La Campagne ''Faire des affaires en Afrique'' d'Obama prend de l'ampleur
Panapress
La campagne "Faire des affaires en Afrique" du président américain, Barack Obama, destinée à accroître l'investissement américain en Afrique, prend de l'ampleur en prévision du sommet du mois d'août avec les dirigeants africains.
De hauts responsables de l'administration Obama ont cependant indiqué que si l'engagement américain était clair, atteindre les objectifs souhaités nécessiterait un travail sérieux sur le terrain.
"L'engagement américain sur cette question est clair", a déclaré Ernest Moniz, Secrétaire d'Etat américain à l'Energie.
"J'espère que nos discussions peuvent commencer pour répondre aux questions de base. Que va rapporter aux entreprises privées américaines d'accroître leurs investissements dans le secteur énergétique africain?", a-t-il ajouté.
M. Moniz, qui a rencontré 30 ministres de l'Energie de toute l'Afrique lors d'une réunion ministérielle sur l'énergie à Addis-Abeba, en Ethiopie, du 03 au 04 juin, a préconisé un passage en revue des obstacles potentiels au financement de l'énergie en Afrique.
L'officiel américain a estimé que pallier les déficits et créer un système pour permettre aux agences gouvernementales américaines et aux gouvernements africains de travailler ensemble lèverait les obstacles.
Le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, dont le pays a actuellement des projets d'électrification avec une capacité de production de 8400 mégawatts, a déclaré que l'Ethiopie avait vécu les défis de l'investissement dans l'énergie.
"Le secteur privé ne s'est pas intéressé aux projets d'électrification en raison de leur faible rentabilité, il y a encore une perception de risque associée à l'investissement du secteur privé dans le secteur de l'énergie. Ce dialogue va renforcer les opportunités disponibles dans le secteur africaine de l'énergie", a indiqué M. Hailemariam.
Les pays africains ont besoin de 300 milliards de dollars d'investissements dans le seul secteur de l'énergie, des investissements qui, selon M. Moniz, nécessitent la participation du secteur privé.
"Nous avons discuté de la manière d'attirer des investissements importants. L'accent est mis sur l'importance des solutions régionales, en particulier sur l'utilisation du gaz naturel et sur la façon dont il pourrait aider les économies régionales", a indiqué M. Moniz à l'issue des négociations ministérielles sur l'énergie entre les Etats-Unis et l'Afrique.
Le plan régional pour l'énergie et les infrastructures de l'Union africaine (UA) se concentre sur le développement de neuf projets majeurs de production d'électricité et inclut quatre lignes de transmission à travers l'Afrique de l'Est et australe et un gazoduc ouest-africain partant du Nigeria et s'étendant jusqu'en Algérie.
Le coût de ces projets dans le cadre du Programme pour le développement des infrastructures (PIDA) de l'UA est estimé à 40 milliards de dollars, selon le Département de l'Energie de l'UA.
Le président Obama, dont l'élection a suscité un véritable engouement en Afrique en 2008, s'apprête à accueillir 50 chefs d'Etat africains pour le premier Sommet des Leaders américains-africains du 05 au 06 août à Washington.
Durant la visite du Secrétaire Moniz, l'Export-Import Bank américaine (Ex-Im Bank) a annoncé un financement d'1,1 milliard de dollars pour les exportations américaines vers l'Afrique au cours des sept premiers mois de l'exercice fiscal 2014.
Les dirigeants d'Ex-Im Bank ont déclaré espérer approuver plus de prêts au bénéfice des petites entreprises d'exportation de pièces détachées, de biens à la consommation et d'autres produits.
De hauts responsables de l'administration Obama ont cependant indiqué que si l'engagement américain était clair, atteindre les objectifs souhaités nécessiterait un travail sérieux sur le terrain.
"L'engagement américain sur cette question est clair", a déclaré Ernest Moniz, Secrétaire d'Etat américain à l'Energie.
"J'espère que nos discussions peuvent commencer pour répondre aux questions de base. Que va rapporter aux entreprises privées américaines d'accroître leurs investissements dans le secteur énergétique africain?", a-t-il ajouté.
M. Moniz, qui a rencontré 30 ministres de l'Energie de toute l'Afrique lors d'une réunion ministérielle sur l'énergie à Addis-Abeba, en Ethiopie, du 03 au 04 juin, a préconisé un passage en revue des obstacles potentiels au financement de l'énergie en Afrique.
L'officiel américain a estimé que pallier les déficits et créer un système pour permettre aux agences gouvernementales américaines et aux gouvernements africains de travailler ensemble lèverait les obstacles.
Le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, dont le pays a actuellement des projets d'électrification avec une capacité de production de 8400 mégawatts, a déclaré que l'Ethiopie avait vécu les défis de l'investissement dans l'énergie.
"Le secteur privé ne s'est pas intéressé aux projets d'électrification en raison de leur faible rentabilité, il y a encore une perception de risque associée à l'investissement du secteur privé dans le secteur de l'énergie. Ce dialogue va renforcer les opportunités disponibles dans le secteur africaine de l'énergie", a indiqué M. Hailemariam.
Les pays africains ont besoin de 300 milliards de dollars d'investissements dans le seul secteur de l'énergie, des investissements qui, selon M. Moniz, nécessitent la participation du secteur privé.
"Nous avons discuté de la manière d'attirer des investissements importants. L'accent est mis sur l'importance des solutions régionales, en particulier sur l'utilisation du gaz naturel et sur la façon dont il pourrait aider les économies régionales", a indiqué M. Moniz à l'issue des négociations ministérielles sur l'énergie entre les Etats-Unis et l'Afrique.
Le plan régional pour l'énergie et les infrastructures de l'Union africaine (UA) se concentre sur le développement de neuf projets majeurs de production d'électricité et inclut quatre lignes de transmission à travers l'Afrique de l'Est et australe et un gazoduc ouest-africain partant du Nigeria et s'étendant jusqu'en Algérie.
Le coût de ces projets dans le cadre du Programme pour le développement des infrastructures (PIDA) de l'UA est estimé à 40 milliards de dollars, selon le Département de l'Energie de l'UA.
Le président Obama, dont l'élection a suscité un véritable engouement en Afrique en 2008, s'apprête à accueillir 50 chefs d'Etat africains pour le premier Sommet des Leaders américains-africains du 05 au 06 août à Washington.
Durant la visite du Secrétaire Moniz, l'Export-Import Bank américaine (Ex-Im Bank) a annoncé un financement d'1,1 milliard de dollars pour les exportations américaines vers l'Afrique au cours des sept premiers mois de l'exercice fiscal 2014.
Les dirigeants d'Ex-Im Bank ont déclaré espérer approuver plus de prêts au bénéfice des petites entreprises d'exportation de pièces détachées, de biens à la consommation et d'autres produits.
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