lundi 4 février 2013

François Hollande va prêcher la concorde à Bamako. La voie d’une Entité régionale touareg ? Le maire de Gao appelle les minorités arabes et touareg au retour - maliweb.net

François Hollande va prêcher la concorde à Bamako. La voie d’une Entité régionale touareg ? Le maire de Gao appelle les minorités arabes et touareg au retour - maliweb.net

Le Mali n’est pas une priorité pour les États-Unis

L’Amérique d’Obama qui ne s’estime pas directement menacée par Aqmi, ne semblent pas disposée à renforcer sa présence aux côtés des Français, hormis l’aide logistique concédée jusqu’ici.
Est-ce le cuisant souvenir d’un George Bush Jr. déclarant «mission accomplie» le 1er mai 2003 à propos de la guerre d’Irak? L’Administration Obama II met en garde la France ces jours-ci contre tout triomphalisme prématuré dans les opérations militaires de reconquête…
Par Picard, Maurin – lefigaro.fr – 01/02/2013 | 19:45
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Le président Francois Hollande avec des soldats du 126e régiment d’infanterie avant leur départ pour le Mali, à Tulle, le 19 janvier 2013. (AFP)
François Hollande sera samedi au Mali, accompagné de trois ministres. Sur le terrain, les forces islamistes se seraient regroupées au nord de Kidal, dans les montagnes, où sont installées des caches.

François Hollande en Afghanistan en mai 2012 - AFP
21h29 : Déplacement sous « haute protection » pour François Hollande
Le déplacement de François Hollande, qui se rend samedi au Mali, va être marqué par une sécurité de très haut niveau. Une protection d’autant plus importante, que trois ministres accompagnent le chef de l’Etat : le ministre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian et le ministre chargé du Développement, Pascal Canfin. Selon le compte Twitter de la présidence malienne, François Hollande sera accueilli à l’aéroport de Sévaré (centre) par le président par intérim Dioncounda Traoré. Puis « les deux chefs d’Etat se rendront à Tombouctou », ville emblématique du nord du Mali, où ils visiteront les forces franco-maliennes, la célèbre mosquée Djingareyber et le centre Ahmed Baba où sont conservés des dizaines de milliers de précieux manuscrits, dont certains ont été incendiés par les combattants islamistes, avant de rentrer à Bamako pour un déjeuner de travail. Pour assurer ce déplacement, sera mobilisé le Service de protection des hautes personnalités (SPHP), qui assure nuit et jour la sécurité du président. Des forces spéciales et une couverture aérienne vont entre autres, selon les spécialistes de la sécurité, compléter le dispositif. « Il faut que le président est un accès rapide et permanent à un moyen aérien pour évacuer la zone si nécessaire », indique un expert.
Sur le terrain, les forces islamistes se seraient bien regroupées au nord de Kidal, dans les montagnes, où sont installées des caches. François Hollande sera samedi au Mali, accompagné des ministres Jean-Yves Le Drian, Laurent Fabius et Pascal Canfin.

20h37 : Le maire de Gao appelle les minorités arabes et touareg au retour

Le maire de Gao, la grande ville du nord du Mali, a appelé à « rentrer sans aucune crainte » les membres des minorités arabe et touareg ayant fui par peur de représailles après le départ des jihadistes, et a garanti leur « sécurité ». « Aux Touareg et Arabes, les portes de Gao leur sont grandement ouvertes. Ils peuvent rentrer sans aucune crainte, la sécurité est là, il n’y a aucune inquiétude pour eux », a déclaré le maire Sadou Harouna Diallo. Selon l’élu, les Arabes et les Touareg « n’ont rien à se reprocher ».

Thomas de Maizière - AFP
19h29 : Berlin insiste sur l’importance de lancer le processus politique
Le ministre allemand de la Défense, Thomas de Maizière, a estimé que l’intervention militaire française au Mali était « nécessaire », mais ne devait être que le début d’un long processus pour trouver une solution politique au conflit. « J’ai un très grand respect de la décision prise par le gouvernement français », a déclaré le ministre en ouverture de la 49e Conférence sur la sécurité de Munich, suscitant des applaudissements dans la salle. Une intervention militaire était selon lui « nécessaire » pour établir les conditions minimales d’un processus politique. « Mais nous le savons parfaitement : une intervention militaire n’est que le début d’un long processus pour trouver une solution durable au conflit », a-t-il poursuivi.

