Trois jours après la reprise de Ménaka par les Forces Patriotiques de la plateforme, réunies autour du Gatia, les ressortissants de Ménaka ont organisé une conférence de presse;
Objectif : faire le point sur la situation qui prévaut dans la ville.
C’était le jeudi 30 avril au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). La rencontre a réuni des journalistes de la presse locale et internationale, les notabilités de Menaka, les représentants du corps diplomatique (algérien, égyptien), le député élu à Menaka, le maire. Bajan Ag Hamatou, le député de Ménaka, a d’entrée de jeu rappelé que depuis janvier 2012, Ménaka est occupée par le MNLA, le MUJAO, avec des affrontements entre les rebelles et les populations qui ont eu comme corollaires, la mort d’hommes, des pillages, des humiliations. Il a insisté sur le fait que depuis 1990, les populations de Ménaka qui n’ont jamais cessé de clamer leur rattachement à l’unité nationale, sont victimes des rebellions.
Il a fait une présentation du cercle de Ménaka, qui, a-t-il précisé, est dans la région de Gao. Le chef du cercle est situé à 320 km, le chef lieu de commune à 400 km de la capitale régionale, avec une superficie de 80 000 km2. Il compte 5 communes : Ménaka, Andéraboucane, Nekarn, Tibermane, Alatar. En décembre 2011, poursuit-il, avant le déclenchement de la rébellion, les « Ménakois » ont organisé une rencontre pouraffirmer leur soutien à la république du Mali, alors l’attaque de la rébellion a suivi.
C’était le jeudi 30 avril au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). La rencontre a réuni des journalistes de la presse locale et internationale, les notabilités de Menaka, les représentants du corps diplomatique (algérien, égyptien), le député élu à Menaka, le maire. Bajan Ag Hamatou, le député de Ménaka, a d’entrée de jeu rappelé que depuis janvier 2012, Ménaka est occupée par le MNLA, le MUJAO, avec des affrontements entre les rebelles et les populations qui ont eu comme corollaires, la mort d’hommes, des pillages, des humiliations. Il a insisté sur le fait que depuis 1990, les populations de Ménaka qui n’ont jamais cessé de clamer leur rattachement à l’unité nationale, sont victimes des rebellions.
Il a fait une présentation du cercle de Ménaka, qui, a-t-il précisé, est dans la région de Gao. Le chef du cercle est situé à 320 km, le chef lieu de commune à 400 km de la capitale régionale, avec une superficie de 80 000 km2. Il compte 5 communes : Ménaka, Andéraboucane, Nekarn, Tibermane, Alatar. En décembre 2011, poursuit-il, avant le déclenchement de la rébellion, les « Ménakois » ont organisé une rencontre pouraffirmer leur soutien à la république du Mali, alors l’attaque de la rébellion a suivi.
- © dr
Bajan Ag Hamatou, député élu à Ménaka
‘’La Minusma a mandat de faire quoi alors ?’’
«Les populations de Ménaka n’en peuvent plus. Ceux qui ont libéré Ménaka, s’ils ne l’avaient pas fait, ce sont les gens de Ménaka qui allaient le faire. Des enfants de Ménaka l’ont libéré d’une situation qui a trop duré. », a tonné Bajan Ag Hamatou, avant d’ajouter ceux qui ont libéré Ménaka « sont des enfants de Bourem, de Ménaka, d’Ansongo, et l’armée malienne n’a jamais eu suffisamment de moyens pour protéger les populations. Pour lui, la sortie de la population pour soutenir la libération est une manière de faire comprendre à la Communauté internationale qu’à Ménaka « personne n’était en sécurité, alors que la Minusma est là et que l’armée malienne est cantonnée. » La Minusma a mandat de faire quoi alors ?, s’est-il demandé.
Bajan Ag Hamatou a également appelé la Communauté internationale « à forcer la CMA à signer l’accord, sinon elle ne signera pas. On ne pourra jamais retrouver la paix sans la signature d’un accord». Parce que « on ne peut pas continuer à faire croire au monde entier qu’on revendique des choses politiquement et économiquement au nom de populations qu’on continue de faire souffrir. » En dépit des accrochages, les forces patriotiques de la plateforme sont à Ménaka et le drapeau du Mali est désormais partout. Selon lui, ces forces ont le soutien de la population. « La communauté internationale ne sait pas comment vivent les populations à Ménaka. Il faut qu’elle intervienne avant qu’il ne soit trop tard.
Le samedi 2 mai, une marche aura lieu pour soutenir la libération de Ménaka et les autres parties occupées du pays. Elle partira du monument de l’indépendance pour celui de la paix.
Boubacar Sangaré
«Les populations de Ménaka n’en peuvent plus. Ceux qui ont libéré Ménaka, s’ils ne l’avaient pas fait, ce sont les gens de Ménaka qui allaient le faire. Des enfants de Ménaka l’ont libéré d’une situation qui a trop duré. », a tonné Bajan Ag Hamatou, avant d’ajouter ceux qui ont libéré Ménaka « sont des enfants de Bourem, de Ménaka, d’Ansongo, et l’armée malienne n’a jamais eu suffisamment de moyens pour protéger les populations. Pour lui, la sortie de la population pour soutenir la libération est une manière de faire comprendre à la Communauté internationale qu’à Ménaka « personne n’était en sécurité, alors que la Minusma est là et que l’armée malienne est cantonnée. » La Minusma a mandat de faire quoi alors ?, s’est-il demandé.
Bajan Ag Hamatou a également appelé la Communauté internationale « à forcer la CMA à signer l’accord, sinon elle ne signera pas. On ne pourra jamais retrouver la paix sans la signature d’un accord». Parce que « on ne peut pas continuer à faire croire au monde entier qu’on revendique des choses politiquement et économiquement au nom de populations qu’on continue de faire souffrir. » En dépit des accrochages, les forces patriotiques de la plateforme sont à Ménaka et le drapeau du Mali est désormais partout. Selon lui, ces forces ont le soutien de la population. « La communauté internationale ne sait pas comment vivent les populations à Ménaka. Il faut qu’elle intervienne avant qu’il ne soit trop tard.
Le samedi 2 mai, une marche aura lieu pour soutenir la libération de Ménaka et les autres parties occupées du pays. Elle partira du monument de l’indépendance pour celui de la paix.
Boubacar Sangaré
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