Les Touaregs, un peuple oublié dans L'ESSENTIEL n°14 Juillet-Août 2002
Par Jaouad Mdidech
Un siècle après Eugène Menu, intendant de la première expédition transsaharienne faite en 1893, sa petite fille, Catherine Michelet, empreinta en 1993, le même itinéraire qui le guida d'Alger à Dakar. Arrivée à la cité mythique, Tombouctou, appelée " ville des hommes libres ", elle fit cette réflexion qui ne peut qu'attiser la curiosité et l'appétit des touristes en quête d'exotisme: " II est des lieux que la
seule évocation
réveille en chacun de nous des sentiments mêlés d'épopée, de conquête, de
richesse et de puissance. Qui n'a jamais rêvé en entendant " Tombouctou ",
ville mythique, carrefour de la caravane des civilisations, nichée dans les
sables quelque part. " Le voyageur qui s'aventure dans cet immense désert ne
peut, en effet, qu'être saisi d'une intense émotion devant le spectacle
d'une nature en même temps grandiose et revêche, inspirant en même temps
méfiance et fascination. Tout autour de Tombouctou, fief clément de ce
désert infini, carrefour et plaque tournante obligée de caravaniers
sillonnant l'espace subsaharien, s'étend l'immense Sahara. C'est là où
habitent les Touaregs.
Peuples fiers de nomades, les Touaregs se montrèrent au fil des siècles
rebelles à tout mélange avec les ethnies qui les entourent : les arabes du
Maghreb au nord, les "Noirs" d'Afrique au sud. Nommés ainsi par les Arabes,
il faut dire que la réalité de leur culture est méconnue, sinon escamotée
par certains clichés à saveur exotique colportés par les voyageurs européens
qui viennent découvrir le désert.
Certains historiens arabes les disent descendre des tribus berbères
refoulées dans le désert par les invasions des Beni Maqil au 11ème Siècle.
Quant à Léon l'Africain, il fixe leur migration vers le sud, l'Aïr, au 14ème
siècle, migration les entraînant jusqu'à la boucle du Niger, à Tombouctou et
à Gao, pour s'imposer enfin au Mali vers le 15ème Siècle. Au début de
l'expansion coloniale, les Touaregs sont sollicités par certains
explorateurs européens qui essayèrent d'entrer en contact avec eux pour
conclure des traites commerciaux. C'était sans compter avec le caractère
rebelle de ces hommes réputés porter un long voile sur le visage [le litham]
pour se prémunir contre les sables du vent, ils barrèrent farouchement la
route a tous ceux qui voulaient contre leur gré traverser le Sahara, d'où le
massacre de la division Flatter, en 1880 de sorte que la confiante du Sahara
centrale, bastion des Touaregs, par les armées coloniales ne fut pas
entreprise aisée. Les militaires français durent convenir qu'ils avaient
affaire à une armée de guerriers courageux et bien organisée, de sorte que
lors du partage de l'Afrique au début du 20ème siècle, le Sahara fut la
dernière région conquise par les colonisateurs. Mais lances et sabres durent
finalement se plier devant la supériorité des armes à feu.
Une culture et une langue millénaire
S'étendant sur 2.800.000 Km2 (équivalent à l'Europe occidentale), l'espace
Touareg, a été morcelé à l'indépendance des pays Africains en 1960 entre
cinq pays: Algérie, Burkina Faso, Libye, Mali et Niger. Comme toutes les
minorités du monde (trois millions en tout, ils composent respectivement au
Mali et au Niger 10 % et 20 % de la population globale), les Touaregs sont
des mal-aimés par les pouvoirs centraux des pays qui les abritent, de par
même la spécificité de leur identité culturelle et linguistique auxquelles
ils sont extrêmement et de façon atavique attachés. Ils parlent une langue
millénaire : le tamashagh ; et ils transcrivent l'une des plus anciennes
écritures d'Afrique (avec l'amharique éthiopien) dont les caractères
dessinés depuis la nuit des temps sur les grottes, les rochers et les puits
gardent encore l'empreinte : le tifinagh, qui est une version d'écriture de
l'alphabet antique amazigh.. Les piliers traditionnels de leur vie
économique sont constitués du nomadisme pastoral, l'agriculture d'oasis et
le trafic caravanier, quoique l'établissement des frontières consécutives à
la colonisation les ait acculés, de mauvaise humeur, à une certaine
sédentarisation et il leur a interdit les grands cycles de transhumance donc
réduit les rapports complexes et étroits qu'ils entretiennent
instinctivement ave l'environnement naturel où ils se meuvent.
