Post 29 mai 2013
A l’issue d’une visite au pas de charge, Laurent Fabius s’est même permis d’afficher un optimisme qui défie les rebelles du Mouvement national pour la libération de l’Azawad qui contrôlent justement la ville de Kidal située au Nord-est du Mali, à la
frontière avec l’Algérie. «L’élection doit avoir lieu sur toute l’étendue du territoire», a martelé le ministre français des Affaires étrangères.
De quels moyens dispose l’Elysée pour contrer toute velléité de sabotage de la présidentielle à Kidal? Telle est la question pour laquelle Paris ne semble pas encore vouloir livrer tous ses secrets. De même, on veut croire que «l’armée malienne sera à Kidal», ainsi que le proclame le président malien par intérim, Dioncounda Traoré. Mais quand on sait que cette armée n’a pu remettre ses bottes dans la partie septentrionale que grâce aux interventions des armées française et tchadienne, il y a de quoi se demander d’où le président malien tire son assurance subite.
Une chose est sûre, c’est que l’équation Kidal n’est pas la plus simple à résoudre avant la date fatidique du 28 juillet. C’est pourquoi au-delà des déclarations, la France a besoin de dévoiler, un peu plus clairement, la nature du soutien qu’elle compte apporter à l’Etat malien pour restituer son autorité et sa présence à Kidal.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire