Le Temps d'Algérie - «Ce qui se passe au Mali risque de déstabiliser l'Algérie»
«Ce qui se passe au Mali risque de déstabiliser l'Algérie»
Le secrétaire général du MPA a estimé que les élections locales du 29 novembre se déroulent dans un environnement international inquiétant. La Tunisie et l'Egypte ont été déstabilisées, selon lui, par des coups d'Etat. La Libye quant à elle a fait l'objet d'une intervention étrangère. Au Mali, les Occidentaux ont déclaré qu'ils voulaient intervenir pour empêcher l'arrivée au pouvoir des intégristes.
«Pourquoi les avoir placés à la tête des gouvernements d'Egypte et de Tunisie ?», s'est-il demandé.
Rappelant que l'Algérie partage 1200 km de frontières avec ce pays, M. Benyounes a indiqué que toute déstabilisation de ce pays aura des conséquences néfastes sur l’Algérie. L'orateur qui a animé hier un meeting électoral à Bordj Bou Arréridj a affirmé que les élections libres et démocratiques que l'Algérie connaît ne sont pas tombées du ciel.
Elles ont été rendues possibles grâce aux sacrifices de plusieurs générations d'Algériens qui ont donné leur sang et plusieurs années de leur vie en prison. «La démocratie et l'urne sont la seule voie pour le changement», a déclaré M. Benyounes qui a dit que l'ère des appels à la non-reconnaissance de la Charte et de la Constitution de triste mémoire est révolue.
M. Benyounes a reconnu que son parti est nouveau. Mais il n'est pas petit comme le pensent certains puisqu'il est troisième en nombre de listes. Il a tenu à répondre à Mme Louisa Hanoune qui a déclaré que le MPA est un parti de «chkara», en expliquant que ses candidats sont issus du peuple. «Nous sommes une formation de conviction, pas celle des élections», a-t-il dit. Le secrétaire général du MPA qui a noté qu'aucun parti ne peut à lui seul régler les problèmes de l'Algérie, qui sont surtout de nature économique, a appelé les Algériens à aller aux urnes en masse le 29 novembre pour concrétiser le changement démocratique.
H. N
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