vendredi 23 mai 2014

le président de l’UA à Kidal pour arracher un cessez-le-feu

le président de l’UA à Kidal pour arracher un cessez-le-feu




"Aziz vient pour obtenir un cessez-le-feu des groupes rebelles, et la relance des pourparlers avec le gouvernement malien", a indiqué à l'AFP un collaborateur du président mauritanien.
« Aziz vient pour obtenir un cessez-le-feu des groupes rebelles, et la relance des pourparlers avec le gouvernement malien », a indiqué à l’AFP un collaborateur du président mauritanien.

Le président en exercice de l’Union africaine (UA), le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, est arrivé vendredi à Kidal, pour arracher un cessez-le-feu aux rebelles touareg dans leur fief historique du nord du Mali, selon son entourage à l’AFP.

« Aziz vient pour obtenir un cessez-le-feu des groupes rebelles, et la relance des pourparlers avec le gouvernement malien », a indiqué à l’AFP un collaborateur du président mauritanien.

Le chef de l’UA va faire cette demande après le cessez-le-feu unilatéral décrété par le pouvoir à Bamako, qui a reconnu la perte de cette ville après les violents affrontements des derniers jours entre forces maliennes et groupes armés.

Le président mauritanien « vient d’arriver à Kidal dans le cadre de la recherche de solution à la crise » au Mali, a affirmé une source diplomatique.
Il est « accompagné de Bert Koenders », chef de la mission de l’ONU au Mali (Minusma), a-t-elle précisé.

La visite surprise de M. Aziz a été confirmée par une source jointe au sein de la Minusma – la force de l’ONU au Mali, forte de plus de 12.500 hommes – ainsi que par une source dans l’entourage du dirigeant mauritanien.

Kidal est depuis mercredi aux mains de plusieurs groupes armés dont le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), rébellion touareg qui contrôlait déjà en partie la ville, chef-lieu de région à plus de 1.500 km au nord-est de Bamako.

De violents combats y avaient opposé ces groupes aux forces maliennes le 17 mai. De nouveaux affrontements meurtriers ont éclaté mercredi et ont tourné à l’avantage des groupes armés. Bamako a déclaré mercredi un cessez-le-feu unilatéral

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