samedi 4 août 2012

Chassez le naturel, il revient au galop ! (Com. MNLA) - MNLA - BELLACIAO

Chassez le naturel, il revient au galop ! (Com. MNLA) - MNLA - BELLACIAO
Chassez le naturel, il revient au galop !
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Jeudi, 02 Août 2012 00:02
Le MNLA était informé des implications directes de plusieurs acteurs étrangers et nationaux aux côtés des terroristes dans l’attaque de Gao, véritable tentative de le décapiter.
Aujourd’hui, c’est le Premier Ministre malien, en personne, qui vient d’en donner les preuves le 28 juillet 2012 sur les antennes de la télévision nationale.
En somme, le Gouvernement malien, aujourd’hui, comme hier sous Amadou Toumani Touré (A.T.T.), continue de pactiser avec le Diable et Satan, perpétuant une dangereuse politique pour la Sous - Région et le Monde.
Nous rappelons que le Gouvernement du Mali avait permis à AQMI de se sanctuariser dans l’Azawad depuis plus de 10 ans, et parrainé les trafiquants de drogue qui se sont mués récemment en mouvement (MUJAO).
Tous ces groupes terroristes et mafieux ont prospéré dans l’Azawad, avec les complicités du Gouvernement du Mali, qui recevait en toute quiétude jusqu’à Koulouba, les retombées de tous ces trafics criminels.
Il faut s’interroger aujourd’hui sur la véritable nature du pouvoir politique au Mali, puisque le Premier Ministre vient d’apporter la preuve éclatante, des liens et de l’instrumentalisation des groupes terroristes dans l’Azawad, conformément à la triste tradition inaugurée par monsieur A.T.T. durant ses deux mandats.
Il faut être aveugle, ou sans scrupules, pour ne pas faire la différence entre les groupes terroristes et le MNLA, mouvement populaire et démocratique, revendiquant les droits du peuple de l’Azawad.
Le MNLA pouvait rentrer à Bamako et donner l’occasion aux citoyens maliens, très nombreux laissés pour compte, de procéder à de véritables représailles sur la classe politique responsable de ses misères durant ces 20 dernières années.
Pour éviter de signer l’acte de décès du Mali, nous nous sommes arrêtés aux limites de l’Azawad .
Nous nous sommes empêchés d’occuper les centres des villes libérées pour éviter tout incident avec la population que nous savions fortement manipulées par les autorités maliennes.
Dans le respect des libertés individuelles et collectives, nous permis la libre expression de chaque citoyen et tout média national ou international sans aucune censure. Les journalistes étaient plus libres à Gao qu’à Bamako.
Le gouvernement du Mali instigateur, partage et cautionne avec les terroristes la responsabilité de toutes les exactions commises dans l’Azawad.
Depuis que nous ne sommes plus présents, dans certaines villes de l’Azawad, le monde entier est témoin de ce qui s’y passe.
Aujourd’hui nous pouvons affirmer que le Gouvernement du Mali et certains de ses amis sont dans la même logique de maintien et d’instrumentalisation des groupes terroristes au service de leurs politiques.
C’est pourquoi, contre toute nature, aucune voix ne se lève à Bamako, pour s’inquiéter de la présence d’AQMI, dans les régions de Kayes, Koulikoro et Mopti, que ces terroristes sont entrain de transformer en zones de repli.
Voilà pourquoi aussi, le Gouvernement du Mali multiplie ses concertations avec les groupes terroristes pour les amener à la table de négociations, quand bien même, ils n’ont aucune qualité de belligérants.
En conséquence, le MNLA demande solennellement à la communauté Internationale de prendre acte des agissements du Gouvernement du Mali et de ces amis, par rapport à leurs manquements au devoir de lutte contre le terrorisme international et d’envisager des sanctions à leur encontre.
Le MNLA rappelle au monde entier, que, c’est faute de prise de sanctions, que le Mali et de certains pays du champ, continuent d’entretenir des rapports mafieux avec le terrorisme et la criminalité internationale, malgré ses nombreux appels.
Fait le 1er août 2012
Moussa Ag Assarid
Membre du Conseil Transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTEA)
chargé de l’information et de la communication
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
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Vendredi, 03 Août 2012 03:44
Le Conseil Transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTEA) informe l’opinion nationale et internationale que pour des raisons humanitaires, nous avons libéré un prisonnier de guerre malien ce vendredi 3 août 2012 par l’intermédiaire du CICR. Cette personne va rejoindre sa famille et se soigner en ce mois bénit de Ramadan, nous lui souhaitons un prompt rétablissement. 78 autres personnes pris sur le champ de guerre sont encore détenues et traitées humainement selon les conventions de Genève et dans les règles hospitalières coutumières. Elles ont été visité par le CICR qui leur a permis de communiquer avec leurs proches.
Fait le 3 août 2012
Moussa Ag Assarid
Membre du Conseil Transitoire de l’Etat de l’Azawad
Chargé de l’information et de la communication
http://www.mnlamov.net/

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