18h38 : Manuscrits de Tombouctou: la BnF offre son aide

La BnF, ou Bibliothèque nationale de France, s’est dite « prête à participer à la mobilisation internationale en faveur des manuscrits de Tombouctou », ville du nord du Mali d’où les islamistes ont fui face à l’avancée des armées française et malienne. « La BnF se tient prête à apporter son aide à l’Institut des Hautes Etudes et de Recherches Islamiques Ahmed Baba, gravement touché par les événements récents, en accord avec les autorités maliennes et françaises, lorsque la situation le permettra », a assuré la BnF dans un communiqué. « Dans un premier temps et face à l’urgence, elle peut collaborer au diagnostic des dommages, envoyer les fournitures nécessaires au reconditionnement des ouvrages et à leur restauration, aider sur place à la conservation ou à la restauration des documents endommagés », a-t-elle proposé.

17h44 : L’Unesco sensibilise l’armée pour protéger le patrimoine au Mali

Quatre sites au Mali sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco : le tombeau des Askia, la ville de Tombouctou, les villes anciennes de Djenné et les falaises de Bandiagara. Les groupes islamistes armés, qui avaient pris le contrôle du nord du pays en profitant du chaos créé par le coup d’Etat militaire à Bamako en mars 2012, ont détruit des tombeaux et des mausolées à Tombouctou, des sites considérés par les rebelles comme hérétiques et relevant de l’idolâtrie. Fin janvier, des miliciens islamistes auraient également mis le feu à Tombouctou à l’institut sud-africain Ahmed Baba, contenant des milliers de manuscrits, avant de fuir l’avancée des troupes franco-maliennes. « La documentation de l’Unesco a commencé à recueillir des informations topographiques dès avril 2012, en fait dès lors que les premières profanations de sites protégés ont eu lieu », explique Lazare Eloundou, chef de l’unité Afrique à l’Unesco chargé du patrimoine culturel. « L’idée était de fournir en prévision d’une intervention militaire un maximum de données aux forces armées sur place et de renseigner les douanes et la police pour éviter les pillages », précise-t-il.

François Hollande va prêcher la concorde à Bamako

Après trois semaines d’une guerre éclair, l’avenir du Mali dépend du dialogue entre Noirs et Touaregs.
Accompagné par un fort parfum de communication présidentielle, François Hollande vient présenter samedi à Bamako sa feuille de route politique aux autorités maliennes. L’armée française a conduit en trois semaines une guerre éclair. Le nord du pays est libéré de l’emprise des islamistes. Maintenant s’ouvre une nouvelle phase, qui garde sa dimension militaire, car les opérations vont durer contre les groupes terroristes encore vivaces le long de la frontière avec l’Algérie. Mais la dimension politique va de plus en plus s’imposer, l’issue du conflit dépendant de la qualité du dialogue que pourront nouer les autorités maliennes de Bamako et les Touaregs qui continuent de défendre leur particularisme au Nord.

Patrouille de l’armée française, vendredi, dans le centre de Tombouctou. Crédits photo : BENOIT TESSIER/REUTERS
François Hollande garde le tempo, très rapide, imprimé par les militaires. L’opération «Serval» n’est pas terminée qu’il débarque déjà sur le terrain, flanqué de Laurent Fabius, son ministre des Affaires étrangères, de Jean-Yves Le Drian, en charge de la Défense, et du ministre du Développement, Pascal Canfin. La visite, annoncée vendredi mais pas détaillée, devrait passer samedi par Bamako, la capitale, et aussi par Tombouctou. Cette dernière ville avait été prise en avril 2012 par les Touaregs «laïcs» et indépendantistes du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), supplantés par les groupes armés liés à al-Qaida en juin, avant d’être libérée par les troupes franco-maliennes.
La voie d’une Entité régionale touareg
L’arrivée à Tombouctou du chef de l’État français et de son homologue malien, Dioncounda Traoré, symbolisera la victoire des troupes françaises et maliennes que les deux présidents se promettent de féliciter. La ville mériterait également d’être choisie pour lancer un message de réconciliation. L’imam de la grande mosquée Djingareyber, que les deux chefs d’État doivent visiter, a lancé vendredi un appel à «la retenue» et à «l’arrêt des pillages», dans son premier prêche depuis la fuite des djihadistes, qui a libéré les frustrations des populations noires à l’endroit des Arabes et Touaregs.
Pour les citoyens français, cette tournée présidentielle rappellera celle effectuée par Nicolas Sarkozy à Benghazi, le 15 septembre 2011. Chef de guerre ayant triomphé de Mouammar Kadhafi, Nicolas Sarkozy n’avait pas attendu la libération totale de la Libye pour s’en venir dans la ville symbolisant son action déterminée. «Nous croyons à une Libye unie, pas à une Libye divisée», avait lancé Nicolas Sarkozy, déclenchant les vivats de la foule se pressant sur la place de la Liberté de Benghazi. François Hollande devrait également invoquer la réconciliation nationale, mais en engageant les autorités maliennes à dialoguer avec les indépendantistes touaregs du MNLA. «Je vais au Mali aussi pour qu’il y ait un dialogue politique qui puisse permettre que le Mali, après avoir chassé les terroristes, puisse retrouver la stabilité et l’esprit de concorde», a-t-il indiqué vendredi. Quel que soit le mot choisi, la voie d’une entité régionale touareg au nord, plus ou moins autonome de Bamako, paraît la seule possible.
Conforter l’autorité du président malien
La communication politique n’existerait pas, l’empressement du président français à se rendre au Mali n’en aurait pas moins sa justification. La ville de Kidal, aux alentours de laquelle l’armée française a pris position, s’est «libérée» toute seule, par l’action revendiquée des combattants du MNLA et du Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), dissidence du groupe islamiste Ansar Dine, essentiellement touareg. Ce sont des unités de l’armée tchadienne participant à la force africaine dépêchée au Mali qui ont depuis fait route vers Kidal. À Bamako, un haut gradé de cette armée malienne qui devait demeurer en réserve pour éviter toute friction avec les combattants touaregs, n’en a pas moins annoncé l’arrivée jeudi de ses soldats à Kidal. Une information semble-t-il fausse, qui traduisait surtout la volonté d’une partie de l’état-major de l’armée malienne d’en découdre avec les Touaregs, dans leur fief de Kidal.
L’objet premier de la présence de François Hollande aux côtés de Dioncounda Traoré est de réaffirmer au plus vite l’autorité du président malien par intérim sur son armée. Le capitaine Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d’État du 22 mars 2012, a toujours des partisans.
publié le 01/02/2013 à 19:29
Par Thierry Portes - lefigaro.fr
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Les forces islamistes se seraient bien regroupées au nord de Kidal, dans les montagnes, où sont installées des caches. François Hollande sera samedi au Mali, accompagné des ministres Jean-Yves Le Drian, Laurent Fabius et Pascal Canfin.
AFP