Nomades, les Touaregs l'ont toujours été et ils le sont encore dans une
certaine mesure. Mais ils se défendent jalousement et avec force de
l'étiquette que généralement l'imagerie sédentaire affuble à ce terme, qui
fait d'un Touareg " un être a-civique, qui se dérobe face à ses
responsabilités, qui déambule sans raison, qui semble fuir son ombre, qui
éventuellement vole, sûrement pille et razzie ". Or, en pasteurs nomades, si
les Touaregs sont obligés de se déplacer, c'est foncièrement par nécessité :
faire bénéficier leurs bêtes des meilleurs pâturages selon une programmation
préétablie en fonction des saisons et des parcours traditionnels.
L'entreprise coloniale en avait jadis trouvé argument pour asseoir son
hégémonie sur beaucoup de pays Africains et conférer à sa domination "une
légitimité humanitaire": Selon une certaine littérature colonialiste, en
plus qu'ils soient nomades errants, les Africains sont des barbares et des
esclavagistes en dehors de la civilisation. Après l'indépendance des années
1960, les pays africains du Mali et du Niger, au nom de leurs pouvoirs
centraux, procèdent de la même logique quand ils envoient leurs milices
noires assujettir, réprimer, voire exterminer les Touaregs quand ils jugent
illégitimes, irrecevables, et inacceptables leurs revendications: "Les
nomades du nord sont des peuplades errantes, sans patrie, sans Etat, venues
du désert en tribus minuscules ...Balayons toute présence nomade de nos
villes et villages de nos terres même incultes ...Refoulons les nomades dans
les sables de L'Azawad ...
Jusqu'à nos jours, les Touaregs refusent toute assimilation dans les pays
que le hasard de la colonisation, et du tracé des frontières postscolaires
leur a imposé. Ils en veulent à la France de les avoir traîtreusement
lâchés, en conférant l'indépendance aux nouveaux Etats, le Niger et le Mali,
et pas à eux, peuple millénaire. Les Touaregs le rappellent en 1994 à
Jacques Chirac, président du RPR, en lançant un appel pressant par le biais
de " l'association des réfugiés et victimes de la répression de l'Azawad "
créée après les massacres commis contre eux dans cette région par l'armée
Malienne. Bien auparavant, en 1957, c'est-à-dire avant même l'accession du
Mali à l'indépendance, le cadi de Tombouctou avait envoyé au général De
Gaulle une pétition pour attirer son attention et celle du gouvernement
français sur " la situation particulière des populations de l'Azawad (ou
ex-boucle du Soudan) et sur la nécessité de prendre en compte leur
spécificité dans un cadre territorial".
Trente ans après les indépendances du Mali et du Niger en 1960, la situation
de ces populations deviennent d'année en année de plus en plus dramatique.
