mercredi 19 juin 2013
Bamako et les rebelles touaregs ont signé, mardi, l'accord qui ouvre la voie à l'élection présidentielle au Mali.
Après dix jours de tergiversations, un accord a été signé, hier, entre les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et le gouvernement de Bamako. Il désamorce - temporairement - la tension autour de Kidal, ce bastion réfractaire du nord, que l'armée malienne menaçait de reprendre par la force.
Les soldats maliens vont bien y pénétrer, ce qui rétablit symboliquement l'intégrité territoriale du Mali, et permet la tenue de l'élection présidentielle, le 28 juillet, dans l'ensemble du pays. La sombre page ouverte par le coup d'État de mars 2012, puis plusieurs mois de domination islamiste sur le nord, sera ainsi tournée.
Toutefois, les soldats maliens seront accompagnés par des hommes de la force africaine (Misma). Les rebelles du MNLA, eux, conserveront leurs armes, mais seront cantonnés dans des lieux qu'il reste à définir.
Désertée par la majeure partie des combattants du MNLA, Kidal était hier « très calme. Les miliciens se sont repliés, mais pas sans encourager la population à protester lorsque l'armée entrera en ville », rapportait un coordinateur humanitaire.
À Bamako, la police a dispersé deux manifestations, des partis nationalistes d'abord, puis d'une frange politique plus modérée. « On ne discute pas avec des groupes qui ne déposent pas les armes, gronde Mamoutou Diabaté, président du forum des organisations de la société civile. Nous sommes pour un dialogue intercommunautaire, mais nous refusons les concessions faites aux rebelles par ce gouvernement. »
La France, d'abord adulée pour avoir « sauvé le Mali » en chassant les islamistes du Nord, est aujourd'hui taxée de soutien aux hommes bleus du nord.
Après dix jours de tergiversations, un accord a été signé, hier, entre les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et le gouvernement de Bamako. Il désamorce - temporairement - la tension autour de Kidal, ce bastion réfractaire du nord, que l'armée malienne menaçait de reprendre par la force.
Les soldats maliens vont bien y pénétrer, ce qui rétablit symboliquement l'intégrité territoriale du Mali, et permet la tenue de l'élection présidentielle, le 28 juillet, dans l'ensemble du pays. La sombre page ouverte par le coup d'État de mars 2012, puis plusieurs mois de domination islamiste sur le nord, sera ainsi tournée.
Toutefois, les soldats maliens seront accompagnés par des hommes de la force africaine (Misma). Les rebelles du MNLA, eux, conserveront leurs armes, mais seront cantonnés dans des lieux qu'il reste à définir.
Désertée par la majeure partie des combattants du MNLA, Kidal était hier « très calme. Les miliciens se sont repliés, mais pas sans encourager la population à protester lorsque l'armée entrera en ville », rapportait un coordinateur humanitaire.
À Bamako, la police a dispersé deux manifestations, des partis nationalistes d'abord, puis d'une frange politique plus modérée. « On ne discute pas avec des groupes qui ne déposent pas les armes, gronde Mamoutou Diabaté, président du forum des organisations de la société civile. Nous sommes pour un dialogue intercommunautaire, mais nous refusons les concessions faites aux rebelles par ce gouvernement. »
La France, d'abord adulée pour avoir « sauvé le Mali » en chassant les islamistes du Nord, est aujourd'hui taxée de soutien aux hommes bleus du nord.
Avec François RIHOUAY (à Bamako).
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