A Alger, le 16 juin, la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays du Sahel pour soutenir le dialogue intermalien -AFP/Farouk Batiche
Tous les chemins de la crise malienne mènent à Alger. Dans la capitale du grand voisin du Nord s’ouvre, ce 16 juillet, le dialogue entre les groupes armés touaregs et le gouvernement malien. Des négociations sous l’auspice d'"un collège de médiateurs, composé de l’Union africaine, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), l’Algérie, les Nations unies et d’un collège de facilitateurs comprenant l’Union européenne, la France, la Suisse, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso", précise Le Républicain.
Tandis que, dans L’Indépendant, l'ancien Premier ministre malien, devenu facilitateur, anticipe les critiques sur le choix d’Alger en indiquant qu'il y aura "trois phases dans ce dialogue : la validation de la feuille de route, la négociation proprement dite et la signature de l’accord de paix. Si les deux premières étapes auront lieu à Alger, la phase ultime se tiendra au Mali."
Et à en croire l’ancien Premier ministre, le chemin de la paix est bien balisé. "Nous avons élaboré une feuille de route le 16 juin 2014 dont l’objectif est d’aboutir à un accord de paix définitif et global. Et l’objectif du dialogue inclusif est d’aboutir à la réconciliation nationale. Cette feuille de route a été élaborée avec un certain nombre de principes fondés sur l’accord préliminaire de la capitale Ouagadougou."
Sur le terrain, paradoxalement, la situation se dégrade. Le Journal du Mali rapporte que "des informations concordantes font état de concentrations militaires et même d’avancées de troupes des groupes armés dans certaines localités du nord du Mali". Et le gouvernement malien d’alerter en faisant savoir que "de tels actes sont inadmissibles car constituant des violations de l’accord du cessez-le-feu du 24 mai 2014 et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies". Et Les Dépêches du Mali de s'interroger : "Le 16 juillet 2014, le Mali fera-t-il d’une pierre deux coups ? Ce jour même, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), se retrouvera avec le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian pour enfin signer l’accord de coopération militaire entre le Mali et la France."
Tandis que, dans L’Indépendant, l'ancien Premier ministre malien, devenu facilitateur, anticipe les critiques sur le choix d’Alger en indiquant qu'il y aura "trois phases dans ce dialogue : la validation de la feuille de route, la négociation proprement dite et la signature de l’accord de paix. Si les deux premières étapes auront lieu à Alger, la phase ultime se tiendra au Mali."
Et à en croire l’ancien Premier ministre, le chemin de la paix est bien balisé. "Nous avons élaboré une feuille de route le 16 juin 2014 dont l’objectif est d’aboutir à un accord de paix définitif et global. Et l’objectif du dialogue inclusif est d’aboutir à la réconciliation nationale. Cette feuille de route a été élaborée avec un certain nombre de principes fondés sur l’accord préliminaire de la capitale Ouagadougou."
Sur le terrain, paradoxalement, la situation se dégrade. Le Journal du Mali rapporte que "des informations concordantes font état de concentrations militaires et même d’avancées de troupes des groupes armés dans certaines localités du nord du Mali". Et le gouvernement malien d’alerter en faisant savoir que "de tels actes sont inadmissibles car constituant des violations de l’accord du cessez-le-feu du 24 mai 2014 et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies". Et Les Dépêches du Mali de s'interroger : "Le 16 juillet 2014, le Mali fera-t-il d’une pierre deux coups ? Ce jour même, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), se retrouvera avec le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian pour enfin signer l’accord de coopération militaire entre le Mali et la France."
- Courrier international
- | Ousmane Ndiaye
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