Abdelkrim al-Targui tué dans une opération française
Soldats français de la force Barkhane dans le centre-ville de Gao.RFI/David Baché
C'est une information RFI. Le jihadiste Abdelkrim al-Targui a été tué lors d'un raid des militaires français dans l'extrême nord-est du Mali. Abdelkrim al-Targui était lié à presque tous les dossiers d'otages français au Mali. Il avait notamment revendiqué au nom de son organisation l'enlèvement et l'assassinat des reporters de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon, le 2 novembre 2013.
L'opération a été menée par les forces spéciales françaises lundi soir dans le nord du Mali. Dans un communiqué, le ministère français de la Défense indique que quatre jihadistes ont été tués, dont Abdelkrim al-Targui et Ibrahim Ag Inawalen, deux importants chefs d'al-Qaïda au Maghreb islamique et d'Ansar Dine
De son vrai nom Hamada Ag Hama, Abdelkrim al-Targui était l'une des principales cibles de l'armée française depuis le lancement de l'opération militaire Serval en janvier 2013. Car ce Malien membre de la communauté touarègue (« Abdelkrim al-Targui » veut dire « Abdelkrim le touareg ») était le chef de l'une des quatre katibas d'Aqmi, comme l'était également Abou Zeid.
Hamada Ag Hama et les hommes de sa katiba al-Ansar étaient liés à quasiment tous les enlèvements de ressortissants français dans la zone : Michel Germaneau, enlevé en 2010 au nord du Niger puis assassiné, certains affirment par Targui lui-même ; Serge Lazarevic et Philippe Verdon, dont l’enlèvement en novembre 2010 à Hombori a été revendiqué par la katiba d'Abdelkrim al-Targui... Il était également au cœur de la libération des quatre otages « d'Arlit », employés d'Areva relâchés fin octobre 2013.
Le 2 novembre 2013, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, journaliste et ingénieur du son à RFI, sont enlevés à Kidal et assassinés 30 minutes plus tard à 12 kilomètres de la ville. Quatre jours plus tard, la katiba d'Abdelkrim al-Targui revendique ces assassinats
De son vrai nom Hamada Ag Hama, Abdelkrim al-Targui était l'une des principales cibles de l'armée française depuis le lancement de l'opération militaire Serval en janvier 2013. Car ce Malien membre de la communauté touarègue (« Abdelkrim al-Targui » veut dire « Abdelkrim le touareg ») était le chef de l'une des quatre katibas d'Aqmi, comme l'était également Abou Zeid.
Hamada Ag Hama et les hommes de sa katiba al-Ansar étaient liés à quasiment tous les enlèvements de ressortissants français dans la zone : Michel Germaneau, enlevé en 2010 au nord du Niger puis assassiné, certains affirment par Targui lui-même ; Serge Lazarevic et Philippe Verdon, dont l’enlèvement en novembre 2010 à Hombori a été revendiqué par la katiba d'Abdelkrim al-Targui... Il était également au cœur de la libération des quatre otages « d'Arlit », employés d'Areva relâchés fin octobre 2013.
Le 2 novembre 2013, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, journaliste et ingénieur du son à RFI, sont enlevés à Kidal et assassinés 30 minutes plus tard à 12 kilomètres de la ville. Quatre jours plus tard, la katiba d'Abdelkrim al-Targui revendique ces assassinats
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