En 1990, la tension monta d'un cran entre eux et les pouvoirs centraux du
Mali et du Niger, quand l'ordre était donné à l'armée Nigérienne pour "
nettoyer " la région de Tchin Tabaraden, opération s'étant soldée par des
centaines de morts parmi la population Touarègue de l'Azawad. Depuis, des
foyers insurrectionnels de grande ampleur virent le jour aussi bien chez les
Touaregs du Niger que chez ceux du Mali. Après les événements de 1990, le
peuple Touareg se sentit si menacé dans son existence même qu'il lança un
nouvel appel au secours, cette fois-ci au peuple marocain et au roi Hassan
II. Un cri de désespoir (voir extrait de la lettre dans ce dossier),
justifié par " les liens ombilicaux " existant entre le peuple Touareg et le
peuple marocain, " qui sont demeurés réels dans le subconscient collectif de
notre peuple ..." Lequel, disait l'appel au secours, traversait " l'étape la
plus cruciale de son existence des temps modernes, nous avons l'honneur et
le devoir de faire remarquer à votre majesté que son attitude, face à notre
drame, déterminera de façon substantielle l'avenir de notre peuple. "
Aspiration des Touaregs
Que veulent au fait les Touaregs ? Comme toutes les ethnies minoritaires du
monde, au-delà de l'aire géographique, ils veulent d'abord une large
autonomie politique et sociale qui leur permettrait de gérer leur quotidien
dans le respect absolu de leur identité culturelle. Sur un espace où ils
auront la liberté, disent-ils, de bâtir des villes et des villages quand la
nécessité de la sédentarisation s'imposera, où leur langue et leur culture
seront enseignées comme celles des autres peuples. Des revendications en
somme inhérentes à toutes les minorités du monde, que les Etats
démocratiques ont su satisfaire en respectant les spécificités ethniques,
linguistiques, historiques, culturelles et toutes les composantes de la
nation. Mais dans la diversité. L'Espagne, la Suisse, la Belgique et nombre
d'autres pays démocratiques en savent quelque chose.
25/07/2002, 17h14#2
abaghugh Invité
Extrait de la lettre adressée par M. Mohamed Ali Ansari, au nom des Touaregs
du Mali, au Roi Hassan II et au peuple marocain.
(...)
Nous, Touaregs du Mali, prenons la liberté d'en appeler au Royaume du Maroc
et à la communauté internationale afin d'attirer leur attention sur la
situation dans laquelle se trouve notre peuple aujourd'hui.
Nous tenons à souligner que notre démarche s'adresse, ici au Maroc, en la
personne de Sa Majesté le Roi Hassan II, qui assume entre autres, lourds
héritages, celui de toujours porter un " regard vigilant " sur le sort des
populations du Sahara. Elle nous paraît devoir concerner également tous les
hommes politiques ainsi que chaque citoyen marocain, quelles que soient
leurs sensibilités ou leurs appartenances; tant il est vrai que notre
histoire, notre culture, en somme notre background sont profondément enfouis
au Maroc, (dans le sens historique du vocable Maroc).
Et le temps, et l'oubli, et le tracé arbitraire des frontières sont
impuissants à effacer la réalité de l'effectivité des liens de sang, de
l'identité de culture et des valeurs spirituelles de notre peuple avec celui
du Maroc.
Nos traditions ne nous prédisposent pas particulièrement à lancer des appels
au secours mais la nécessité nous impose de le faire au moment où notre
peuple est à l'origine. Même quand nous lançons des appels au secours nous
le faisons dans l'honneur et avec discernement.
C'est pourquoi notre premier réflexe est de nous tourner vers le prestigieux
trône chérifien. Nous agissons aussi par fidélité et loyauté, car nous
sommes convaincus que la disparition imminente, de notre peuple, serait
également celle des " postes avancés " de la fabuleuse civilisation
Maghrébine, aux portes de l'Afrique Subsaharienne.
Il est de même dans le Sud de la Mauritanie, où le devenir de cette
civilisation est en jeu, les événements d'Avril 1989 en constituent la
première alerte chaude.
Majesté, nous apprécions vivement vos talents d'homme politique de grande
envergure et les rapports excellents qui vous lient avec les Etats
sub-sahariens y compris avec ceux qui nous "ratissent".
Mais savez-vous seulement que ces états exterminent notre peuple pour ôter
définitivement au Maroc tous griefs socio-historique, culturel et spirituel
(tout ce, qu'identifie et incarne notre peuple) de nature à servir de
support à ce que lesdits Etats appellent "les velléités expansionnistes du
Maroc..."
