Après « Serval », les risques de guerre au Mali
Les propos belliqueux des uns et des autres font craindre un retour de la guerre au Mali. Les affrontements meurtriers de samedi 17 mai à Kidal, dans le nord-est, entre l'armée et des groupes rebelles touareg, rappellent de mauvais souvenirs. Ils soulignent l'impérieuse nécessité de ne pas laisser tomber ce pays – en dépit de quelques autres dossiers brûlants sur ce continent, du Nigeria à la République centrafricaine.
Le bilan du week-end est lourd. Sur le plan humain, d'abord : une trentaine de morts, dont huit soldats et plusieurs officiels maliens. Sur le plan politique et sécuritaire, ensuite. L'élément déclencheur des violences a été la visite du premier ministre malien, Moussa Mara, à Kidal, perçue comme une provocation par la communauté touareg, et tout spécialement par son bras armé, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).
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