Dernière mise à jour: 31 juillet, 2012 - 05:57 GMT
Amnesty International dénonce des exactions commises par l'ex-junte sur des militaires après le 30 avril dernier.
L'ONG demande aux autorités maliennes d'ouvrir des enquêtes sur les dizaines de cas de disparitions forcées, d'exécutions extrajudiciaires et de tortures.Selon le rapport publié aujourd'hui, 21 militaires arrêtés après leur participation au « contre-coup d'Etat » du 30 avril ont été victimes de tortures et sévices sexuelles commises par des soldats fidèles à l’ex-junte militaire.
Une délégation d'amnesty a pu s'entretenir avec des prisonniers, qui se trouvent actuellement dans un centre de détention officiel après avoir été détenus "dans des conditions effroyables" au camp militaire de Kati.
Ces prisonniers ont notamment fait état de la disparition de 21 personnes.
Un policier a également affirmé avoir été contraint avec trois autres prisonniers de se sodomiser mutuellement sous la menace d'être exécutés.
Selon l'ong de défense des droits de l'Homme, "le gouvernement de transition du Mali a failli dans sa tâche de protection des droits humains de ses citoyens"
"Cette absence de droit ne peut pas continuer", conclut Amnesty International.
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