vendredi 13 juillet 2012

Ce que je pense… : Le comble ! - maliweb.net


Alassane Ouattara

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Après le sommet extraordinaire de Yamoussoukro (RCI) chez le Président en exercice de la CEDEAO, l’ivoirien Alassane Dramane Ouattara, qui exige un gouvernement d’union nationale foulant aux pieds les accords du 06 avril conclu avec le CNRDRE, voilà que ces mêmes pairs de l’organisation sous régionale s’obstinent à enterrer le Mali par des prises de positions qui frisent le ridicule en violation des textes en vigueur et même de la souveraineté de notre pays.
Du jamais vu ! Former à tout prix un gouvernement au nom du peuple malien sans son aval cela avec des absences remarquées du Premier Ministre qui a tous les
 pleines pouvoirs ( que lui a conféré les accords du 06 avril intervenus entre la CEDEAO et le CNRDRE) et d’un Président de la Transition qui s’est calfeutré dans un hôtel Parisien sous le prétexte qu’il est convalescent, est une insulte à bien d‘égards.
A Ouagadougou, des individus se réclamant de la société civile, de partis politiques en dépit des conséquences de leur acte, ont osé répondre à l’invitation des désormais ennemis du peuple malien qui se sont rencontrés samedi dernier  dans la capitale Burkinabé pour tenter de former un gouvernement d’union nationale répugnant celui du Dr Cheick Modibo Diarra qui est en fonction et dirige le pays. Sur quelle planète sommes-nous, s’interroge-t-on ici au Mali ?
C’est un comble ! Une vraie insulte à notre souveraineté nationale et internationale, une claque à notre dignité et à notre honneur. « C’est grave pour nous, pour notre peuple que des Présidents décident de notre sort», martèle un administrateur. « Trop, c’est trop ! Il faut serrer la ceinture pour faire échec à ce complot », martèle un élu qui a requit l’anonymat.
« Notre mélodrame malien sera compté dans les annales de l’histoire de la CEDEAO, à en croire un maire de l’intérieur qui refuse de cautionner le coup de Jarnac en cours de la part d’une certaine classe politique et de soit disant associations de la société civile. « Que dire du COREN à travers son Président Malick Alhousseyni? Ha  oui ! Les choses se précisent pour cet homme qui devra rendre des comptes de sa gestion au département des Transports sous Séméga mais qui s’est vite fondu dans la masse pour prétendre secourir des frères et parents des régions du nord qui sont séquestrées par des bandits armés. La présence du président du COREN devra donner à réfléchir à tous », remarque un observateur. « Cet autre poison du régime ATT, une vraie vermine. Le ridicule ne tue pas dans ce pays ! », me confie un élu du septentrion. Vous savez, après des semaines de contacts, de négociations, la limite du tolérable est atteinte. Il revient à notre peuple de prendre ses responsabilités de concert avec l’armée et toutes les forces vives républicaines pour faire échec au Diktat de la CDEAO et de ses complices car, ce qui se trame n’est autre qu’un coup de force pour nous mettre sous tutelle. Le silence de la France, de la communauté internationale explique cet état de fait. Si c’est le contraire, qu’ils réagissent et agissent en un mot, ne cessent de marteler des jeunes rencontrés ça et là dans la capitale.
« A chacun de juger la gravité et le danger. Pour quoi la France nous abandonne-t-elle de la sorte, elle que nos grands parents ont fait libérer des mains des Allemands, elle qui nous doit », rappelle un grand cadre, diplomate de son état. Un fait rarissime.
Comme je l’ai toujours dit que ces prédateurs sont prêts à tout pour reconquérir le pouvoir qu’ils ont perdu. Il suffit de se référer à la manière dont ils ont chassé le régime de l’UDPM en 1991. Et chaque malien a ses sales images en tête et n’a pas oublié. Aujourd’hui, recourir aux services d’une organisation sous régionale au piètre bilan, ne doit surprendre personne.
Dans ce cas, le sursaut national interpelle chacun de nous pour déjouer le complot international en cours contre le Mali.
Bokari Dicko

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