Plusieurs hommes politiques, dont le Premier ministre Cheikh Modibo Diarra, ont assisté au meeting qui s'est tenu au stade du 26 mars.
De 50 à 60.000 personnes se sont réunies dimanche 12 août dans un stade de Bamako à l'appel du Haut conseil islamique du Mali (HCIM) pour "la paix et la réconciliation nationale" au Mali, plus important meeting depuis l'occupation du Nord par les islamistes armés, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Prions pour le Mali, prions pour la paix", a déclaré Mahmoud Dicko, président du HCIM qui regroupe les principales organisations musulmanes du Mali.
"Nous ne sommes pas surpris de ce qui nous arrive, c'est la résultante de la trahison érigée en système" et de "la corruption", a-t-il ajouté, en demandant à tous les Maliens de s'entendre "pour le bien" de leur pays.
"Notre pays a besoin de paix, de réconciliation nationale. C'est aux Maliens de trouver la solution du Mali et je demande à tous les Maliens de se pardonner", a pour sa part déclaré le plus célèbre des prêcheurs du pays, Madani Ousmane Haïdara.
"Je suis inquiet pour notre pays, il faut vraiment qu'on se parle, qu'on trouve une solution", a de son côté affirmé l'imam Aboubacar Kamara.
"En 1990 et en 2006, on a pardonné des rebellions touareg. Cette fois-ci, on ne pardonnera jamais aux gens du MNLA", a-t-il dit en demandant à ce qu'on laisse le président par intérim Dioncounda Traoré et son Premier ministre "travailler ensemble pour le bien du Mali".
Un important dispositif de sécurité entourait la manifestation qui se poursuivait à la mi journée.
"C'est aux Maliens de trouver la solution du Mali"
Plusieurs hommes politiques, dont le Premier ministre Cheikh Modibo Diarra, ont assisté au meeting qui s'est tenu au stade du 26 mars, le plus grand de Bamako, au cours duquel plusieurs chefs religieux se sont succédé pour prendre la parole."Prions pour le Mali, prions pour la paix", a déclaré Mahmoud Dicko, président du HCIM qui regroupe les principales organisations musulmanes du Mali.
"Nous ne sommes pas surpris de ce qui nous arrive, c'est la résultante de la trahison érigée en système" et de "la corruption", a-t-il ajouté, en demandant à tous les Maliens de s'entendre "pour le bien" de leur pays.
"Notre pays a besoin de paix, de réconciliation nationale. C'est aux Maliens de trouver la solution du Mali et je demande à tous les Maliens de se pardonner", a pour sa part déclaré le plus célèbre des prêcheurs du pays, Madani Ousmane Haïdara.
"Je suis inquiet pour notre pays, il faut vraiment qu'on se parle, qu'on trouve une solution", a de son côté affirmé l'imam Aboubacar Kamara.
"Cette fois-ci, on ne pardonnera jamais aux gens du MNLA"
Moussa Boubacar Bah, président des jeunes musulmans du Mali, s'en est pris à la rébellion touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) qui avait lancé l'offensive dans le nord en janvier, avant d'en être chassée par les groupes islamistes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)."En 1990 et en 2006, on a pardonné des rebellions touareg. Cette fois-ci, on ne pardonnera jamais aux gens du MNLA", a-t-il dit en demandant à ce qu'on laisse le président par intérim Dioncounda Traoré et son Premier ministre "travailler ensemble pour le bien du Mali".
Un important dispositif de sécurité entourait la manifestation qui se poursuivait à la mi journée.
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