L'extermination de notre peuple, débutée avec les indépendances et
entretenues par une action souterraine depuis, par le Mali, est un élément
constant de la politique du Mali, mais également du Niger contre les
touaregs.
Cette politique régulière repose sur un certain nombre d'arguments qui
remontent plus ou moins loin dans le temps
- Ils n'ont jamais oublié la déclaration du résident-général Lyautey, alors
au Maroc, qui lançait " ... le sultan est l'Imam couronné, souverain
politique et religieux que tous les musulmans du Maghreb, jusqu'à
Tombouctou regardent depuis toujours comme le seul vicaire de l'Islam sur la
terre... " ;
- Ils reprennent toujours à leur compte les déclarations de la presse
française, notamment l'illustration dans sa livraison du 24 février 1894 "
... la prise de Tombouctou assurera l'avenir du continent noir... "
Pour prendre Tombouctou, les français en ont bouté dehors les Touaregs, pour
garder Tombouctou le Mali extermine les Touaregs.
- Les régimes successifs au Mali, comme au Niger, n'oublieront jamais que le
Sahara et ses populations ont depuis toujours vécu sous 1'allégeance des
sultans de Marrakech et plus tard sous celle du Maroc.
- Que par-delà des obstacles constitués par les frontières héritées de la
colonisation, les liens ombilicaux avec le Maroc sont demeuré réels dans le
subconscient collectif de notre peuple.
- Ils sont, d'autant plus convaincus du sérieux de leurs craintes, que ces
populations n'ont jamais renoncé historiquement à cette allégeance et â ces
liens ombilicaux.
Majesté, le drame qui se joue dans cette poche du Sahara est hélas, réel, il
n'aurait jamais dû se jouer et doit cesser. Le Grand Sahara est un et
indivisible et fait partie intégrante du Maghreb et non de l'Afrique de
l'Ouest.
Voilà déjà trente ans que notre peuple, par la voix de ses chefs
traditionnels, qui ont su comprendre ce que signifiait l'indépendance pour
les Touaregs au sein du Mali, tente vainement de réintégrer la mère patrie.
Alors même que d'autres sujets ont manifesté énergiquement leur volonté à
rompre le lien ombilical, voire briser les liens fraternels du Maroc avec
les Etats Maghrébins, tenir son image de marque à travers le monde, notre
peuple n'aspire qu'à servir et ne demande que la protection de son identité
et la mansuétude de Votre Majesté.
Dans cette partie du Sahara, il y a un trésor humain d'intelligence, de
dévouement, de résolution, où le Maroc pourra puiser pour beaucoup de ses
besoins. Si l'on permet à notre peuple de se relever, il est capable de
constituer un rempart solide aux portes de l'Afrique Noire et garantir la
stabilité du Sahara de Tombouctou à Marrakech.
Notre peuple traverse l'étape la plus cruciale de son existence des temps
modernes, nous avons l'honneur et le devoir de faire remarquer à votre
majesté que son attitude, face à notre drame, déterminera de manière
substantielle l'avenir de notre peuple.
Le prestige politique rayonnant et la qualité des croyants, de votre Majesté
sont autant de motifs d'espoir, qui confortent notre peuple dans son désir
de voir votre Majesté, jouer le rôle de premier plan, pour l'aider à
surmonter cette rude épreuve.
25/07/2002, 17h15#3
abaghugh Invité
Chronologie de dix années d'événements survenus dans les régions de l'Azawad
(région Touarègue du Mali), l'Azawagh et l'Aïr (Niger)
MALI
Juin 1990 : éclatement des premiers foyers insurrectionnels de grande
ampleur (Tamasna, Adrar, Azawad...)
Janvier 1991: Moussa Traouré négocie à Tamanrasset avec la résidence
Touarègue. Des accords sont conclu qui prévoient " une autonomie interne, un
désengagement militaires du pays Touareg ainsi qu'un vaste programme de
développement ".
