Alors que les tentatives pour sortir le Mali de la crise se poursuivent tant bien que mal au niveau national aussi bien qu’international, de nombreux jeunes maliens s’impatientent et souhaitent prendre les choses en main. Plusieurs milices d’autodéfense sont mises sur pied, même si les ambitions de leurs membres divergent parfois.
La plupart des membres de ces milices qui veulent reconquérir le nord du Mali par les armes sont des jeunes, appartenant à l’ethnie Songhaï. Ils sont venus des villes du Nord : Gao, Tombouctou et Kidal, tombées aux mains des groupes armés en mars dernier. L’ancienne junte militaire qui avait pris le pouvoir au Mali après le coup d’Etat, avait bien pris la mesure du sentiment patriotique de ces jeunes et avait décidé d’en tirer avantage. Ainsi, son chef Amadou Haya Sanogo avait mis à leur disposition des camps d’entraînement et des instructeurs. Le camp de Ganda-Izo a été créé dès fin mars dans la localité de Sévaré, non loin de la ligne de front, et compterait 1 500 recrues. Quant au camp de Ganda-Koy, il a été mis sur pied le mois suivant. Et depuis juin, une opération a été lancée à Bamako et permet la formation de 800 jeunes. Tous ces groupes se sont regroupés en un seul mouvement le 21 juillet dernier. Baptisé la Coordination des Forces patriotiques de résistance, le mouvement compte en plus le FLN (Forces de Libération des régions Nord du Mali), l’ACRT (Alliance des Communautés de la région de Tombouctou), la FACO (Force Armée contre l’Occupation) et le CRA (Cercle de Réflexion et d’Action).
Mais l’éventualité de voir ces jeunes gens s’engager dans des batailles s’est amoindrie depuis l’éviction des rebelles touaregs du MNLA par les islamistes. La plupart de ces jeunes, en effet, sont farouchement opposés à une partition de leur pays, que réclamaient les touaregs, et sont favorables aux islamistes, musulmans comme eux, dont la seule revendication est l’instauration de la charia sur l’ensemble du territoire national
La plupart des membres de ces milices qui veulent reconquérir le nord du Mali par les armes sont des jeunes, appartenant à l’ethnie Songhaï. Ils sont venus des villes du Nord : Gao, Tombouctou et Kidal, tombées aux mains des groupes armés en mars dernier. L’ancienne junte militaire qui avait pris le pouvoir au Mali après le coup d’Etat, avait bien pris la mesure du sentiment patriotique de ces jeunes et avait décidé d’en tirer avantage. Ainsi, son chef Amadou Haya Sanogo avait mis à leur disposition des camps d’entraînement et des instructeurs. Le camp de Ganda-Izo a été créé dès fin mars dans la localité de Sévaré, non loin de la ligne de front, et compterait 1 500 recrues. Quant au camp de Ganda-Koy, il a été mis sur pied le mois suivant. Et depuis juin, une opération a été lancée à Bamako et permet la formation de 800 jeunes. Tous ces groupes se sont regroupés en un seul mouvement le 21 juillet dernier. Baptisé la Coordination des Forces patriotiques de résistance, le mouvement compte en plus le FLN (Forces de Libération des régions Nord du Mali), l’ACRT (Alliance des Communautés de la région de Tombouctou), la FACO (Force Armée contre l’Occupation) et le CRA (Cercle de Réflexion et d’Action).
Mais l’éventualité de voir ces jeunes gens s’engager dans des batailles s’est amoindrie depuis l’éviction des rebelles touaregs du MNLA par les islamistes. La plupart de ces jeunes, en effet, sont farouchement opposés à une partition de leur pays, que réclamaient les touaregs, et sont favorables aux islamistes, musulmans comme eux, dont la seule revendication est l’instauration de la charia sur l’ensemble du territoire national
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