vendredi 20 juin 2014

La France, le soutien des djihadistes

La France, le soutien des djihadistes

Son plus grand théâtre d’opération hors Afrique est la Syrie où elle soutient ouvertement les djihadistes en leur fournissant armes et renseignements. Elle leur soutient aussi financièrement et leur fournit de l'artillerie lourde dans les territoires dits « libérés ».
Son plus grand théâtre d’opération hors Afrique est la Syrie où elle soutient ouvertement les djihadistes en leur fournissant armes et renseignements. Elle leur soutient aussi financièrement et leur fournit de l’artillerie lourde dans les territoires dits « libérés ».

Au Mali, l’intervention française a été vécue, à ses débuts, comme une libération. Mais en réalité, c’est pour légitimer, aux yeux du monde, l’invasion de ce pays que la France s’est servie du terrorisme.

Il faut dire qu’elle a bien su jouer son rôle dans sa fiction. En effet, si la lutte contre l’obscurantisme était le credo de François Hollande en janvier 2013, le soutien des organisations terroristes est son socle, de nos jours, pour s’implanter de manière permanente dans une de ses colonies longuement échappée à ses tentacules.

A l’époque, tous les ingrédients étaient présents pour faire croire au bien-fondé de la reconquête, par l’ancienne puissance coloniale, de ses territoires perdus. Mais la France « bienfaitrice » ne songe à la démocratie que lorsque ses intérêts sont menacés, ou alors si elle guète un grand profit dans le pays à démocratiser.

Les derniers évènements à Kidal ont pu permettre de mettre à nu les ambiguïtés françaises sur la question du terrorisme. L’opinion malienne n’a de cesse dénoncé les liens des rebelles avec les groupes djihadistes. D’ailleurs, cette alliance avaient été ouvertement affichée par les rebelles en 2012, lorsqu’ils ont attaqué, avec leurs « frères » djihadistes les villes du nord du Mali.

Cependant cela n’a dérangé aucunement la France dans son instauration de la démocratie au Mali. Elle a ainsi pactisé avec ces mêmes groupes pour assoir son autorité sur les territoires maliens. Cela lui a notamment permis de contrôler ses prétendus « ennemis », et les utiliser pour ses propres fins.

Le chantage du terrorisme

Maintenant que la France peut compter avec des mouvements dont l’obédience terroriste a été prouvée à plus d’un titre, le Mali est désormais soumis à ses désirs.

Comment ?

La France qui se permet des interventions à travers le monde au nom de la « démocratie » a été la principale instigatrice de l’anarchie en Lybie. A l’époque, bien que toutes les sorties du pays soient contrôlées par elle et ses alliés, elle a cependant laissé, des colonnes de terroristes envahir le Sahara malien.

Il fallait cette invasion terroriste pour déstabiliser le Mali et permettre une intervention « salvatrice » de la France car, avec les seuls rebelles, plusieurs fois soutenus par les Etats voyous, notre pays a toujours pu neutraliser les menaces.

Les djihadistes, alliés des français sur le terrain

Le 21 mai dernier, l’armée malienne a mené une offensive sur des positions rebelles à Kidal. Les combats avaient rapidement tournés en faveur des forces régulières qui avaient récupérés le gouvernorat de la région. Mais, en l’espace d’une heure, la donne avait changé. Un renfort de 500 djihadistes est venu à la rescousse du MNLA (le Mouvement National de Libération de l’Azawad). Face à, à peine 200 militaires maliens, l’attaque s’est terminée en carnage pour le Mali.

Il existe plusieurs témoignages d’habitants qui affirment avoir aperçu les terroristes participés aux combats au vu et au su de Serval. Il existe également des vidéos attestant l’aide terroriste aux rebelles. Cela signifie tout simplement que la « guerre contre l’obscurantisme » n’a jamais eu lieu au nord du Mali, ce n’était qu’un leurre.

La France s’est contentée de recycler ses « amis djihadistes » en rebelles séparatistes. Ils sont éparpillés dans l’immensité du désert malien, et ne sont jamais loin, comme dans les derniers combats, pour prêter main forte aux rebelles de la France.

Pourquoi ?

Soutenir des rebellions est devenu un marché pour la France. Face à la réticence des Etats a cédé aussi naïvement leurs richesses, la nouvelle stratégie est de soutenir, sinon créer des rebellions pour s’accaparer des ressources.

Au Mali, il s’agit de mettre la main sur les ressources jamais exploitées de notre désert. Les insurrections provoquées n’ayant pas pu produire leurs effets, la néo-colonisation est le nouveau moyen pour y parvenir. Comme au Niger, où Areva contrôle les groupes armés, il s’agissait pour la France d’établir cette sorte de domination au Mali.

L’intérêt pour le Mali est beaucoup plus grand. Dès lors, les milliards d’euro investis dans ce semblant de guerre démontrent leur nécessité. En plus des richesses du septentrion malien, Tessalit, une ville de l’extrême nord a toujours été convoitée par la France. Longtemps occupée par les armées françaises, elles ont été contraintes de la quitter au lendemain de l’indépendance de la république du Mali.

Un lieu stratégique, Tessalit offre, selon les spécialistes, différentes possibilités de surveillance et d’intervention militaire à travers le monde.

Une pratique française mondiale

Découverte par les Etats Unis, cette nouvelle stratégie d’occupation et d’accaparement de richesses a été savamment copiée par la France qui dispose davantage de facilités dans les pays africains. Ainsi, l’histoire s’écrit de jour en jour en Lybie par des affrontements entre groupes terroristes qui se sont partagé le pays. Cette anarchie favorisant l’établissement de contrats d’exploitation pétrolière par les entreprises françaises avec peu de contraintes financières.

Nous avons pu constater récemment l’intérêt de plus en plus grandissant pour la France d’intervenir au Nigeria sous la couverture de la lutte contre la secte Boko Haram. La première puissance africaine est désormais la cible de la France.

Cependant la France n’entend pas se limiter à l’Afrique. Son plus grand théâtre d’opération hors Afrique est la Syrie où elle soutient ouvertement les djihadistes en leur fournissant armes et renseignements. Elle leur soutient aussi financièrement et leur fournit de l’artillerie lourde dans les territoires dits « libérés ».

Dans ce pays, la France ne fait rien pour empêcher ses ressortissants d’aller combattre aux côtés des islamistes. Même quand les parents des candidats au djihad interpellent les autorités, elles restent passives. En retour de ces différentes aides au terrorisme, les grandes multinationales françaises s’arrosent les bonnes grâces de ces alliés de circonstance.

La France, contrairement aux Etats Unis, est pauvre en ressources naturelles. Pour maintenir le niveau de vie de ses citoyens, elle et ses entreprises sont de tout temps trempées dans de sales affaires comme avec la BNP Paribas qui n’hésite pas à traiter en dollar avec des pays sous embargo américain. Preuve que la perversité de la France n’épargne pas même ses « alliés ».
Toute chose qui prouve, une fois de plus, que la France est un Etat qui a fait du terrorisme international son gagne-pain quotidien, condamnant des peuples entiers à vivre dans la misère, et à subir les affres de l’obscurantisme.

Et comme Stéphane Lhomme, le Directeur de l’Observatoire du nucléaire « nous refusons la fable de l’intervention militaire « pour la démocratie ». Ce prétexte a déjà beaucoup servi, en particulier lorsque les USA ont voulu mettre la main sur des réserves pétrolières, et le voilà encore de mise parce que la France veut assurer l’approvisionnement en uranium de ses réacteurs nucléaires. »
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