16h33 : Hollande au Mali samedi pour que « les Africains viennent le plus vite possible »

Le chef de l’Etat a déclaré en marge d’un déplacement dans le Val-d’Oise qu’il allait au Mali « pour dire à nos soldats tout notre soutien, tous nos encouragements, toute notre fierté ». Ajoutant « Je vais au Mali demain pour permettre que les Africains viennent le plus vite possible nous rejoindre ». François Hollande a précisé qu’il voulait « un dialogue politique qui puisse permettre que le Mali, après avoir chassé les terroristes, puisse retrouver la stabilité et l’esprit de concorde. » A la question de savoir si la France réduirait son dispositif après le succès de la première phase de l’opération, qui a permis de reconquérir les villes du nord du Mali, François Hollande a répondu : « Je vous le dirai demain ». Pour en savoir plus, lire l’article de Pierre-Alain Furbury : François Hollande au Mali pour « dire à nos soldats tout notre soutien »
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Les forces islamistes se seraient bien regroupées au nord de Kidal, dans les montagnes, où sont installées des caches. François Hollande sera samedi au Mali, accompagné des ministres Jean-Yves Le Drian, Laurent Fabius et Pascal Canfin.
AFP

13h07 : Vers un conflit difficile dans les montagnes du Nord-Mali

Les troupes françaises ou africaines qui traquent les groupes islamistes armés dans les montagnes et déserts du nord-est du Mali doivent se préparer à affronter un ennemi résistant capable de riposter avec un arsenal conséquent. « Sur le plan politique et militaire, c’est maintenant le gros morceau », souligne Gregory Mann, spécialiste du Mali à l’université de Columbia. Les forces islamistes se seraient regroupées au nord de Kidal dans l’Adrar des Ifoghas, vaste massif montagneux qui servait déjà de sanctuaire aux preneurs d’otages d’Al Qaïda au Maghreb islamique et aux trafiquants de drogue ou de cigarettes. Des armes, du carburant, des vivres seraient entreposés dans des grottes, des tunnels, mis à l’abri bien avant la retraite précipitée des colonnes de pick-up islamistes bombardées par l’aviation française. « C’est du matériel de guerre plutôt lourd, d’un niveau équivalent, voire supérieur à la plupart des armées ouest-africaines », relève James Bevan, directeur de la société Conflict Armament Research, après avoir examiné des images d’une cache à Diabali, dans le centre du Mali.

