OUAGADOUGOU (AFP) - 22.05.2013 20:56
La rébellion touareg MNLA, qui occupe Kidal, dans le nord-est du Mali, est prête à permettre la tenue de la présidentielle en juillet dans cette ville mais refuse d'y laisser entrer l'armée malienne, a déclaré mercredi l'un de ses responsables.
Le responsable aux relations extérieures du MNLA, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh (d), le 9 juin 2012 à Ougadougou
afp.com - Ahmed Ouoba
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La rébellion touareg MNLA, qui occupe Kidal, dans le nord-est du Mali, est prête à permettre la tenue de la présidentielle en juillet dans cette ville mais refuse d'y laisser entrer l'armée malienne, a déclaré mercredi l'un de ses responsables.
afp.com - Ahmed Ouoba
La rébellion touareg MNLA, qui occupe Kidal, dans le nord-est du Mali, est prête à permettre la tenue de la présidentielle en juillet dans cette ville mais refuse d'y laisser entrer l'armée malienne, a déclaré mercredi l'un de ses responsables.
Une délégation du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) s'est entretenue à Ouagadougou avec le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé, dont le pays mène une médiation dans la crise malienne au nom de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
"Nous avons rencontré le ministre Bassolé pour l'informer que la commission de négociations du MNLA est en ce moment réunie à Ouagadougou et souhaiterait à la fin de ses travaux remettre officiellement son rapport au médiateur de la Cédéao", a indiqué à l'AFP le responsable aux relations extérieures du MNLA, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh.
"Nous lui avons aussi dit que nous souhaitons que la date du 28 juillet fixée par le président malien de transition (Dioncounda Traoré) pour la tenue de l'élection présidentielle soit honorée par les deux parties, c'est-à-dire le MNLA et les autorités de Bamako", a-t-il poursuivi.
Selon M. Assaleh, le mouvement rebelle touareg, laïque et autonomiste, va proposer à la médiation burkinabè un "accord-cadre" pour permettre l'organisation d'une élection qui aboutira à l'installation d'un nouveau président "avec lequel nous allons discuter de tous les problèmes de l'Azawad", nom employé par le MNLA pour désigner le Nord malien.
Cependant, ce responsable a précisé que son groupe refuse toujours que l'armée malienne entre à Kidal.
"Nous proposons que la sécurité des élections soit assurée par les troupes des Nations unies, pas seulement à Kidal mais dans tout l'Azawad, parce qu'aucun citoyen +azawadien+ ne peut aller élire le futur président du Mali sous la protection de l'armée terroriste du Mali", a lancé M. Assaleh.
Un haut responsable du ministère burkinabè des Affaires étrangères a confirmé les "échanges" entre M. Bassolé et des membres du MNLA, sans plus de précision.
Kidal est occupée par le MNLA et le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), dissident des islamistes armés d'Ansar Dine. Des groupes jihadistes, auxquels le MNLA a été un temps allié, occupaient tout le nord du Mali depuis 2012 avant d'en être chassés depuis janvier par une opération militaire franco-africaine.
Bamako et Ouagadougou s'emploient actuellement à relancer le dialogue avec ces mouvements touareg en vue de la présidentielle.
Une délégation du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) s'est entretenue à Ouagadougou avec le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé, dont le pays mène une médiation dans la crise malienne au nom de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
"Nous avons rencontré le ministre Bassolé pour l'informer que la commission de négociations du MNLA est en ce moment réunie à Ouagadougou et souhaiterait à la fin de ses travaux remettre officiellement son rapport au médiateur de la Cédéao", a indiqué à l'AFP le responsable aux relations extérieures du MNLA, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh.
"Nous lui avons aussi dit que nous souhaitons que la date du 28 juillet fixée par le président malien de transition (Dioncounda Traoré) pour la tenue de l'élection présidentielle soit honorée par les deux parties, c'est-à-dire le MNLA et les autorités de Bamako", a-t-il poursuivi.
Selon M. Assaleh, le mouvement rebelle touareg, laïque et autonomiste, va proposer à la médiation burkinabè un "accord-cadre" pour permettre l'organisation d'une élection qui aboutira à l'installation d'un nouveau président "avec lequel nous allons discuter de tous les problèmes de l'Azawad", nom employé par le MNLA pour désigner le Nord malien.
Cependant, ce responsable a précisé que son groupe refuse toujours que l'armée malienne entre à Kidal.
"Nous proposons que la sécurité des élections soit assurée par les troupes des Nations unies, pas seulement à Kidal mais dans tout l'Azawad, parce qu'aucun citoyen +azawadien+ ne peut aller élire le futur président du Mali sous la protection de l'armée terroriste du Mali", a lancé M. Assaleh.
Un haut responsable du ministère burkinabè des Affaires étrangères a confirmé les "échanges" entre M. Bassolé et des membres du MNLA, sans plus de précision.
Kidal est occupée par le MNLA et le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), dissident des islamistes armés d'Ansar Dine. Des groupes jihadistes, auxquels le MNLA a été un temps allié, occupaient tout le nord du Mali depuis 2012 avant d'en être chassés depuis janvier par une opération militaire franco-africaine.
Bamako et Ouagadougou s'emploient actuellement à relancer le dialogue avec ces mouvements touareg en vue de la présidentielle.
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