Gestion du dossier du nord : Mohamed Bazoum accable Alpha et ATT - maliweb.net
Nos anciens présidents que sont alpha O Konaré et Amadou T Touré pourraient tous deux être accusés de haute trahison, si ce que le chef de la diplomatie nigérienne, Mohamed Bazoum s’avérait.
Amadou Toumani Touré, ancien Président de la Rép.
C’était le 14 novembre dernier au palais Bourbon, devant la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française. A cette occasion, le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, prenant la parole n’avait pas du tout été tendre à l’endroit de nos anciens présidents, notamment Alpha et ATT. Il s’est fortement élevé pour fustiger leur légèreté et leur laxisme face aux acteurs d’en face.
Toujours selon Bazoum, les deux hommes avaient institué une pratique qui ne pouvait qu’enfoncer durablement la crise, ce que son pays n’a jamais accepté même si le Niger, toujours selon le ministre, avait les mêmes revendications. Notre pays à travers ses dirigeants (Alpha et ATT), ne misaient que sur la corruption.
ATT n’a rien fait dans la manière de la gestion de la crise, il n’a fait que modeler ce que Konaré faisait et souvent pire que Konaré. Ces anciens leaders, poursuit Bazoum, ont concédé aux rebelles maliens, des parties du territoire qu’ils contrôlent. Aux yeux de Bazoum, ATT qui était toujours fier, nous le témoignons, de se montrer sur le perron de son palais lorsqu’il remettait des otages enlevés soit en Mauritanie soit au Niger, à leur pays d’origine, a une grande part de responsabilité dans ce qui est arrivé à notre pays. Des otages qu’il libérait grâce à la complicité de son ami et conseiller spécial Iyad Ag Ghaly actuel patron d’’Ansardine’’. De substantiels revenus pour lui, son épouse et certains proches ?
Présidents Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré
Quelques petits mois avant sa fuite par les flancs de la colline de son palais, des informations en provenance de la France, faisaient état de la découverte dans ce pays, des coupures de billets d’euro identifiés comme faisant partie de l’argent versé à l’occasion des transactions financières entre Aqmi et les pays des otages, coupures de billets marqués et ramassés après des passages de la première dame dans les magasins huppés de France. Le palais, selon nos propres sources se lécherait allégrement les doigts. Une raison de la trop grande proximité du président ATT avec une camarilla de touaregs, arabes et autres vermines ressortissantes du nord – Mali ?
A suivre.
Sory de Motti
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