dimanche 18 mai 2014

Malijet Bamako entre "en guerre" contre les touaregs après des violences Mali Bamako

Malijet Bamako entre "en guerre" contre les touaregs après des violences Mali Bamako

Bamako entre "en guerre" contre les touaregs après des violences

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Le Premier ministre malien Moussa Mara passe ses troupes en revue à Kidal, 18 mai 2014. © FABIEN OFFNER / AFP Le Premier ministre malien Moussa Mara passe ses troupes en revue à Kidal, 18 mai 2014. © FABIEN OFFNER / AFP
Le Mali était en état de guerre au lendemain de combats entre soldats maliens et séparatistes touaregs qui ont enlevé une trentaine de fonctionnaires à Kidal, dans le nord du pays, a déclaré dimanche le Premier ministre Moussa Mara. Les heurts ont fait 36 tués, dont au total huit militaires.

Le nouveau chef du gouvernement, désigné le mois dernier, a été rattrapé par l'instabilité à l'occasion de son premier déplacement dans la ville du Nord, où une fusillade a éclaté peu avant son arrivée samedi.

"Le bilan est de huit morts et 25 blessés du côté de l'armée, de 28 morts et 62 blessés du côté des groupes armés" au total, a souligné dimanche le chef du service d'information de l'armée nationale, le colonel Souleymane Maifa, à la radio.

Selon le gouverneur local, une trentaine de fonctionnaires ont été enlevés par les séparatistes du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).

L'ONU critiquée

"Prenant en compte cette déclaration de guerre, la République du Mali est dorénavant en guerre", a dit Moussa Mara à Reuters à l'intérieur de la base militaire où il a été contraint de se réfugier. M. Mara a critiqué à la fois la force française Serval et celle des Nations unies (MINUSMA) pour n'avoir pas su prévenir les affrontements de samedi. Il a dénoncé leur "passivité".

Un porte-parole du MNLA a affirmé que le mouvement touareg contrôlait Kidal. "Nous avons fait une quarantaine de prisonniers, notamment des officiers de haut rang et des fonctionnaires. Ils sont tous sains et saufs, ils vont bien", a précisé Attaye Ag Mohamed. Il a précisé que la MINUSMA avait appelé à un cessez-le-feu et que la ville était calme dimanche.

Le gouverneur régional, Adama Kamissoko, a annoncé dimanche matin qu'une trentaine de fonctionnaires maliens avaient été enlevés par les séparatistes qui, a-t-il dit, ont attaqué le siège de son administration. "Nous avons 23 blessés, dont trois dans un état grave qui ont été évacués par hélicoptère", a-t-il ajouté.



(ats / 18.05.2014 18h10)

Source: Romandie

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