Une délégation du Mouvement de libération de l’Azawad (MNLA) s’est entretenue ce dimanche 7 octobre 2012 à Ouagadougou avec le président du Faso, médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dans la crise malienne. A la sortie de l’audience, Ibrahim Mohamed Ag Assaleh, le chef de la délégation, a expliqué qu’il était venu remettre au chef de l’Etat burkinabè une plateforme politique contenant les revendications du mouvement.
« Nous somme venus au nom du MNLA remettre officiellement au médiateur de la Cédéao, le président du Faso, son excellence Blaise Compaoré, la plateforme politique, [contenant] nos aspirations par rapport à une sortie de crise honorable et
définitive qui n’a que trop duré » a déclaré Ibrahim Mohamed Ag Assaleh, membre du Conseil de transition de l’Azawad, le gouvernement provisoire du MNLA. « Le MNLA depuis sa création le 16 octobre 2011 n’a cessé de prôner le dialogue » assure t-il.
Ajoutant que si son mouvement a pris les armes le 17 janvier 2012, c’est faute d’avoir trouvé une oreille attentive du côté des autorités de Bamako. C’était, d’après lui, le dernier recours. « Mais au jour d’aujourd’hui, estime t-il, nous devons plutôt privilégier la dialogue, la concertation et le débat autour des problèmes et abolir le système archaïque des violences. »
Djibril Bassolé, ministre burkinabè des Affaires étrangères, retient pour sa part une « volonté clairement exprimée de s’engager dans un processus de dialogue politique en vue du règlement de la crise ». Globalement, expliquera t-il, le message contenu dans la plateforme du MNLA peut se résumer ainsi : « nous sommes déterminés à nous assoir autour d’une table de négociations pour discuter de l’ensemble des causes profondes qui ont conduit à la crise. » Maintenant, estime le patron de la diplomatie burkinabè, c’est à la médiation de la Cédéao de solliciter auprès du président malien de transition qu’il constitue la délégation qui va pouvoir discuter « au nom et pour le compte de l’Etat malien. »
La déclaration du ministre des Affaires étrangères suite à la remise de la plateforme du MNLA
Le Président du Faso, Médiateur de la CEDEAO pour le Mali, a reçu ce jour 7 octobre 2012 une délégation du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA), venue lui remettre la plateforme politique du Mouvement en vue d’un règlement politique du conflit.
La remise de cette plateforme fait suite à l’engagement pris par le MNLA lors de sa précédente rencontre avec le Médiateur au mois de juin 2012. Le Président du Faso a félicité les responsables du Mouvement et les a exhorté à tout mettre en œuvre pour privilégier la voie du dialogue comme moyen d’obtenir une solution définitive de paix. A cet égard, le Médiateur de la CEDEAO en accord avec les Présidents Alassane Ouattara et Goodluck Jonathan, établira et soumettra aux parties en conflit, un cadre formel de dialogue prenant en compte les exigences exprimées par les Chefs d’Etat de la CEDEAO à savoir :
La préservation de l’intégrité territoriale du Mali ;
Le respect des droits humains et des libertés fondamentales ;
La garantie de l’accès des populations du Nord Mali aux services humanitaires et sociaux.
Ce cadre déterminera l’agenda des pourparlers inclusifs devant aboutir à l’établissement d’un accord définitif de paix, de stabilité et de développement. Afin d’engager des pourparlers de paix, le Médiateur renouvellera au Président Dioncounda Traoré la demande des Chefs d’Etat de a CEDEAO de créer une structure nationale chargée de promouvoir le dialogue avec le Nord.
Il recommande aux Mouvements armés de s’engager résolument dans un dialogue inclusif de paix et de réconciliation visant à satisfaire les aspirations légitimes des populations du Nord du Mali.
Ils devront pour ce faire, se démarquer de l’extrémisme et du terrorisme afin de construire avec l’appui de la communauté internationale une paix stable et durable.
Ouagadougou, le 07 octobre 2012
wendonde
Fasozine
définitive qui n’a que trop duré » a déclaré Ibrahim Mohamed Ag Assaleh, membre du Conseil de transition de l’Azawad, le gouvernement provisoire du MNLA. « Le MNLA depuis sa création le 16 octobre 2011 n’a cessé de prôner le dialogue » assure t-il.
Ajoutant que si son mouvement a pris les armes le 17 janvier 2012, c’est faute d’avoir trouvé une oreille attentive du côté des autorités de Bamako. C’était, d’après lui, le dernier recours. « Mais au jour d’aujourd’hui, estime t-il, nous devons plutôt privilégier la dialogue, la concertation et le débat autour des problèmes et abolir le système archaïque des violences. »
Djibril Bassolé, ministre burkinabè des Affaires étrangères, retient pour sa part une « volonté clairement exprimée de s’engager dans un processus de dialogue politique en vue du règlement de la crise ». Globalement, expliquera t-il, le message contenu dans la plateforme du MNLA peut se résumer ainsi : « nous sommes déterminés à nous assoir autour d’une table de négociations pour discuter de l’ensemble des causes profondes qui ont conduit à la crise. » Maintenant, estime le patron de la diplomatie burkinabè, c’est à la médiation de la Cédéao de solliciter auprès du président malien de transition qu’il constitue la délégation qui va pouvoir discuter « au nom et pour le compte de l’Etat malien. »
La déclaration du ministre des Affaires étrangères suite à la remise de la plateforme du MNLA
Le Président du Faso, Médiateur de la CEDEAO pour le Mali, a reçu ce jour 7 octobre 2012 une délégation du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA), venue lui remettre la plateforme politique du Mouvement en vue d’un règlement politique du conflit.
La remise de cette plateforme fait suite à l’engagement pris par le MNLA lors de sa précédente rencontre avec le Médiateur au mois de juin 2012. Le Président du Faso a félicité les responsables du Mouvement et les a exhorté à tout mettre en œuvre pour privilégier la voie du dialogue comme moyen d’obtenir une solution définitive de paix. A cet égard, le Médiateur de la CEDEAO en accord avec les Présidents Alassane Ouattara et Goodluck Jonathan, établira et soumettra aux parties en conflit, un cadre formel de dialogue prenant en compte les exigences exprimées par les Chefs d’Etat de la CEDEAO à savoir :
La préservation de l’intégrité territoriale du Mali ;
Le respect des droits humains et des libertés fondamentales ;
La garantie de l’accès des populations du Nord Mali aux services humanitaires et sociaux.
Ce cadre déterminera l’agenda des pourparlers inclusifs devant aboutir à l’établissement d’un accord définitif de paix, de stabilité et de développement. Afin d’engager des pourparlers de paix, le Médiateur renouvellera au Président Dioncounda Traoré la demande des Chefs d’Etat de a CEDEAO de créer une structure nationale chargée de promouvoir le dialogue avec le Nord.
Il recommande aux Mouvements armés de s’engager résolument dans un dialogue inclusif de paix et de réconciliation visant à satisfaire les aspirations légitimes des populations du Nord du Mali.
Ils devront pour ce faire, se démarquer de l’extrémisme et du terrorisme afin de construire avec l’appui de la communauté internationale une paix stable et durable.
Ouagadougou, le 07 octobre 2012
wendonde
Fasozine
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