mardi 20 mai 2014

Déplacement mouvementé de Mara à Kidal : Mahamadou Djéry veut faire endosser la responsabilité au pouvoir - maliweb.net

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Mahamadou Djéry veut faire endosser la responsabilité au pouvoir

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Mahamadou Djeri Maiga Mnla
Mahamadou Djeri Maiga, un des membres influent du Mnla
Depuis Ouagadougou où il réside, Mahamadou Djéry fait une lecture naturellement différente des événements qui ont suivi la visite du chef du gouvernement le week-end dernier à Kidal.



Sitôt après les événements qu’a connus la ville de Kidal lors du déplacement du Premier ministre, nous avons eu au téléphone l’un des responsables du Mouvement national de libération de l’Azawad, Mahamadou Djéry. Et il ne manque pas de refrains pour qualifier la visite du Premier ministre dans la 8e région administrative du pays de provocation à l’encontre du peuple de « l’Azawad ».



Comme à chacune de ses sorties, le très virulent Djéry s’en prend au président de la République et à son Premier ministre. « Nous avons dit aux émissaires de l’Etat qu’à l’heure actuelle la visite de Moussa Mara n’est pas opportune à Kidal. Mais, on ne nous a pas écouté et voici les conséquences : des manifestations suivies d’affrontements violents qui ont occasionné des blessés et des morts. Mara ne connait pas la guerre, il croit que c’est le luxe des bureaux climatisés de Bamako. Maintenant, il l’a appris à ses dépens. Nous sommes de l’‘Azawad’, mais, nous ne pouvons pas aller à Tombouctou, à Gao et à Kidal. Pourquoi lui voudrait-il y aller ? En réalité, le pouvoir veut noyer le poisson et justifier le vol de l’argent public qui est en train de faire bruit ces derniers temps au sein de l’opinion. Nous demandons au gouvernement malien de revenir à la table des négociations. Car, il ne résoudra pas la crise par les armes. Notre position n’a pas changé », a déclaré Mahamadou Djéry. Même si nous avons voulu épargner nos lecteurs de certains propos utilisés par Djéry, ces déclarations sont sans nul doute une défiance vis-à-vis du régime d’IBK.



En clair, c’est toute la démarche qui est remise en cause, selon un fin connaisseur du dossier. Maintenant, quelle va être l’attitude de la communauté internationale, arbitre entre les deux parties, mais aussi du gouvernement qui a l’obligation de faire régner son autorité sur l’ensemble du territoire national ? La suite des événements nous édifiera davantage !



A. M. C

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