Crise malienne
Un accord de paix signé à Ouagadougou
19 juin 2013, par
Les pourparlers intermaliens débutés le 8 juin 2013 ont accouché d’un document officiel dénommé « accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali ». Ainsi, la délégation du gouvernement malien et celle conjointe du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil de l’unité de l’Azawad (HCUA) sont parvenues à un compromis. La signature de l’accord a eu lieu, hier mardi 18 juin, dans l’après-midi. Le ministre malien de l’Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly et les représentants des deux groupes touaregs (MNLA et HCUA), Bilal Ag Chérif et Alghabass Ag Intalla, en signant le document, se sont engagés à aller vers la paix et à lutter contre le « terrorisme » au Mali. C’était en présence du médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour le Mali, le président du Faso, Blaise Compaoré, ainsi que des représentants de la communauté internationale (CEDEAO, Union africaine, Union européenne, Nations unies). Le document signé comporte trois grands chapitres et 25 articles (voir encadré). Le premier chapitre concerne les dispositions générales. Le deuxième porte sur la « Création de conditions favorables à la tenue de l’élection présidentielle ». Enfin, le troisième chapitre a trait au processus post-électoral. A propos de ce point précis, les parties ont convenu qu’ « à l’issue de l’élection présidentielle et soixante (60) jours après sa mise en place, le nouveau gouvernement du Mali, en collaboration avec la Commission dialogue et réconciliation entamera, avec l’accompagnement de la communauté internationale, des pourparlers de paix avec toutes les communautés du Nord, les signataires, ainsi que les groupes armés ayant adhéré au présent Accord en vue d’aboutir à l’établissement d’une paix globale et définitive ». De l’avis du médiateur Blaise Compaoré, la signature constitue « une conclusion heureuse d’un important accord à cette étape décisive du dialogue inter-malien ».
Ouverture à d’autres groupes armés
Le président Compaoré a déclaré que l’on peut se féliciter du caractère « équilibré, réaliste et pragmatique » du document qui « crée les conditions politiques et sécuritaires essentielles pour la tenue de l’élection présidentielle (prévue le 28 juillet prochain, point fort du processus de mise en place des institutions légitimes, démocratiques et stables en République du Mali ».
Pour Blaise Compaoré, l’accord signé ouvre la voie à des pourparlers inclusifs, visant l’établissement d’une paix définitive, la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, la réconciliation de la nation malienne avec elle-même. Le médiateur précise que l’accord présente également la vertu cardinale d’être ouvert à l’adhésion d’autres groupes armés maliens existants, non signataires, qui s’engagent à respecter toutes ses dispositions sans conditions. A ce propos, juste après la signature de l’accord, le médiateur et les représentants de la communauté internationale ont reçu la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CMFPR) du Mali et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA). Les deux groupes, présents à Ouagadougou sur invitation du médiateur, ont adhéré officiellement à l’accord préliminaire signé entre le gouvernement malien et la délégation MNLA/HCUA. Les signataires de l’adhésion sont Me Harouna Toureh pour le compte de la CMFPR et Ahmed Ould Sidi Mohamed pour le compte du MAA. Prenant la parole au nom des deux mouvements, Me Toureh a laissé entendre que « les groupes ci-dessus visés prennent acte de leur participation effective au Comité technique mixte de sécurité et au Comité de suivi et d’évaluation ». Par la même voix, le MAA et la CMFPR « déclarent solennellement adhérer, sans condition, à l’accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali de Ouagadougou du 18 juin 2013 et de ce fait, en deviennent parties prenantes et s’engagent à le mettre en œuvre ». De son côté, le médiateur Blaise Compaoré s’est dit très ému de l’acte posé par la CMFPR et le MAA, prouvant que l’appel à la paix a été entendu.
Pour Blaise Compaoré, l’accord signé ouvre la voie à des pourparlers inclusifs, visant l’établissement d’une paix définitive, la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, la réconciliation de la nation malienne avec elle-même. Le médiateur précise que l’accord présente également la vertu cardinale d’être ouvert à l’adhésion d’autres groupes armés maliens existants, non signataires, qui s’engagent à respecter toutes ses dispositions sans conditions. A ce propos, juste après la signature de l’accord, le médiateur et les représentants de la communauté internationale ont reçu la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CMFPR) du Mali et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA). Les deux groupes, présents à Ouagadougou sur invitation du médiateur, ont adhéré officiellement à l’accord préliminaire signé entre le gouvernement malien et la délégation MNLA/HCUA. Les signataires de l’adhésion sont Me Harouna Toureh pour le compte de la CMFPR et Ahmed Ould Sidi Mohamed pour le compte du MAA. Prenant la parole au nom des deux mouvements, Me Toureh a laissé entendre que « les groupes ci-dessus visés prennent acte de leur participation effective au Comité technique mixte de sécurité et au Comité de suivi et d’évaluation ». Par la même voix, le MAA et la CMFPR « déclarent solennellement adhérer, sans condition, à l’accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali de Ouagadougou du 18 juin 2013 et de ce fait, en deviennent parties prenantes et s’engagent à le mettre en œuvre ». De son côté, le médiateur Blaise Compaoré s’est dit très ému de l’acte posé par la CMFPR et le MAA, prouvant que l’appel à la paix a été entendu.
Alban KINIalban_kini@yahoo.fr
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