12h58 : Des militaires d’une ancienne unité d’élite demandent à aller au front

Des membres d’une unité d’élite de l’armée malienne, mis à l’écart après des attaques contre les putschistes de 2012 dans lesquelles étaient impliqués certains de leurs responsables, ont demandé à aller au front, lors d’un rassemblement organisé à Bamako. « Nous demandons qu’on rétablisse notre corps, parce que nous voulons aller au front. La guerre ne peut pas se passer de nous », a déclaré l’adjudant-chef Yaya Bouaré, du Régiment des commandos parachutistes (RCP) familièrement appelé unité des « Bérets rouges », qui fut jusqu’à 2012 un corps d’élite de l’armée malienne. Il s’exprimait lors du rassemblement organisé jeudi dans le camp servant de basse au RCP. A cette occasion, les Bérets rouges ont également célébré la mise en liberté provisoire, la veille, de onze des leurs parmi 29 militaires et policiers maliens qui avaient été arrêtés en 2012 après des attaques à Bamako qualifiées par les autorités de tentative de contre-coup d’Etat.
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Selon Libération, le chef de l’Etat sera à Bamako samedi, où il doit rencontrer le président malien. Puis se rendra à Tombouctou, récemment reprise par les soldats français et maliens.


AFP
François Hollande va se rendre sur le terrain des opérations au Mali. Le chef de l’Etat arrivera demain matin à Bamako. Là, il doit y rencontrer le président par intérim, Dioncounda Traoré. Avant de se rendre à Tombouctou, récemment reprise par les soldats français et maliens. François Hollande part avec Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, ainsi que Pascal Canfin, ministre chargé du Développement. Pour en savoir plus, lire l’article de Pierre-Alain Furbury : Rencontre Hollande-Traoré : l’intervention française au Mali aborde une nouvelle étape
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11h34 : Amnesty dénonce des exactions des militaires maliens

L’armée malienne a arrêté et exécuté plus d’une vingtaine de civils dans le nord du pays, selon un rapport publié vendredi par Amnesty International, qui réclame par ailleurs une enquête sur un raid aérien qui a tué des civils dans le centre du Mali au premier jour de l’intervention française. « Il est absolument impératif que la France et le Mali ouvrent une enquête afin de déterminer qui a effectué cette attaque » aérienne qui a visé la ville de Konna et aurait tué cinq civils -dont une mère et ses trois jeunes enfants -au début de l’offensive, affirme un porte-parole, Gaëtan Mootoo. « Les résultats doivent être rendus publics dans leur intégralité afin que l’on puisse déterminer s’il y a eu violation du droit international », ajoute-t-il. Selon l’ONG, des responsables français ont assuré qu’ils n’avaient « pas effectué » de frappe à Konna à l’heure avancée, le 11 janvier au matin.
Amnesty International affirme par ailleurs avoir recueilli des témoignages indiquant que, le 10 janvier 2013, soit la veille du début de l’intervention française, « l’armée malienne a arrêté et exécuté de manière extrajudiciaire plus d’une vingtaine de civils », principalement dans la ville de Sévaré. Là encore, « les autorités doivent ouvrir immédiatement une enquête indépendante et impartiale sur tous les cas d’exécutions extrajudiciaires par les forces armées, et suspendre tout membre du personnel de sécurité soupçonné d’implication dans des violations des droits humains », estime l’ONG, qui s’inquiète également de « disparition forcées » dues à l’armée malienne. Amnesty, dont le rapport a été rédigé à l’issue d’une enquête de dix jours dans les villes de Ségou, Sévaré, Niono, Konna et Diabaly, fait également état de d’ ‘allégations d’homicides arbitraires et délibérés’ de la part de groupes islamistes armés, notamment d’exécutions de soldats capturés et de civils. L’ONG dénonce en outre le recrutement d’enfants soldats par ces groupes.
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11h02 : des réservistes des forces spéciales pour protéger les sites Areva au Niger

Une dizaine de réservistes des forces spéciales françaises renforcent la sécurité des sites du groupe nucléaire français Areva au Niger depuis la prise d’otages d’In Amenas (16 au 19 janvier) en Algérie, a-t-on appris de vendredi de source proche du dossier. Aucune autre précision n’a pu être obtenue sur le déploiement de ces réservistes qui relèvent du Commandement des opérations spéciales (COS). Il y a une semaine, Luc Oursel, le président d’Areva, avait annoncé le renforcement des ses mesures de sécurité au Niger où il poursuit ses activités minières, en dépit de l’intervention militaire de la France au Mali voisin. Il s’était alors refusé à toute autre commentaire. Quatre Français, employés d’Areva et de son sous-traitant Satom, sont actuellement détenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) après avoir été enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit, site d’extraction d’uranium dans le nord du Niger . Selon une autre source proche du dossier, les conditions de sécurité du personnel travaillant sur les sites d’Areva au Niger avaient été renforcées de manière draconienne après ces enlèvements. Les ressortissants français sont notamment tenus de rendre compte quotidiennement de tous leurs déplacements au Niger au Quai d’Orsay. Areva, deuxième producteur mondial d’uranium en 2011, exploite ce minerai depuis plus de 40 ans au Niger et prévoit l’inauguration fin 2014 de la mine géante d’Imouraren, sa troisième dans le pays sahélien.
Par Les Echos |01/02 | 08:59

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