Interview du chargé de l’information et de la communication du Conseil de transition de l’Etat de l’Azwad (MNLA).
Ce dimanche, deux responsables du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) auraient déclaré à la presse que les Touaregs ont renoncé à l’indépendance de ce territoire désertique situé dans le Nord-Mali. Moussa Ag Assarid, chargé de l’information et de la communication du Conseil de transition de l’État de l’Azawad (MNLA) dément catégoriquement cette information. Interview.
Afrik.com : La presse dit que le MNLA renonce à l’indépendance de l’Azawad. Cette information est-elle vraie ou fausse ?
Moussa Ag Assarid : C’est faux. Toutes ces informations qu’on attribue au MNLA sont fausses. Ce sont nos détracteurs qui diffusent ces informations à travers une certaine presse pour nous discréditer.
Afrik.com : Vous dîtes « détracteurs ». Qui sont-ils ?
Moussa Ag Assarid : Il s’agit d’une part des autorités maliennes, avec la complicité des personnes proches du pouvoir. Puis, ce sont également des groupes terroristes tels que Al-Qaïda, le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’ouest (Mujao), ou encore Ançar Dine (un groupe islamique composé de Touaregs qui revendiquent la mise en place de la charia).
Afrik.com : Pourquoi vos détracteurs diffuseraient-ils des informations fausses sur votre supposée volonté de renoncer à l’indépendance de l’Azawad ?
Moussa Ag Assarid : Parce qu’ils sont à Bamako (la capitale du Mali, ndlr) en complicité avec les autorités maliennes. D’ailleurs, l’information qui soulignait que nous avions perdu notre dernier bastion, ce n’est pas vrai. Dire que nous avons été vaincus à Ansongo (une commune du Mali située dans la région de Gao) par le Mujao et par Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) sans combattre, ce n’était pas non plus vrai. Nous sommes toujours présents à Menaka (dans la région de Gao) et à Léré (dans la région de Tombouctou), etc.
Afrik.com : Actuellement, quelles sont vos revendications ?
Moussa Ag Assarid : Nous sommes des attentistes. Nous sommes disposés à dialoguer avec les autorités maliennes, appuyées par une conciliation de la communauté internationale, pour statuer sur des négociations. Nous sommes toujours déterminés à lutter contre le terrorisme. Mais, nous n’avons jamais renoncé à notre revendication de l’indépendance de l’Azawad.
Moussa Ag Assarid : C’est faux. Toutes ces informations qu’on attribue au MNLA sont fausses. Ce sont nos détracteurs qui diffusent ces informations à travers une certaine presse pour nous discréditer.
Afrik.com : Vous dîtes « détracteurs ». Qui sont-ils ?
Moussa Ag Assarid : Il s’agit d’une part des autorités maliennes, avec la complicité des personnes proches du pouvoir. Puis, ce sont également des groupes terroristes tels que Al-Qaïda, le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’ouest (Mujao), ou encore Ançar Dine (un groupe islamique composé de Touaregs qui revendiquent la mise en place de la charia).
Afrik.com : Pourquoi vos détracteurs diffuseraient-ils des informations fausses sur votre supposée volonté de renoncer à l’indépendance de l’Azawad ?
Moussa Ag Assarid : Parce qu’ils sont à Bamako (la capitale du Mali, ndlr) en complicité avec les autorités maliennes. D’ailleurs, l’information qui soulignait que nous avions perdu notre dernier bastion, ce n’est pas vrai. Dire que nous avons été vaincus à Ansongo (une commune du Mali située dans la région de Gao) par le Mujao et par Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) sans combattre, ce n’était pas non plus vrai. Nous sommes toujours présents à Menaka (dans la région de Gao) et à Léré (dans la région de Tombouctou), etc.
Afrik.com : Actuellement, quelles sont vos revendications ?
Moussa Ag Assarid : Nous sommes des attentistes. Nous sommes disposés à dialoguer avec les autorités maliennes, appuyées par une conciliation de la communauté internationale, pour statuer sur des négociations. Nous sommes toujours déterminés à lutter contre le terrorisme. Mais, nous n’avons jamais renoncé à notre revendication de l’indépendance de l’Azawad.
dimanche 15 juillet 2012 /
par Sébastien Badibanga (afrik.com
par Sébastien Badibanga (afrik.com
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