Azawad/ La coordination de cadres de l'Azawad réagit à l'injustice flagrante des Nations Unis
20/05/2014 - 10:32
KIDAL (SIWEL) — « Les populations de l’Azawad sont, de nouveau, choquées par les déclarations du représentant du SG ONU qui n’a à aucun moment évoqué le cas des femmes et d’enfants blessés par des tirs à balles réelles des soldats maliens le jeudi 15 mai 2014 à Kidal et s’est allègrement empressé de condamner et qualifier sans retenue la riposte du MNLA à l’agression de l’armée malienne. ». Ci-après l'intégralité de la réaction de la Coordination des cadres de l'Azawad suite à cette énième injustice érigée en "droit international" par ceux-là même qui se prétendent êtres les défenseurs des droits de l'Homme, en particulier la France et les Nations unies (ONU) qui font preuve d'un cynisme écœurant.
L'ONU, la France et toutes les nations qui prétendent défendre la justice, l'équité et le respect des droits de l'Homme mentent impunement à la face du monde entier (PH/DR)
Coordination des cadres de l'Azawad (CCA)
Retrait immédiat des forces Serval et Minusma de l’Azawad
La Coordination des Cadres de l’Azawad suit avec consternation les événements dramatiques en cours depuis le 16 mai 2014 à Kidal.
La coordination exprime toute sa compassion, sans distinction, pour les victimes de cette tragédie dont le régime malien porte exclusivement l’entière responsabilité en renouvelant régulièrement ses provocations.
Pour la Coordination, il ne s’agit, rien d’autre, que d’un nouvel épisode des manœuvres dilatoires du régime malien, afin de ne pas engager les négociations auxquelles il s’est engagé depuis juin 2013 à Ouagadougou avec les mouvements azawadiens signataires de l’accord.
Ni la France, ni la Minusma ne sauraient, perpétuellement, plaire au Mali en fermant les yeux sur, et en occultant, les crimes de guerre et les comportements odieux de l’armée malienne contre les populations civiles de l’Azawad. Les Azawadiens peuvent comprendre que des Etats ou syndicats d’Etats prennent fait cause pour le Mali, mais ils refuseront toujours les condamnations à sens unique, en particulier, lorsqu’il s’agit des violations flagrantes des droits de l’homme par un régime qu’ils portent à bout de bras !!!
« Les populations de l’Azawad sont, de nouveau, choquées par les déclarations du représentant du SG ONU qui n’a à aucun moment évoquer le cas des femmes et d’enfants blessés par des tirs à balles réelles des soldats maliens le jeudi 15 mai 2014 à Kidal et s’est allégrement empressé de condamner et qualifier sans retenue la riposte du MNLA à l’agression de l’armée malienne. »
Pourquoi, les Nations Unies, la France et d’autres qui rivalisent aujourd’hui de condamnations à sens unique n’ont-ils jamais évoqué même de façon informelle les exécutions extra judiciaires, les tortures et détentions de plus de 687 civils touaregs et arabes de l’Azawad entre janvier 2013 et avril 2014 ?
Cette posture constante fait d’atermoiements nourrit incontestablement l’irresponsable intransigeance de Bamako et de son régime, et in fine, au chaos.
Un changement d’attitude s’impose, engager rapidement et fermement Bamako à aller à la table de négociations, si l’on veut aller vers la paix et la stabilité pour l’Azawad, le Mali et la sous région.
A défaut, la France et la Minusma devraient reconnaitre leur échec et en tirer les conséquences en retirant immédiatement leurs troupes de tout l’Azawad pas seulement de Kidal.
Kidal, le 18 mai 2014
Coordination des cadres de l’Azawad
Ansari Habaye
Président
Retrait immédiat des forces Serval et Minusma de l’Azawad
La Coordination des Cadres de l’Azawad suit avec consternation les événements dramatiques en cours depuis le 16 mai 2014 à Kidal.
La coordination exprime toute sa compassion, sans distinction, pour les victimes de cette tragédie dont le régime malien porte exclusivement l’entière responsabilité en renouvelant régulièrement ses provocations.
Pour la Coordination, il ne s’agit, rien d’autre, que d’un nouvel épisode des manœuvres dilatoires du régime malien, afin de ne pas engager les négociations auxquelles il s’est engagé depuis juin 2013 à Ouagadougou avec les mouvements azawadiens signataires de l’accord.
Ni la France, ni la Minusma ne sauraient, perpétuellement, plaire au Mali en fermant les yeux sur, et en occultant, les crimes de guerre et les comportements odieux de l’armée malienne contre les populations civiles de l’Azawad. Les Azawadiens peuvent comprendre que des Etats ou syndicats d’Etats prennent fait cause pour le Mali, mais ils refuseront toujours les condamnations à sens unique, en particulier, lorsqu’il s’agit des violations flagrantes des droits de l’homme par un régime qu’ils portent à bout de bras !!!
« Les populations de l’Azawad sont, de nouveau, choquées par les déclarations du représentant du SG ONU qui n’a à aucun moment évoquer le cas des femmes et d’enfants blessés par des tirs à balles réelles des soldats maliens le jeudi 15 mai 2014 à Kidal et s’est allégrement empressé de condamner et qualifier sans retenue la riposte du MNLA à l’agression de l’armée malienne. »
Pourquoi, les Nations Unies, la France et d’autres qui rivalisent aujourd’hui de condamnations à sens unique n’ont-ils jamais évoqué même de façon informelle les exécutions extra judiciaires, les tortures et détentions de plus de 687 civils touaregs et arabes de l’Azawad entre janvier 2013 et avril 2014 ?
Cette posture constante fait d’atermoiements nourrit incontestablement l’irresponsable intransigeance de Bamako et de son régime, et in fine, au chaos.
Un changement d’attitude s’impose, engager rapidement et fermement Bamako à aller à la table de négociations, si l’on veut aller vers la paix et la stabilité pour l’Azawad, le Mali et la sous région.
A défaut, la France et la Minusma devraient reconnaitre leur échec et en tirer les conséquences en retirant immédiatement leurs troupes de tout l’Azawad pas seulement de Kidal.
Kidal, le 18 mai 2014
Coordination des cadres de l’Azawad
Ansari Habaye
Président
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