vendredi 30 mai 2014

Le professeur Obama et ses ambivalences distinguées

Le professeur Obama et ses ambivalences distinguées

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Edito du Monde. L'élégant intellectuel qui siège à la Maison Blanche a voulu, mercredi 28 mai, répondre aux détracteurs de sa politique étrangère. En gros, ceux-là reprochent à Barack Obama d'être, sur la scène internationale, moins un acteur qu'un commentateur – très bon, d'ailleurs…

Le président avait choisi la prestigieuse académie militaire de West Point, dans l'Etat de New York, pour redonner sa vision du rôle des Etats-Unis dans le monde. Il est attaqué à la fois par une partie de la gauche démocrate et par les républicains d'obédience néoconservatrice.

Les uns et les autres lui reprochent de ne pas être assez interventionniste. Ils dénoncent sa passivité, sa réticence à user de la force, bref un attentisme dont profiteraient Chinois et Russes pour s'imposer aux dépens de l'Amérique. Cédant trop facilement à l'humeur isolationniste du pays, M. Obama présiderait ainsi au déclin des Etats-Unis sur la scène internationale. A sa manière, c'est-à-dire avec dignité.

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