Publié le mercredi 29 mai 2013Page visitée 130 fois
Une délégation du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), conduite par Ag Bibi Ahmada, a rencontré, ce 29 mai 2013 à Ouagadougou, les responsables du Front populaire de l’Azawad (FPA). L’objectif était de travailler à mettre en place une coordination des mouvements de l’Azawad. A l’issue de la rencontre, les différentes parties se sont dit heureuses de la tenue d’un tel cadre. Ils ont consenti donc à la création de ce cadre et les négociations se poursuivront pour
l’unification dans les prochains jours.
Deux heures, c’est le temps mis par les parties pour parvenir à une entente sur la création d’une coordination des mouvements armés du Nord-Mali. La rencontre a eu lieu à Ouagadougou, le 29 mai 2013. Pour la coordination de ces échanges, le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) a dépêché un émissaire, en la personne de son chargé des affaires étrangères, Ag Bibi Ahmada. La réunion a connu la participation d’une cinquantaine de personnes. Pendant les deux heures de discussion, le principal sujet a été les conditions de la création de cette coordination tant souhaitée par des mouvements du Nord-Mali. Quelques bribes de français, sinon tout se disait en arabe. Après les présentations, chaque participant pouvait prendre la parole pour donner ce qu’il pense de cette unification. L’une des phrases les plus importantes entendues au cours des deux heures a été : « L’union fait la force ». L’issue s’annonçait donc heureuse et cela sera confirmé.
Selon Ag Bibi Ahmada, la rencontre s’est bien déroulée. Une unification des groupes a toujours été souhaitée par la médiation burkinabè. Selon lui, « une unification répond aux exigences du médiateur de la CEDEAO » ; ce dernier expliquant qu’il est nécessaire que les groupes armés se retrouvent au sein d’une structure unique afin d’établir une plate-forme commune. « Tout le monde est d’accord et surtout que cela avait été recommandé par la médiation », c’est très important, analyse Ag Bibi Ahmada. Ainsi, les rencontres que le Haut conseil entame avec les groupes armés visent d’abord la création d’une coordination. Par la suite, l’unification viendra tout naturellement selon la volonté des groupes armés. La première rencontre avec le Front populaire de l’Azawad (FPA) était d’une grande importance, à en croire le chargé des affaires étrangères du Haut conseil car, « ce mouvement a des factions importantes surtout dans la zone du Gourma ». Le secrétaire général du FPA, le colonel Hassane Ag Mehdi, s’est réjoui car, la marche vers l’unification est sérieusement entamée. Aussi, la question des élections et de leur tenue effective reste un paramètre très important dans les négociations. Avec le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui occupe encore Kidal, des inquiétudes pourraient subsister mais le chef de la délégation du HCUA reste confiant. « C’est la même chose. Le MNLA aussi va adhérer, ce n’est pas difficile de composer avec eux afin de faire les mêmes négociations. Nous allons nous retrouver avec eux », confie-t-il. Après l’unification, on pourra donc aller rapidement aux élections sans problème, insiste-t-il. Toutes ces négociations permettront de faciliter le travail de la médiation.Aimé NABALOUM
l’unification dans les prochains jours.
Deux heures, c’est le temps mis par les parties pour parvenir à une entente sur la création d’une coordination des mouvements armés du Nord-Mali. La rencontre a eu lieu à Ouagadougou, le 29 mai 2013. Pour la coordination de ces échanges, le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) a dépêché un émissaire, en la personne de son chargé des affaires étrangères, Ag Bibi Ahmada. La réunion a connu la participation d’une cinquantaine de personnes. Pendant les deux heures de discussion, le principal sujet a été les conditions de la création de cette coordination tant souhaitée par des mouvements du Nord-Mali. Quelques bribes de français, sinon tout se disait en arabe. Après les présentations, chaque participant pouvait prendre la parole pour donner ce qu’il pense de cette unification. L’une des phrases les plus importantes entendues au cours des deux heures a été : « L’union fait la force ». L’issue s’annonçait donc heureuse et cela sera confirmé.
Selon Ag Bibi Ahmada, la rencontre s’est bien déroulée. Une unification des groupes a toujours été souhaitée par la médiation burkinabè. Selon lui, « une unification répond aux exigences du médiateur de la CEDEAO » ; ce dernier expliquant qu’il est nécessaire que les groupes armés se retrouvent au sein d’une structure unique afin d’établir une plate-forme commune. « Tout le monde est d’accord et surtout que cela avait été recommandé par la médiation », c’est très important, analyse Ag Bibi Ahmada. Ainsi, les rencontres que le Haut conseil entame avec les groupes armés visent d’abord la création d’une coordination. Par la suite, l’unification viendra tout naturellement selon la volonté des groupes armés. La première rencontre avec le Front populaire de l’Azawad (FPA) était d’une grande importance, à en croire le chargé des affaires étrangères du Haut conseil car, « ce mouvement a des factions importantes surtout dans la zone du Gourma ». Le secrétaire général du FPA, le colonel Hassane Ag Mehdi, s’est réjoui car, la marche vers l’unification est sérieusement entamée. Aussi, la question des élections et de leur tenue effective reste un paramètre très important dans les négociations. Avec le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui occupe encore Kidal, des inquiétudes pourraient subsister mais le chef de la délégation du HCUA reste confiant. « C’est la même chose. Le MNLA aussi va adhérer, ce n’est pas difficile de composer avec eux afin de faire les mêmes négociations. Nous allons nous retrouver avec eux », confie-t-il. Après l’unification, on pourra donc aller rapidement aux élections sans problème, insiste-t-il. Toutes ces négociations permettront de faciliter le travail de la médiation.Aimé NABALOUM
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