lundi 16 juillet 2012

«On ne peut rester à l’écart» - La Dépêche de Kabylie

«On ne peut rester à l’écart» - La Dépêche de Kabylie
“La crise que traverse le Mali engendre des répercussions négatives sur la situation sécuritaire dans notre sous régions et elle gagnerait a être réglée dans les meilleurs délais possibles afin que nos amis maliens puissent renouer avec la stabilité politique”, a indiqué le général de corps d’armée Ahmed Gaid Salah, dans son intervention à la réunion ordinaire du Conseil des chefs d’états-majors des pays membres du Comité d’état-major opérationnel conjoint (CEMOC) tenue les 10 et 11 juillet 2012 à Nouakchott. Le CEMOC regroupe l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger. Le chef d’état-major de l’ANP a ajouté que “le devoir du voisinage, de la fraternité et de l’amitié nous recommande, ainsi, de les (Maliens) assurer de notre solidarité, aide et assistance, en termes de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée”. A ce titre, il a réaffirmé que l’ANP, en sa qualité d’institution républicaine de l’Etat algérien, “s’inscrit en droite ligne des positions fermes et franches prises au plus haut niveau de l’autorité politique, et considère que la solution à la crise malienne ne peut être que politique, décidée par les Maliens eux-mêmes et conformément à leurs intérêts nationaux en tant qu’Etat souverain”. Le général de corps d’armée, Ahmed Gaid Salah, a souligné que “les actions ainsi arrêtées ont réaffirmé clairement et expressément l’attachement des pays de la sous-région à la prise en charge de cette crise dans le cadre régional, position irréversible qui se veut, a-t-il dit, le fondement même de notre stratégie de coopération et de coordination des actions de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée”. Par ailleurs, le chef d’état-major de l’ANP a réitéré sa conviction que “la stratégie adoptée demeure d’actualité et conserve toute sa pertinence qui, a-t-il rappelé, passe en premier lieu par la prise en charge de la menace terroriste par chacun de nos pays à l’intérieur de son territoire, et ce, en comptant, en premier lieu, sur ses propres forces et moyens, tout en s’inscrivant, bien entendu, dans une dynamique d’ensemble qui repose sur la coordination, l’entraide mutuelle, l’assistance et la conjugaison des efforts, particulièrement en matière d’échange de renseignements”. A la fin des travaux, les chefs d’états-majors des pays membres du CEMOC ont procédé à la signature d’un procès verbal de réunion avant d’être reçus en audience par le président de la République islamique de Mauritanie.

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