FNC : Perdre des guerres, gagner le Mali : Parlons peu, mais parlons vrai ! - maliweb.net
Perdre des guerres, gagner le Mali : Parlons peu, mais parlons vrai !
Après avoir étalé au grand jour, à la face du monde, leurs faiblesses et incuries, les dirigeants du Mali se doivent de mettre en avant les forces de leur Peuple et de les magnifier.
Les Maliens gagneraient largement à laver leur linge sale en plein soleil, à la place publique proprement dégagée par les « facilitateurs » et autres partenaires circonstanciels.
Il est vital pour ce pays panafricain de grande Histoire de rester crédible, digne pour espérer se renouveler et rebondir !
Selon une maxime d’un peuple averti, « nommer le feu, ne brûle pas les lèvres » !
La course à l’encensement du prince a conduit au népotisme éhonté et insolent, dont la palme revient à IBK suivi d’ATT, qui devance de peu AOK et GMT.
Comment s’étonner après que le pays soit affaissé ?
Pourquoi les enfants des autres – pauvres privés de tout et subissant tout, devraient-ils accepter d’aller se faire tuer, pour épargner la progéniture de leurs bourreaux – les dirigeants sans mérite ni scrupule ?
Le libérateur du Manden – Soundjata, duquel se clament et s’identifient, à hue et à dia, des passéistes haut-perchés au Mali, a bel et bien réalisé des faits extraordinaires et nombreux, et non des incantations, pour le pays de ses pères !
Les Maliens d’aujourd’hui, n’ayant pas les moyens de leurs prétentions, devront savoir modestie gardée et ne pas suicider les enfants du peuple.
Oui, c’est à ce Peuple prétexte et victime, témoin manipulé, délégateur abusé, de se lever comme un seul Homme et d’exiger des comptes, tout de suite et maintenant !
Il est sain et de bon ton pour ce Peuple loyal de savoir qui a fait quoi, comment, quand et pourquoi.
Qui fait encore quoi ?
Le Mali, dans les frontières qui sont les siennes, est une création coloniale sans aucune valeur ajoutée, hélas !
Les Maliens d’Hier ont toutefois tout tenté, dès les premières heures de l’indépendance formelle, pour renouer avec les rêves ancestraux de grandeur territoriale et politique, raffermir la vocation de solidarité nationale et d’unité historique.
Tels ont été les espoirs, inspirés par le rayonnement des empires du Mali et de Gao, qui ont conduit aux tentatives de création d’État fédéral avec le Sénégal, puis avec la Guinée et le Ghana.
À cette époque les rêves nationaux étaient permis, les Hommes en savaient les vertus et s’en donnaient les moyens !
Aujourd’hui, on a beau savoir distinguer l’original de l’imitation, préférer Soundjata KÉÏTA à Ibrahim B. KÉÏTA, il reste aux Maliens du 21ème siècle de se donner irrémédiablement les droits et devoirs de reconstruire ensemble leur pays ou de l’abandonner à ceux qui veulent le transformer !
Gageons que la négociation sauvera la face et le Peuple !
Une enquête parlementaire s’impose pour l’occasion, dont l’initiative et la charge devraient être plaidées par l’ »honorable » Président de la sensible « Commission de la défense nationale, de la sécurité et de la protection civile » près le parlement – Monsieur Karim KÉÏTA, fils du Président de la République et gendre du Président de l’Assemblée nationale.
De « grands bouleversements » sont déjà dans l’air, à la malienne !
Dans ce pays, les mots catastrophes et calamités s’écrivent désormais avec la lettre « K », comme à Konna et Kidal, comme avec Karim KÉÏTA – l’honorable fiston présidentiel et l’honoré gendre parlementaire.
En la circonstance, IBK à travers son « silence agressif » est doublement coupable de s’élever (en avion ou non) sur les misères d’un Peuple auquel il n’adresse à ce jour qu’indifférence et suffisance, avec la complicité d’intellectuels en manque de discernement et la bénédiction de délinquants pompeusement religieux !
P / FNC
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