menace de sanctions
Un soldat de la Minusma, la force des nations unies au Mali, à Tombouctou, le 8 avril 2015.AFP / SEBASTIEN RIEUSSEC
Le Conseil de sécurité de l'ONU a exigé vendredi « la cessation immédiate des hostilités » entre l'armée et les rebelles touaregs dans le centre du Mali et a menacé les fauteurs de trouble de sanctions. Les différentes parties au conflit ont jusqu’au 15 mai pour s’entendre. Mais sur le terrain, les violences continuent, notamment dans la région de Ménaka et dans l'ouest de Tombouctou.
Les diplomates du Conseil de sécurité s'inquiètent de voir les récentes violences dans le nord du Mali saper les efforts de réconciliation et menacer la signature de l'accord de paix. Dans une déclaration adoptée par consensus, les quinze pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont réitéré leur appel aux deux camps à signer, comme prévu, un accord de paix le 15 mai à Bamako.
Ménaka, Léré et Goundam sous tensions
C'est la France qui a poussé pour cette prise de position très forte du Conseil de sécurité, brandissant la menace d'un vrai risque d'explosion des violences dans le nord du Mali et d'une déstabilisation régionale bien plus large. Selon des sources onusiennes, les Algériens sont très préoccupés par le regain de violences à leur frontière sud et poussent en coulisse pour une plus grande fermeté de l'ONU à l'égard des groupes rebelles à majorité touarègue.
En moins d'une semaine, des attaques impliquant des séparatistes ont eu lieu dans les villes de Ménaka, Léré et Goundam. Et des véhicules des Nations unies ont essuyé des tirs à Tombouctou.
Selon des diplomates du Conseil de sécurité, cette éruption des violences depuis le 27 avril pourrait être de simples manoeuvres stratégiques des groupes rebelles pour garder la main militaire vis-à-vis de Bamako, à l'approche de la date limite pour la signature de l'accord de paix, le 15 mai.
La France, très engagée au Mali au sein de l'opération Barkhane, compte près de 1 200 soldats engagés au Mali.
Ménaka, Léré et Goundam sous tensions
C'est la France qui a poussé pour cette prise de position très forte du Conseil de sécurité, brandissant la menace d'un vrai risque d'explosion des violences dans le nord du Mali et d'une déstabilisation régionale bien plus large. Selon des sources onusiennes, les Algériens sont très préoccupés par le regain de violences à leur frontière sud et poussent en coulisse pour une plus grande fermeté de l'ONU à l'égard des groupes rebelles à majorité touarègue.
En moins d'une semaine, des attaques impliquant des séparatistes ont eu lieu dans les villes de Ménaka, Léré et Goundam. Et des véhicules des Nations unies ont essuyé des tirs à Tombouctou.
Selon des diplomates du Conseil de sécurité, cette éruption des violences depuis le 27 avril pourrait être de simples manoeuvres stratégiques des groupes rebelles pour garder la main militaire vis-à-vis de Bamako, à l'approche de la date limite pour la signature de l'accord de paix, le 15 mai.
La France, très engagée au Mali au sein de l'opération Barkhane, compte près de 1 200 soldats engagés au Mali.
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