A qui le tour ?Publié le mercredi 28 mai 2014Page visitée 392 fois
Le ministre malien de la Défense, Soumaïlou Boubié Maïga a rendu le tablier.
L’annonce a été faite dans la nuit du 27 avril dernier. Cette démission fait
suite à la débâcle de l’armée malienne face aux éléments du Mouvement national
de libération de l’Azawad , les 21 et 22 mai derniers, après que le cortège du
Premier ministre, Moussa Mara a été attaqué par les groupes armés du Nord. Le
résultat, on le connait. Près d’une cinquantaine de soldats maliens ont trouvé
la mort dans ces combats et de nombreux véhicules ont été retirés par le MNLA
qui voit ainsi ses positons renforcées. On se rappelle aussi que pour ne pas
perdre la face, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita (IBK),
chef suprême des forces armées maliennes avait déclaré n’avoir jamais été
informé d’une quelque attaque contre les positions du MNLA à Kidal. Une sortie
qui, loin d’excuser Bamako, traduit toute la cacophonie qui existe au sommet de
l’Etat. Dès lors, on s’attendait à ce que de grosses tètes tombent puisque tous
les chefs militaires en poste au Nord ont été convoqués à Bamako. Peut-être que
la démission du ministre Boubié Maïga, qui n’avait que trop duré, sera suivie de
bien d’autres. Sous d’autres cieux, le président IBK et son Premier ministre,
Moussa Mara auraient tous rendu le tablier pour avoir humilié l’Etat malien dont
ils étaient censés défendre l’intégrité. Mais, en Afrique, les dirigeants n’ont
pas la culture de la démission. Immunisés contre la honte, ils préfèrent
conserver leurs privilèges que de renoncer à leur poste. C’est en cela qu’il
faut saluer le départ de Boubié Maïga qui, quoi qu’intervenu tardivement,
traduit tout le sens de l’honneur de l’homme. C’est tout en son honneur, même
s’il est vrai pour l’instant que l’on ne sait pas encore s’il est parti de plein
gré ou s’il a été démissionné. Quoi qu’il en soit, il est temps que le président
IBK se ressaisisse. Car en si peu de temps au pouvoir, il semble avoir conduit
le Mali dans un précipice, plutôt que d’œuvrer pour son développement.
L’implication de sa progéniture dans la gestion du pouvoir qui a été à l’origine
de la démission de son ex-Premier ministre, Tatam Ly, l’affaire des 20 milliards
de l’avion présidentiel et tout récemment, la défaite cuisante de l’armée
malienne face aux irrédentistes, sont autant da taches noires de sa
gouvernance.
L’annonce a été faite dans la nuit du 27 avril dernier. Cette démission fait
suite à la débâcle de l’armée malienne face aux éléments du Mouvement national
de libération de l’Azawad , les 21 et 22 mai derniers, après que le cortège du
Premier ministre, Moussa Mara a été attaqué par les groupes armés du Nord. Le
résultat, on le connait. Près d’une cinquantaine de soldats maliens ont trouvé
la mort dans ces combats et de nombreux véhicules ont été retirés par le MNLA
qui voit ainsi ses positons renforcées. On se rappelle aussi que pour ne pas
perdre la face, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita (IBK),
chef suprême des forces armées maliennes avait déclaré n’avoir jamais été
informé d’une quelque attaque contre les positions du MNLA à Kidal. Une sortie
qui, loin d’excuser Bamako, traduit toute la cacophonie qui existe au sommet de
l’Etat. Dès lors, on s’attendait à ce que de grosses tètes tombent puisque tous
les chefs militaires en poste au Nord ont été convoqués à Bamako. Peut-être que
la démission du ministre Boubié Maïga, qui n’avait que trop duré, sera suivie de
bien d’autres. Sous d’autres cieux, le président IBK et son Premier ministre,
Moussa Mara auraient tous rendu le tablier pour avoir humilié l’Etat malien dont
ils étaient censés défendre l’intégrité. Mais, en Afrique, les dirigeants n’ont
pas la culture de la démission. Immunisés contre la honte, ils préfèrent
conserver leurs privilèges que de renoncer à leur poste. C’est en cela qu’il
faut saluer le départ de Boubié Maïga qui, quoi qu’intervenu tardivement,
traduit tout le sens de l’honneur de l’homme. C’est tout en son honneur, même
s’il est vrai pour l’instant que l’on ne sait pas encore s’il est parti de plein
gré ou s’il a été démissionné. Quoi qu’il en soit, il est temps que le président
IBK se ressaisisse. Car en si peu de temps au pouvoir, il semble avoir conduit
le Mali dans un précipice, plutôt que d’œuvrer pour son développement.
L’implication de sa progéniture dans la gestion du pouvoir qui a été à l’origine
de la démission de son ex-Premier ministre, Tatam Ly, l’affaire des 20 milliards
de l’avion présidentiel et tout récemment, la défaite cuisante de l’armée
malienne face aux irrédentistes, sont autant da taches noires de sa
gouvernance.
Boundi OUOBA
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