samedi 13 octobre 2012

Tikchem tolassem, azawad ibass inez ! * - Temoust.org

Tikchem tolassem, azawad ibass inez ! * - Temoust.org

Tikchem tolassem, azawad ibass inez ! *
* Vous avez mangé, re-mangé, l’Azawad n’est plus à vendre !!!
jeudi 11 octobre 2012

Si à partir de 1960, le territoire de l’Azawad a été malien, cela a relevé de la seule volonté de la France qui a mis sans consultation aucune le destin de ce territoire et de ses populations entre les mains de l’Eta factice malien qui n’espérait pas autant.
Depuis, cet Etat a entretenu la culture des prébendes et s’est affidé des azawadiens de services savamment recrutés au sein des communautés de notre territoire : des touaregs, des maures, des songhaïs et des peuls…
Promotions, passe droits, parachutages politiques, marchés publics, avantages matériels et financiers directs…ont permis à des notables, des cadres, des officiers, de faux commerçants et entrepreneurs, souvent à des badauds sortis du néant de s’ériger en véritables potentats locaux dont la seule contrepartie est de constituer des relais inféodés à l’ordre malien visant la mise au pas des azawadiens à la politique de Bamako.
Il en fut ainsi lors de la consultation sur la mise en place de l’organisation commune des régions sahariennes, qui devrait permettre à l’Azawad d’échapper à la domination de l’Etat malien crée par la seule volonté de la France coloniale.
 Deux chefs de tribus (Tombouctou et Kidal, notamment,) mis en place par la France à cette époque mus par des ambitions personnelles et poussés par leur ego démesuré surfèrent sur la discipline des populations pour faire échec à ce projet.
Au-delà, la France passa outre mesure les sages conseils du jeune député ivoirien, Félix Houphouët Boigny qui exposait à juste titre la pertinence de l’érection des zones sahariennes en un seul territoire homogène, seule garantie d’une stabilité de la sous région. Les nationalistes mandingues, l’instituteur député Modibo Keita, en particulier, traitèrent le président du conseil ivoirien de jaloux et de sombre égoïste alors qu’eux-mêmes étaient bien mus par des calculs plus qu’intéressés : sans les ressources du Sahara de l’Azawad, l’Etat factice du Mali ne saurait être viable et vivre que mangue, de quelques mottes de karité et de paniers de colas.
 Lors du soulèvement de 1963 contre la politique ultra coloniale et les massacres des touaregs par l’Etat malien, le régime en place va s’appuyer sur les mêmes relais pour perpétuer sa politique d’extermination… Alger, Rabat et Moscou l’y aideront. La mémoire reste encore vivace de la cruauté des soldats et des administrateurs maliens utilisant des touaregs y compris certains chefs de tribus pour mater notre peuple tout comme la mémoire collective retient de façon indélébile les attitudes de Ben Bella et Hassan II qui extradèrent à Bamako les principaux leaders touaregs en 1963.
Lors de ce soulèvement, le jeune Etat malien va sciemment utiliser de jeunes chefs tribaux en mal de reconnaissance pour massacrer des populations dont le seul tort fut de ne pas se reconnaître dans l’Etat factice du Mali.
 L’histoire se répétera lors du soulèvement de 1990, la différence notoire a été qu’en plus de la réactivation des mêmes chefs tribaux, quoique vieillissant, des cadres touaregs et maures bien trillés sur le volet et nourris au biberon des prébendes de Bamako viendront renforcer la stratégie anti touarègue érigée en politique d’Etat.
Les accords de Tamanrasset tout comme le pacte national ont donné l’occasion aux touaregs de services, ceux qui se nourrissent et se gavent du sang des vieilles et des vieux azawadiens massacrés par les unités spéciales de l’Etat malien de se livrer aux plus grandes orgies corruptives de toute l’histoire touarègue et maure de l’Azawad.
 La saga se poursuit encore en 2012, nombres d’entre ces touaregs et maures, affidés à Bamako, quelque soit le régime qui ont traversé les frontières pour échapper à la folie assassine de l’Etat malien au plus fort de la crise en février mars 2012, refluaient généralement à Bamako à la faveur de la première accalmie, la queue entre les pattes, tels des chiens battus avant de se fendre, dès la première occasion, dans des déclarations aussi incongrues qu’incroyables ‘’le Mali traite très bien les touaregs et les maures, et nous sommes prêts à le défendre y compris au niveau international…’’.
Dans le problème de l’Azawad, l’achat des consciences a franchi toutes les limites. Il n’y a pas longtemps, les sahariens, notamment, les touaregs et les maures étaient réputés pour leur humilité, leur intégrité, leur honnêteté et leur sobriété. Mais ces dernières années, sous la férule de l’Etat malien, certains d’entre eux, heureusement une poignée insignifiante, sont devenus des terroristes, des narco trafiquants, des corrompus qui sucent le sang des martyrs de l’Azawad, troquent l’Azawad et sa libération contre des postes, des promotions, des marchés publics…
 Beaucoup d’entre eux ont rejoint le MNLA au plus fort de la crise mais les faits et le temps ont démontré clairement qu’ils travaillent afin de recouvrer leur posture malienne, mieux à démontrer à leur mentor qu’en infiltrant le MNLA, ils se considèrent en mission commandée qu’il va falloir bien rémunérer par Bamako.
 Les voltes face actuelles par rapport à la ligne politique bien établie de notre mouvement et de l’historicité de notre libération ne sauraient s’expliquer autrement. Ces touaregs et maures, véritables sangsues de leur peuple servent de relais à des agendas d’Etats dont le seul objectif est de mettre en échec les acquis de la libération du peuple de l’Azawad. Certains de ces Etats, ont cru fort stratégiquement qu’en appuyant les forces obscurantistes ou en déployant de forces militaires de façon inconsidérée dans l’Azawad, résoudraient définitivement par anéantissement de notre peuple la question nationale de l’Azawad et éteindrait à tout jamais la flamme de la prise de conscience de la lutte de libération de l’Azawad.
Qui est leurré ? Qui se leurre ? Ce ne sont certainement pas les populations parce que celles-ci souffrent et souffriront encore tant que la lutte de libération n’aura pas abouti !!!.
Ces populations se mobilisent plus que jamais. Les notables, cadres, ulémas, leaders d’opinions s’organisent et imaginent des solutions alternatives. Que ce soit à Kidal, Ménaka, Intechdaît, Léré, Daouna ou dans les camps de réfugiés, ils multiplient les initiatives afin de prendre la parole et le destin de notre lutte de libération.
C’est un message direct aux traîtres et aux manipulateurs. Il convient de souligner que le Peuple de l’Azawad prendra tout le temps qu’il faudra pour recouvrer sa souveraineté sur le territoire de l’Azawad. Que les traîtres sachent que plus désormais, ils n’auraient de répit, qu’ils n’auraient plus jamais le temps de jouir pleinement des fruits de la traîtrise !!!
Tout comme lors de la guerre de libération de l’Algérie, à laquelle, l’Azawad a contribué sans réserve, l’Azawad a aussi ses harkis… tout comme la Palestine a ses traîtres qui ont préféré se réfugier en Israël.. nos traîtres seront de plus en plus contraints de se terrer à Bamako ou plus loin.
Aucun Etat, aucune nébuleuse, ni même aucune puissance ne saurait être plus jamais assez puissante pour museler notre peuple.
A tous ces traîtres, les azawadiens de l’intérieur comme de l’extérieur, en particulier, les forces vives rappellent le principal message du MNLA : tekchem tolassam, azawad ibass inez !!!
Arr anmen hay !!!
 Kitou

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