Apparemment, tout serait parti de la visite du chef du gouvernement Moussa MARA à Kidal. Cette visite, annoncée depuis les lendemains de sa nomination en tant que PM à été confIrmée à l’occasion de la présentation de la DPG au parlement.
Mécontent de voir qu’une haute autorité malienne mettait les pieds sur un territoire « conquis », les thuriféraires du MNLA ont décidé d’en découdre au mépris de toutes les règles qui ont permis jusque là de sauver le calme précaire qui était nécessaire pour assurer le déroulement de l’élection présidentielle puis législative sur place.
Contrairement à ce que présageait les observateurs de la scène malienne, le message du chef de l’Etat fait la nation est venu contrebalancé celui, va t’en guère du PM MARA, plutôt sous le coup de l’émotion et du choc de la veille, après qu’il ait été pris dans les déluges du feu.
Les média ont annoncé le renfort de l’armée malienne par le positionnement de mille cinq cents hommes déplacés de Gao vers Kidal.
C’est ce nombre qui aura été, en apparence, mis en déroute par les forces combattantes, s’appuyant sur les nombreuses forces jihadistes qui n’ont en réalité jamais quitté le terrain, se faufilant au gré des évolutions politiques et des rapports de force militaire sur le terrain.
Mais alors subsiste une grosse curiosité dans l’explication de texte des média : si comme l’annonce rfi, f24 et tous les autres que l’armée malienne à été mise en déroute complète, ces média doivent être à même de donner les explications sur le nombre de mille cinq cent qui ne totalise pas les tués, les blessés et les fait prisonniers. Ce chiffre, loin d’être atteint, laisse croire que ce renfort n’est jamais arrivé à Kidal parce que immédiatement stoppé, mais alors par qui et pourquoi ?
Serval n’avait pas d’autre vocation que de chasser les jihadistes du Nord Mali et de permettre à l’armée malienne de s’installer et de permettre le fonctionnement normal des institutions de la république.
Le message officiel de la France est aux antipodes de cette position. D’un point de vue diplomatique, la FRANCE officielle semble se mettre à équidistance entre une république indépendante et souveraine et des groupuscules terroristes et jihadistes. Tant quelle n’aura pas trouvé la réponse à cette équation, la crise au Nord ne se réglera jamais. Et l’option d’installer une zone internationale est la dernière option à envisager.
La rédaction
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