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Photo illustrative«Les  deux millions de Touaregs qui occupaient le Sahara central depuis deux  mille ans, avaient très mal vécu la colonisation, car même si  l’administration française les laissait libres de leurs mouvements, elle  les défavorisait au profit des populations sédentaires. Au moment des  discussions pour l’accession à 
l’indépendance des pays de l’Afrique de  l’Ouest, les Français élaborèrent un projet dans le but de rattacher les  territoires Touaregs à l’Algérie française.Les  Touaregs le rejetèrent, préférant fonder le Mouvement Populaire  de  l’Azawad (FPA), dans l’espoir d’accéder à l’indépendance en même temps  que les autres. Ils étaient en bonne voie, quand en 60, l’éclatement de  la Fédération du Mali ruina cet espoir. Une première révolte éclata en  63, sauvagement réprimée par l’armée malienne qui bombarda les  campements et procéda à des exécutions sommaires de civils. Sentant  qu’ils étaient désorganisés et mal entrainés, les combattants Touaregs  du Mali, du Niger et d’Algérie partirent se former en Palestine, au  Liban, en Syrie, en Afghanistan.
D’autres  s’enrôlèrent dans l’armée de Kadhafi. Ils revinrent au pays au milieu  des années 80 avec la volonté de reprendre la lutte armée. Iyad Ag Ghali  prit la tête de la résistance et en 1990, attaqua les garnisons de  Ménaka et de Tidermène. La riposte fut de nouveau sanglante, mais Ag  Ghali continua la guérilla, harcelant le pouvoir jusqu’à forcer à des  négociations. Un cessez-le feu fut proclamé fin 1991. Des accords de  paix furent signés quatre ans plus tard, promettant le développement  économique de l’Azawad et l’intégration des Touaregs dans la société  malienne».
L'Inter de Bamako 
Source:  L'Inter de Bamako 
 
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