Alors que le nord du pays est toujours sous contrôle de groupes islamistes, le Haut conseil islamique du Mali (HCIM) a réuni entre 50 000 et 60 000 personnes dans la capitale Bamako, dimanche 12 août, pour une manifestation réclamant "la paix et la réconciliation nationale".
Plusieurs hommes politiques, dont le premier ministre Cheikh Modibo Diarra, ont assisté au meeting, le plus important depuis l'occupation du nord du pays, au cours duquel plusieurs chefs religieux ont pris la parole. "Nous ne sommes pas surpris de ce qui nous arrive, c'est la résultante de la trahison érigée en système" et de "la corruption", a-t-il notamment lancé Mahmoud Dicko, président du HCIM.
"Notre pays a besoin de paix, de réconciliation nationale. C'est aux Maliens de trouver la solution du Mali et je demande à tous les Maliens de se pardonner", a ajouté le plus célèbre des prêcheurs du pays, Madani Ousmane Haïdara. La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a pourtant annoncé le déploiement imminent d'une force militaire au Mali. La France, par la voix de son ministre de la défense Jean-Yves Le Drian, a jugé une intervention militaire "inéluctable", même si ses forces ne seraient pas directement impliquées.
Plusieurs hommes politiques, dont le premier ministre Cheikh Modibo Diarra, ont assisté au meeting, le plus important depuis l'occupation du nord du pays, au cours duquel plusieurs chefs religieux ont pris la parole. "Nous ne sommes pas surpris de ce qui nous arrive, c'est la résultante de la trahison érigée en système" et de "la corruption", a-t-il notamment lancé Mahmoud Dicko, président du HCIM.
"Notre pays a besoin de paix, de réconciliation nationale. C'est aux Maliens de trouver la solution du Mali et je demande à tous les Maliens de se pardonner", a ajouté le plus célèbre des prêcheurs du pays, Madani Ousmane Haïdara. La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a pourtant annoncé le déploiement imminent d'une force militaire au Mali. La France, par la voix de son ministre de la défense Jean-Yves Le Drian, a jugé une intervention militaire "inéluctable", même si ses forces ne seraient pas directement impliquées.
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