jeudi 5 juillet 2012

Revue de la presse malienne du 25 juin - Afriquinfos

Revue de la presse malienne du 25 juin - Afriquinfos
BAMAKO (Xinhua) - Voici les principales informations dans des quotidiens maliens parus lundi:
Lundi 25 juin 2012 | 16:25 UTC
L'Essor
Cheick Modibo Diarra était allé rencontrer le médiateur de la CEDEAO pour réaffirmer la position du gouvernement qui est de privilégier la négociation sans exclure l'usage de la force pour libérer les régions occupées. Le temps presse. Depuis près de trois mois, la moitié du pays est occupée par les groupes armés, notamment les rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad et les islamistes d'Ansar-Dine et leurs alliés. Pour les populations des régions de Tombouctou, Gao et Kidal, qui subissent au quotidien les exactions de ces groupes armés, ce temps est une éternité. D'autant que les occupants démontrent chaque jour qui passe une nouvelle face de leur cruauté. Nos compatriotes sont au bord de la crise des nerfs. De fait, l'impression générale est que l'on est en train de tourner en rond, tant aucune action n'est visible tendant à faire espérer que le pays va recouvrer bientôt son intégrité terrtoriale et mettre fin à l'humiliation qu'il a subie et continue de subir. Mais comme dans des situations extrêment délicates de ce genre, les apparences sont trompeuses. L'etat ne saurait être inerte devant l'occupation de la moitié du pays et la détresse de dizaines de milliers de nos compatriotes réfugiés dans les pays voisins ou déplacés dans le reste du pays. Il a évidemment sa démarche pour la sortie de crise.
L'Indépendant
Ils avaient inscrit le projet de loi prorogeant leur mandat à l'ordre du jour de la séance plénière du jeudi 21 juin. Les députés, c'est d'eux qu'il s'agit, ont dû "renvoyer" le texte. Avant la plénière, le gouvernement avait envoyé une correspondance au bureau de l'Assemblée nationale pour enjoindre aux élus de la nation de ne programmer ce texte qu'en même temps que les projets de loi relatifs à la création du "comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité" et à l'indemnisation des victimes du coup d' Etat. Pourquoi les honorables députés ont-ils fait l'impasse, le jeudi dernier, sur le texte de loi qui étend leur mandat-leurs immunité et privilèges- sur une durée d'un an ? La question mérite d' être posée puisque quasiment tous les députés tenaient à ce texte comme à la prunelle de leurs yeux. Ils sont nombreux les représentants du peuple, qui avaient exigé, au moment de l' adoption de la loi accordant l' amnistie aux putschistes du 22 mars, que le texte, prorogeant leur mandat soit préalablement voté. Egalement, lors du débat sur la vacance du perchoir, plusieurs députés ont encore manifesté leur impatience de voir le texte qui fait d'eux "des élus de la nation en sursis" - leur mandat légitime prend fin le 9 août prochain - jusqu' en août 2013, atterrir sur leur pupitre. Finalement, quand le texte a été envoyé par le Gouvernement à l' Hémicycle, personne n' a compris pourquoi l'exécutif a rapidement devancé les événements pour enjoindre aux parlementaires de surseoir à toute programmation de l' examen du document, sans les textes relatifs à la création du "comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité" et à l' indemnisation des victimes des événements du 22 mars 2012.
Le Républicain
"La politique n'est que l'expression concentrée de l'économie. Pour l'augmentation du pouvoir d' achat des citoyens et le développement du pays, l'homme politique doit avoir des plans d'action". C'est en ces termes que le président de la Compagnie minière de la Falémé (Comifa-Sa), président de l'Union nationale des opérateurs miniers du Mali (Unomin), Chiaka Diarassouba, a introduit un échange avec les journalistes. L'écrivain qu'il est (membre du bureau de l'union des journalistes maliens et de l'organisation malienne des éditeurs du livre) s'est prêté à cette causerie, le 18 juin dans ses locaux, près de l'imprimerie Jamana. L'intention était de toucher du doigt l'importance et la diversité de la richesse minière du Mali qui possède suffisamment de ressources pour s'imposer en devenant une force économique incontournable en Afrique de l'Ouest dans l'espace CEDEAO. Selon lui, toutes les politiques et plans de développement que nous présentent les politiques reposent sur l'économie dans ses différents secteurs (production, transformation, commerce et services) et c'est au niveau le plus élevé de l'Etat que se conçoit la politique économique du pays. Il entend donc attirer l'attention des décideurs sur la diversification de l' exploitation minière qui lui tient à coeur. Rappelant la richesse du Mali reconnue dans le domaine de l' or depuis des temps immémoriaux, l'opérateur minier Chiaka Diarassouba pense que nous devons compter en plus sur plusieurs autres minerais de base industriels, dont regorge notre pays. C'est pourquoi il a conseillé qu' en ce 21ème siècle, après plus de 1 300 ans d'exploitation de l'or (empire du Ghana, empire Manding et empire Songhoï, ainsi que les royaumes de Ségou, de Macina, de Kaarta et de Bélédougou), il est temps de faire autre chose en plus du métal jaune, pour permettre aux Maliens de résoudre l'épineux problème d'emploi.

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