Par : R. I./Agences
Le médiateur dans la crise malienne veut utiliser comme “point de départ pour un dialogue fructueux” au Mali une “plateforme” de la rébellion touareg du MNLA, qui réclame désormais “le droit à l'autodétermination” au lieu de la sécession, a dit mardi à Dakar le chef de la diplomatie burkinabé.
Le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, a expliqué à la télévision publique sénégalaise RTS1 avoir été dépêché auprès du président sénégalais Macky Sall par le chef de l'Etat burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dans la crise malienne. Il a expliqué avoir fait aux autorités sénégalaises “le point de la situation” sur le Mali, “en particulier sur la récente évolution où le MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad, rébellion touareg) a remis au médiateur de la Cédéao une plateforme de négociations”. “Nous voulons faire de cette plateforme le point de départ pour un dialogue fructueux et qui pourrait nous permettre de réunifier le Mali et de réconcilier les Maliens autant que nous pourrons le faire”, a déclaré M. Bassolé. Dans une plateforme de revendications politiques présentée le 7 octobre au président Compaoré à Ouagadougou, le MNLA parle “de droit à l'autodétermination”. En plus du dialogue envisagé pour sortir le Mali de la crise, “nous avons aussi présent à l'esprit la nécessité d'accroître la sécurité en luttant efficacement avec l'appui de la communauté internationale contre les groupes qui ne se mettraient pas dans cette dynamique de paix et qui voudront plutôt utiliser l'espace du nord du Mali comme base arrière pour des activités terroristes”, a poursuivi Djibril Bassolé. Le président sénégalais Macky Sall a donné “ses points de vue et ses recommandations, que je transmettrai au médiateur” Compaoré, a dit M. Bassolé.
Le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, a expliqué à la télévision publique sénégalaise RTS1 avoir été dépêché auprès du président sénégalais Macky Sall par le chef de l'Etat burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dans la crise malienne. Il a expliqué avoir fait aux autorités sénégalaises “le point de la situation” sur le Mali, “en particulier sur la récente évolution où le MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad, rébellion touareg) a remis au médiateur de la Cédéao une plateforme de négociations”. “Nous voulons faire de cette plateforme le point de départ pour un dialogue fructueux et qui pourrait nous permettre de réunifier le Mali et de réconcilier les Maliens autant que nous pourrons le faire”, a déclaré M. Bassolé. Dans une plateforme de revendications politiques présentée le 7 octobre au président Compaoré à Ouagadougou, le MNLA parle “de droit à l'autodétermination”. En plus du dialogue envisagé pour sortir le Mali de la crise, “nous avons aussi présent à l'esprit la nécessité d'accroître la sécurité en luttant efficacement avec l'appui de la communauté internationale contre les groupes qui ne se mettraient pas dans cette dynamique de paix et qui voudront plutôt utiliser l'espace du nord du Mali comme base arrière pour des activités terroristes”, a poursuivi Djibril Bassolé. Le président sénégalais Macky Sall a donné “ses points de vue et ses recommandations, que je transmettrai au médiateur” Compaoré, a dit M. Bassolé.
R. I./Agences
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