Le président malien par intérim Dioncounda Traoré a refusé mercredi de signer l'accord proposé par les médiateurs en vue d'un cessez-le-feu entre l'armée régulière et les rebelles touaregs dans la région de Kidal. /Photo prise le 13 avril 2013/REUTERS/Adama Diarra (c) Reuters
BAMAKO (Reuters) - Le président malien par intérim a refusé mercredi de signer l'accord proposé par les médiateurs en vue d'un cessez-le-feu entre l'armée régulière et les rebelles touaregs dans la région de Kidal.
Les médiateurs, qui ont quitté mercredi Ouagadougou au Burkina Faso où se déroulent les négociations pour la capitale malienne Bamako, ont passé sept heures à s'entretenir avec le président Dioncounda Traoré sans parvenir à le convaincre.
"Le président intérimaire de la république a expliqué en détail le point de vue du gouvernement et sur la base de ça nous allons continuer les négociations à Ouagadougou", a indiqué Pierre Buyoya, chef de la mission africaine de maintien de la paix au Mali.
"Nous avons bon espoir de parvenir à trouver un accord dans les jours qui viennent", a-t-il ajouté.
Le ministre burkinabé des Affaires étrangères avait annoncé lundi que le gouvernement malien et les rebelles du MNLA étaient parvenus à un accord de principe.
Mais depuis, Bamako se montre réticent à une proposition qui imposerait des conditions au retour de son armée à Kidal, place forte des touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad.
Le gouvernement malien affirme qu'il entend rétablir une administration civile et faire revenir l'armée à Kidal avant la présidentielle du 28 juillet.
Il a menacé de reprendre la ville par la force en l'absence d'accord.
Le gouvernement doit composer avec une opposition de la part de la population à des concessions aux insurgés du MNLA dont les chefs sont recherchés pour des crimes qu'ils auraient commis lors de l'occupation du nord du Mali après le coup d'Etat militaire de mars 2012.
Tiemoko Diallo et Adama Diarra; Pierre Sérisier pour le service français
Les médiateurs, qui ont quitté mercredi Ouagadougou au Burkina Faso où se déroulent les négociations pour la capitale malienne Bamako, ont passé sept heures à s'entretenir avec le président Dioncounda Traoré sans parvenir à le convaincre.
"Le président intérimaire de la république a expliqué en détail le point de vue du gouvernement et sur la base de ça nous allons continuer les négociations à Ouagadougou", a indiqué Pierre Buyoya, chef de la mission africaine de maintien de la paix au Mali.
"Nous avons bon espoir de parvenir à trouver un accord dans les jours qui viennent", a-t-il ajouté.
Le ministre burkinabé des Affaires étrangères avait annoncé lundi que le gouvernement malien et les rebelles du MNLA étaient parvenus à un accord de principe.
Mais depuis, Bamako se montre réticent à une proposition qui imposerait des conditions au retour de son armée à Kidal, place forte des touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad.
Le gouvernement malien affirme qu'il entend rétablir une administration civile et faire revenir l'armée à Kidal avant la présidentielle du 28 juillet.
Il a menacé de reprendre la ville par la force en l'absence d'accord.
Le gouvernement doit composer avec une opposition de la part de la population à des concessions aux insurgés du MNLA dont les chefs sont recherchés pour des crimes qu'ils auraient commis lors de l'occupation du nord du Mali après le coup d'Etat militaire de mars 2012.
Tiemoko Diallo et Adama Diarra; Pierre Sérisier pour le service français
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