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L’idée de la création d’un Etat Azawad au sein de la République fédérale du Mali est en train de prendre corps. Et pour ce dessein inavoué, les Etats Inis d’Amérique et la France sont en train d’armer le Mouvement national pour la libération de l’AZawad dans le but de chasser les islamistes qui occupent le nord du Mali, afin qu’ils s’installent pour exploiter nos richesses.
Chassés de leur ‘’territoire’’ par leurs amis de circonstance, les narcotrafiquants du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), les bandits armés du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) ont trouvé refuge en Mauritanie et au Burkina Faso, deux pays dont ils bénéficient des soutiens au plus haut sommet de l’Etat. Et, c’est à partir de ces deux pays que les USA et la France comptent mettre en selle le MNLA en l’équipant pour être à l’avant-garde de la libération du nord de notre pays.
En lieu et place de l’armée malienne qui cherche désespérément des armes pour rétablir définitivement notre souveraineté sur le Nord, occupé par des criminels qui bénéficient de leur appui.Depuis la non reconnaissance de l’indépendance de l’Azawad, proclamée sur les antennes des médias français (RFI, TV5, France 24), le 6 avril dernier et la débâcle de leur protégé du septentrion malien, les perroquets africains chantent le mot d’ordre de leur mentor (USA, France) : un Etat fédéral de l’Azawad au sein de la République Fédérale du Mali.
Même si les éléments du mouvement séparatiste sanguinaire n’ont pas clairement formulé cette requête, le médiateur Blaise Compaoré ne cesse de multiplier les contacts pour que les groupes armés présentent une seule plate forme. Ainsi, toutes les démarches du ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, s’inscrivent dans cette logique de création d’une République fédérale malienne.
Le président sénégalais, Macky Sall, sur RFI le 7 juillet, déclarait : «L’autonomie du nord du Mali peut se négocier dans le cadre d’un dialogue ouvert inter malien pour donner plus d’autonomie à l’Azawad.»
Les Etats- Unis et la France, dans la libération de notre pays, ont fait leur choix : le MNLA. Ainsi l’AFRICOM a installé une base en Mauritanie pour la formation des éléments du MNLA.
Nous vous proposons les propos, d’un ouvrier mauritanien, recueillis par «Noor Info», un journal mauritanien. «Je reviens des finitions du camp français situé au niveau du camp militaire mauritanien près de l’aéroport d’Atar, que les deux armées partagent.
Au sud- est près de Méma, la force militaire américaine en Afrique, AFRICOM, treize (13) officiers du MNLA seraient censés arrivés ce jeudi 2 août pour une formation stratégique. Deux colonels aussi se préparaient en Suisse.»
Un attaché militaire d’une ambassade de la CEDEAO affirme : «Parallèlement, les Occidentaux s’apprêtent à réapprovisionner le MNLA en munitions, qui leur ont fait défaut durant leur défaite contre les groupes islamiques équipés d’armes ultramodernes, lourdes et remplis de munitions.»
Voilà comment les USA et la France comptent libérer notre pays en l’absence de l’armée malienne. Le schéma est clair : une fois que le MNLA libère les trois régions du nord, il mettra sur la table de négociation la création d’un Etat fédéral de l’Azawad au sein de la République fédérale du Mali. Et si les autorités maliennes n’adhèrent pas à cette proposition, le MNLA, en position de force sur le terrain, proclamera l’indépendance de l’Azawad avec le soutien des USA et de la France, qui seront les deux pays à reconnaître immédiatement l’Etat de l’Azawad.
Comme en Libye, ces deux pays ont déjà pris leur part de gâteau : l’aéroport de Tessalit aux Américains, l’uranium aux Français, une gestion collégiale du pétrole, l’Allemagne installera des plaques scolaires dans le désert pour exploiter l’énergie scolaire. Une étude de ce pays montre que l’énergie scolaire exploitée dans notre désert peut servir toute l’Europe. Et cela sera une occasion pour l’Europe de se débarrasser de l’énergie nucléaire.
Si les Américains financent les groupes islamistes à travers le Qatar, la France, le MNLA, leur projet de diviser le Mali sera voué à l’échec. Même militairement, notre pays est en position de faiblesse, aucun Malien n’acceptera ce plan diabolique pour mettre fin à ce qui nous est de plus cher : le Mali.
Car la République fédérale du Mali consacrera la mort de notre constitution qui proclame l’unité et l’indivisibilité du Mali, de notre devise : Un Peuple- Un But- Une Foi, de notre hymne national : le Mali. Le peuple malien, si les Américains et les Français ignorent, est prêt à défendre ces symboles jusqu’à sa dernière goutte de sang.
Il n’est plus question d’une autre camisole de force, après le Pacte national (11 avril 1992), le Livre blanc (1994) et l’Accord d’Alger (4 juillet 2006).
Si le président de la transition CEDEAO- Dioncounda, le Pr. Dioncouda Traoré, compte engager le Mali dans cette voie avec sa fameuse Commission nationale de négociations, il est temps qu’il informe ses bienfaiteurs que le peuple malien n’acceptera pas encore la signature d’un soi disant président, surtout illégal engagent la vie de la nation sans passer par un référendum.
Non au fédéralisme des USA et de la France.
Vive le Mali, un et indivisible.
Yoro SOW
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