace pastoral, la multiplication des fourrières, le banditisme accentué, combinés à l’absence d’administration au nord du Mali, encourage le vol des animaux. Nos bétails ne peuvent plus monter au nord », précise t-il. Par ailleurs, les animaux ont de la peine à s’abreuvoir, faute de points d’eau. Ce qui fait dire à Ousmane Diallo, un autre éleveur que le déplacement des bêtes devient difficile. La fédération des groupements interprofessionnels de la filière Viande-bétail du Mali (FEBEVIM) a donc jugé utile de tirer la sonnette d’alarme sur la situation des éleveurs et pasteurs dans les régions occupées par les groupes islamistes. C’était lors d’un point de presse.
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