Mars 1991: Putsch militaire au Mali
Avril 1992: nouveaux accords signés à Bamako entre la junte et quatre fronts
regroupés au sein du mouvement des fronts unifiés de l'Azawad (M.E.U.A). La
France et l'Algérie y ont joué un grand rôle.
1994 : Retour, des civils au pouvoir au Mali. Nouveaux massacres perpétrés
par l'armée malienne et les militaires. D'ou nouvel code de populations
civiles Touareg vers les camps réfugiés des Burkina Fasso, de Mauritanie et
d'Algérie.
Mai 1994 : détente relative suite aux accords d'Alger. Les hostilités n'en
continuent pas moins contre les civils Touareg et Arabes.
Juillet 1995 : une table ronde réunie des bailleurs de fonds du Mali. Une
somme de deux millions de FF est mobilisée pour consolider la paix,
réinsérer la population et reconstruite le nord.
27 mars 1996 : une cérémonie officielle dénommée " flamme de la paix " est
organisée à Tombouctou dans le but de mettre un terme définitif à cinq
années de guerre.
1997 : Nouvelles exactions signalées, les réfugiés se plaignent des
conditions de vie insoutenables.
Janvier 1998 : affrontements sanglants opposent deux tribus Touarègues dans
la zone de Tejerert suite à un nouvel découpage administratif intervenu dans
le cadre d'une nouvelle décentralisation.
7 octobre 1998 : le délégué Malien déclarait à Genève lors de la 49e session
des comités exécutifs des programmes du haut commissariat des Nations-Unies
pour les réfugiés : " j'ai le plaisir d'annoncer... le retour de la
quasi-totalité de mes compatriotes, c'est-à-dire tous ceux qui ont choisi
librement de revenir ".
Jusqu'en 1998 : quatre mille personnes sont encore réfugiées dans le camp
M'Berra au Sud-Est de la Mauritanie, 10.000 dans le Nord-Ouest de Burkina
Fasso et plus de 80.000 dans le Sud et le sud-ouest de l'Algérie, plus de
50.000 dans le sud de la Libye.
NIGER
1990 : La tension atteint son paroxysme entre le gouvernement Nigérien et
les Touaregs de l'Azawagh. L'ordre est donné à l'armée pour " nettoyer " la
région de Tchin Tabaraden . Résultat : des centaines de morts parmi la
population Touarègue de l'Azawagh.
30 Décembre 1991 : Attaque du Front de Libération de l'Air et l'Azouagh
(FLAA) d'un poste militaire à Aderbissinat.
22 janvier 1993 : 36 civils sont assassinés par l'armée Nigérienne.
Mai 92 et février 93 : signature de trêves sous la conduite de Mano Dayak,
coordination de la résistance armée.
Octobre 1994 : nouvelle trêve signée sur la base d'un programme cadre
présenté par la résistance " autonomie, jugement des criminels responsables
des massacres ".
Avril 1995 : signature à Ouagadougou d'accords de " paix définitive " au
Niger entre le gouvernement et la résistance Touarègue. Les accords
prévoient une large décentralisation, un nouveau découpage territorial, le
désarmement des forces de la résistance Touarègue et leur intégration dans
les forces armées nationales, l'administration, les forces paramilitaires.
Un programme d'ordre d'urgence aux populations et à la réinsertion des
réfugiés, au développement de l'agriculture et des infrastructures locales
est élaboré afin de désenclaver la région.
15 juillet 1996: un accord sur l'intégration des combattants est signé, mais
la résistance refuse de déposer les armes sans une véritable application des
accords de paix.
Avril 1997 : Mitunerie de la troupe de Agadaz démettant le préfet de région,
le commandant de zone et le sous-préfet, tous d'origine Touarègue.
Novembre 1997 : signature d'un protocole d'accord entre Mohamed Anako de la
résistance d'un côté et le ministre de la défense et le commissaire de la
paix de l'autre.
Septembre 2000 : organisation par le gouvernement à l'instar du Mali de sa "
flamme de la paix " dans la foulée de l'événement culturel autochtone
Touareg de la Cure salée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire