mardi 18 juin 2013
Le pouvoir intérimaire au Mali, conduit par Dioncounda Traoré a enfin compris qu’un mauvais accord vaut mieux qu’une guerre fratricide. Aussi, après avoir tiré pendant plus d’une semaine sur la corde, les autorités maliennes ont accepté de signer l’accord qui doit conduire au redéploiement total de l’administration et de l’armée sur tout le territoire malien, y compris Kidal et permettre ainsi d’aller à des élections justes, équitables pour tous. Gage d’un retour définitif de la paix dans le pays.
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En effet, les autorités maliennes, y compris l’armée, qui ont eu recours à la communauté internationale pour chasser les djihadistes et terroristes du Nord du Mali ne pouvaient plus continuer ainsi à faire traîner les choses. En outre, si la communauté internationale s’est spécialement retrouvée à Bruxelles pour décider d’apporter un soutien financier au Mali. C’est parce qu’elle croit fermement au retour de la paix dans le pays. Naturellement, les autorités maliennes et les mouvements au Nord devraient s’inscrire dans cette logique-là. Et, on peut bien croire que c’est ce qui s’est passé hier, à Ouagadougou à travers la signature de ce premier jet d’accord. Il faut donc souhaiter que les négociations se poursuivent dans la sérénité, le respect et la compréhension mutuelle. A priori, tous les deux camps veulent la paix au Mali ; ils veulent tous le développement du pays, leur pays. Ils veulent qu’il y ait des autorités légitimes, représentant l’ensemble du peuple malien et qui défendent véritablement leurs intérêts. Vu sous cet angle, il ne devrait pas avoir de difficultés majeures à s’entendre. Et c’est ce que les Maliens ont fait en surpassant leur égo, pour ensemble voir l’intérêt de la République, de la Nation dans tout son ensemble. Le Mali ne peut continuer plus longtemps que cela dans cette crise. Puisqu’en plus de ce pays frère, la crise est en train petit-à-petit d’affecter l’ensemble des pays de la sous-région.
Malheureusement, il y a toujours au bord du Djoliba, des Maliens qui ne comprennent pas que la paix n’a pas de prix. Et qui pensent que la seule paix au Mali doit passer par la sauvegarde de leurs propres intérêts. N’est-ce pas ce genre de comportements qui ont périclité le Mali dans la situation qu’il connaît actuellement ? Les Maliens sincères, patriotes, convaincus qu’ils sont contraints de vivre ensemble, doivent prendre toutes leurs responsabilités et ramener leur pays sur le droit chemin de la paix et du développement. C’est un devoir de génération et le Mali attend de ses fils et filles actuels, comme ceux qui les ont précédés, qu’ils écrivent son histoire dans la paix, la concorde.
Rompu aux médiations dans les crises, Blaise Compaoré vient une fois de plus de porter à son épaulette un énième galon. Et ce, malgré les oiseaux de mauvais augure qui prédisaient son échec dans cette crise malienne et dont certains n’ont pas hésité un seul instant à le pourfendre. Grossièrement. Ce qu’il faut que ces gens sachent, est que le Burkina Faso et le Mali partagent plus de 1000 kilomètres de frontières et que, le Burkina Faso accueille en ce moment le plus grand nombre de réfugiés maliens. Aussi, le pays a été obligé de retoucher son budget 2013, d’appeler à l’aide alimentaire internationale pour « soulager » les souffrances de nos frères et sœurs. Au nom de la communauté des valeurs, de la fraternité et du bon voisinage. Le Burkina Faso pouvait-il, comme bien d’autres pays de la sous-région, se soustraire à la résolution de la crise au Mali. Il l’aurait voulu qu’il n’aurait pas pu. Alors qu’on s’attarde sur l’essentiel, sur ce qui nous lit. C’est le plus important. Bravo aux Maliens sincères.
Dabaoué Audrianne KANI
L’Express du Faso
Malheureusement, il y a toujours au bord du Djoliba, des Maliens qui ne comprennent pas que la paix n’a pas de prix. Et qui pensent que la seule paix au Mali doit passer par la sauvegarde de leurs propres intérêts. N’est-ce pas ce genre de comportements qui ont périclité le Mali dans la situation qu’il connaît actuellement ? Les Maliens sincères, patriotes, convaincus qu’ils sont contraints de vivre ensemble, doivent prendre toutes leurs responsabilités et ramener leur pays sur le droit chemin de la paix et du développement. C’est un devoir de génération et le Mali attend de ses fils et filles actuels, comme ceux qui les ont précédés, qu’ils écrivent son histoire dans la paix, la concorde.
Rompu aux médiations dans les crises, Blaise Compaoré vient une fois de plus de porter à son épaulette un énième galon. Et ce, malgré les oiseaux de mauvais augure qui prédisaient son échec dans cette crise malienne et dont certains n’ont pas hésité un seul instant à le pourfendre. Grossièrement. Ce qu’il faut que ces gens sachent, est que le Burkina Faso et le Mali partagent plus de 1000 kilomètres de frontières et que, le Burkina Faso accueille en ce moment le plus grand nombre de réfugiés maliens. Aussi, le pays a été obligé de retoucher son budget 2013, d’appeler à l’aide alimentaire internationale pour « soulager » les souffrances de nos frères et sœurs. Au nom de la communauté des valeurs, de la fraternité et du bon voisinage. Le Burkina Faso pouvait-il, comme bien d’autres pays de la sous-région, se soustraire à la résolution de la crise au Mali. Il l’aurait voulu qu’il n’aurait pas pu. Alors qu’on s’attarde sur l’essentiel, sur ce qui nous lit. C’est le plus important. Bravo aux Maliens sincères.
Dabaoué Audrianne KANI
L’Express du Faso
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